Orage pluvieux de mes deux, qui se goutte et s'inonde d'un tonnerre délicieux, il gronde de la menace bruyante, éclairs des dieux en colère qui abattent leur déluge sur notre pauvre France insoumise, lap suce révélateur d'un parti politique dont je me ferai l'écho, penses-tu, l'apolitique reste ma foi comme l'athéisme, le plus beau de mes aphorismes… du coup je me fais drôlement chier parce que ça pleut dehors.
Chaire femme,
Dessines moi tes courbes, coup de crayon échancré, léger et raffiné, mes yeux s'immiscent dans ton intimité, guidés par cette beauté aux sensualités libertines, je suis la main de l'homme, curieuse, abimée, usé, tannée, cette main qui se glisse avidement dans la lubricité, celle qui tripote, qui pince qui caresse l'envie oppressante qui ma bite, durcit par le temps que tu aspires de ta bouche asservie au plaisir d'un égoïsme divin, si peut que tes doigts s'agitent lascivement, que tes lèvres murmurent un va et vient langoureux, et mon corps « sextase », ma respiration s'essouffle, tu es si belle les yeux fermés appliquée à cette soumission bestiale qui nous fait tant soupirer… Et pourtant nous sommes à ta merci… ou à la merci de tes dents, du coup sur un mal en tendu, on peut vite saigner…
Chaire femme
Le moment est venu de t'élever, mes yeux effleurent ta nudité, je m'insurge de cette gêne imperceptible d'une pudeur aux complexes ancrés par les bourreaux dont nous sommes la médiocrité, ta beauté se cache dans la douceur de ta peau, dans l'éclat d'un sourire, dans le timbre de cette voix aux accents de féminité… Mais prends le temps de t'admirer, prends le temps de nous asservir à ton attraction, il y a certes les hommes qui bavent de bestialité, mais il y a ceux qui rêvent de vous enchanter d'un romantisme qui dans ton cul se pouetise moins bien … Pardon ma verve qui dit verge a dérapé, maladroite d'un désir qui se mouille entre tes jambes, il faut nous guider, impatient, insatiable, on vise moins juste, euphorisé par tant de plaisirs, et mes doigts occupés à taper cette logorrhée, car le silence est d'orgie et ma langue soumise à tes désirs, au tressaillement sensuel de ton corps sinueux de saveurs exquises…
Chaire femme
Tu me fais rêver avec vulgarité, bander semblerait plus approprié, bien queue mal convenu d'une bienpensante qui dans ce contexte se voudrait poétique, mais la poésie prend son essence dans le talent, et le talent ne s'apprend pas, alors avec maladresse je caresse l'espoir d'une pointe d'humour bien attentionnée, qui m'occupera le temps d'un orage bien arrosé… on pourrait se méprendre quant à l'obsession que je voue aux femmes et dont mon obscénité se joue de votre nudité, pourtant mon respect qui va et vient avec délicatesse entres tes cuisses n'est plus à prouver…
Pas mal ce bouquin…
A plus les copains
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