- Et maintenant ? demanda l'homme en noir.
- Nous nous affrontons comme Dieu l'a voulu, dit Fezzik. Pas de trucs, pas d'armes, mon talent contre le vôtre.
- Vous voulez dire que vous allez poser votre pierre, moi mon épée et que nous allons nous entre-tuer comme des gens civilisés ?
Voyons le bon côté des choses, Fezzik. Nous vivons une véritable aventure, et bien des gens meurent sans avoir eu cette chance!
- Je dois être fatiguée, répondit sa fille. L'excitation, et le reste...
- Va te reposer, alors, dit sa mère. On fait des bêtises quand on est fatigué. J'étais fatiguée le jour où ton père m'a demandée en mariage.
Je m'appelle Inigo Montoya, tu as tué mon père, prépare toi à mourir.
Les habitants présents n'oublieraient jamais cet instant. Aucun d'eux n'avait jamais été si proche de la perfection, et l'immense majorité adore aussitôt Bouton d'or. Il y en eut, bien sûr, qui déclarèrent que même si elle était plutôt jolie, il fallait attendre de voir si elle avait les qualités requises pour être reine. Il y en eut certains pour être carrément jaloux. Très peu la haïrent.
Et seuls trois d'entre eux avaient l'intention de l'assassiner.
Toutes les nuits, pendant un an, il m'a répété la même chose :
"Merci pour tout, Westley, bonne nuit, je te tuerai sans doute demain matin."
Mais je dois aussi vous répéter, pour la énième fois, que la vie n'est pas juste. Elle est plus juste que la mort, c'est tout.
Il répondait toujours la même chose. "Comme vous voudrez." va cherchez ça, garçon de ferme. "Comme vous voudrez". Sèche moi ça garçon de ferme. "Comme vous voudrez."
— Assez sur ma beauté, soupira Bouton d’or. Tout le monde ne parle que de ça. J’ai un cerveau, Westley. Parles-en aussi.
— Et je ne ferai que cela, tout le reste de l’éternité, dit-il. Mais aujourd’hui nous n’avons pas le temps.
Buenos dias. Je m'appelle Inigo Montoya. Tu as tué mon père. Prépare toi à mourir.