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3,91

sur 288 notes
🤺Fan inconditionnel de roman de cape et d'épée ?🤺
😍Coeur exalté à l'évocation du grand amour ?😍
🔮Friand de quête exaltante ?🔮

Si vous faites partie de l'une ou de plusieurs de ses catégories, vous allez détester ce livre !🤪😝


Princess Bride relate la plus grande histoire d'amour ayant existé au monde. Si si, je vous le jure. Sauf que l'auteur est l'être le plus timbré au monde donc cela n'aide pas !
Bouton d'Or (non non, pas celle qui a eu une aventure rocambolesque avec 3 ours)... donc je disais Bouton d'Or est la jeune fille la plus belle de la planète (mais pas la plus intelligente... mais que voulez-vous, on ne peut pas être parfaite en tout). Bref, elle vit dans une ferme, ne se lave pas très souvent, ne prend pas soin de sa personne et aime enquiquiner son garçon de ferme. Sauf qu'un jour, elle découvre qu'elle a un coeur et qu'elle est amoureuse de ce garçon de ferme, Westley...
Westley décide de faire fortune en Amérique (oui même dans les contes on s'exile en Amérique) afin de pourvoir aux besoins de sa belle. Malheureusement, peu de temps après Bouton d'Or apprend sa mort. Écoeurée par l'amour, elle accepte après une rencontre incongrue d'épouser le prince du coin. Après 3 ans de formation à la Princess Academy (non je plaisante), elle se fait enlever par un trio atypique (un géant, une asperge et un cerveau grosso modo) qui sont eux-même poursuivi par un énigmatique homme en noir....


Sérieusement, je n'ai jamais vu le film qui a donné naissance à ce délire. William Goldman nous offre par contre un ovni qui plaira ou pas aux lecteurs. le récit est anarchique et rocambolesque avec des scènes coupées, des interludes où l'auteur vous parle de sa vie, de pourquoi il a coupé telle partie... C'est vraiment spécial à lire.
Côté intrigue, il n'y a rien à dire. Vous avez un conte mêlant aventure, amour, suspens... sauf que le tout est relaté de manière décapante et burlesque. le lecteur a le droit à tout : la belle histoire d'amour qui se voit compromise. le méchant prince, les retrouvailles, la poursuite, des morts, des monstres. Les scènes les plus palpitantes sont vicieusement épurées par l'auteur rendant le récit bancale. C'est comme si quelqu'un sautait des chapitres pour vous dire " bon dans le chapitre suivant, il y a cela qui se passe et dans le suivant ça".


L'édition Bragelonne pour les 20 ans du livre propose en plus une partie intitulée le Bébé de Bouton d'Or. Si déjà vous trouviez Princess Bride psychédélique, cette seconde partie va vous faire planer au sommet du néant. William Goldman nous relate l'enlèvement de la fille de Bouton d'Or et Westley et sa naissance... Je vous conseille de prévoir de l'aspirine pour suivre....


Au final, une lecture mitigée. J'ai aimé le livre en tant qu'objet dans son coffret collector, ses dorures, sa couverture. Par contre, le contenu me laisse sur ma faim...
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Je devais avoir 13 ou 14 ans quand j'ai vu pour la première fois le film Princess Bride (Rob Reiner, 1987). Je le connais presque par coeur, tellement je l'ai vu. Bref, cela faisait longtemps que j'avais envie de lire ce livre. Lors de mon dernier passage en bibliothèque, je l'ai vu sur le présentoir des nouveautés… J'étais tellement contente que ma fille s'est crue obligée de me demander si je me sentais bien. Elle n'a pas encore compris que les livres ont le pouvoir de rendre heureux et – apparemment – de faire glousser ^_^

C'est l'histoire de Bouton d'or et de Westley le garçon de ferme. Quand Bouton d'or lui avoue son amour, il se sent obligé de partir faire fortune afin de pouvoir l'épouser car cet amour est bien sûr réciproque. Westley disparaît en mer et Bouton d'or se retrouve contrainte d'accepter la demande en mariage du Prince Humperdinck de Florin.

Humperdinck est le vilain méchant de l'histoire, il ne rêve que de pouvoir faire la guerre au pays voisin (Guilder). Mais il n'est pas aussi terrifiant que le terrible pirate Roberts…

Après les fiançailles, Bouton d'or est enlevée par 3 brigands. Il y a Fezzik le géant, Inigo Montoya et Vizzini le Sicilien. Ceux-ci se feront ravir la belle par un mystérieux homme en noir…

Un régal !

Le film est une belle adaptation, qui est de l'auteur lui-même (il a écrit le scénario).

Il y a cependant un petit bémol. J'ai aimé moyen toutes les interventions de l'auteur tout au long du livre. J'ai aussi été déstabilisée par l'histoire du bébé de Bouton d'or en fin de volume. En fait, je pense que je n'ai pas du tout aimé cette partie.

Quoi qu'il en soit, cela reste un très bon moment de lecture.




Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) (110)
Challenge multi-défis 2018 (66)
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Un petit coup de mou ? Une baisse de moral à l'approche des vacances qui sont presque à votre portée, mais mettent un temps fou à se concrétiser ?

Ah, vous prendrez bien une bouchée de Princess Bride, alors !

Comme beaucoup, je connaissais de nom cet ouvrage qui a rencontré un certain succès en cassette vidéo (à l'époque il n'avaient pas encore inventé le DVD), avec Robin Wright dans le rôle de Bouton d'or (si, vous savez, Robin Wright, une jolie blonde qui jouait dans Santaaaa Barbaraaaaaa, qui me diraaaaaaa...vous l'avez dans la tête maintenant, ne me remerciez pas).

Princess Bride, donc, c'est l'histoire de Bouton d'or et de son grand amour, un récit loufoque et déjanté, soit-disant adaptation de William Goldman d'un roman de Morgenstern. A vous de voir si vous trouvez trace du Monsieur en question, et comme je suis sympa je vous donne un indice : Je ne sais pas ce qu'il prend au petit-déjeuner le William, mais c'est de la bonne (et quand la musique est booonne, bonne, bonne, boooonne, ah non c'est pas le même Goldman pardon, mais maintenant vous n'avez plus Santa Barbara dans la tête).

Les amateurs de fantastique se régaleront des exploits de l'Homme en noir, et ceux qui n'aiment pas seront heureux de la délicieuse caricature que nous sert Mr Goldman.

J'ai passé un excellent moment à la lecture de ce livre, entre fous-rires et petites réflexions intérieures "il est complètement dingue ce type", un moment qui détend, qui fait du bien, car finalement je trouve qu'on a trop rarement l'occasion de lire de bons livres humoristiques. Et puis il y a un je-ne-sais-quoi de nostalgique aussi, avec la lecture du roman par le père du jeune William.

A lire absolument ! (vraiment, entièrement, délicieusement...petit clin d'oeil au géant qui fait des rimes)
Lien : http://oxybeurresale.canalbl..
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Fan absolue du film que j'avais été voir à l'époque tout à fait par hasard, je me suis plongée avec bonheur dans le livre.
J'y ai retrouvé avec plaisir les personnages que j'avais aimés ou détestés et les aventures rocambolesques de notre petite équipe. J'ai aimé le livre car bien sur, il y a beaucoup plus de détails et de développements que dans le film. J'ai aussi beaucoup apprécié l'humour de l'auteur, du moins au début car j'avoue que j'ai été complètement larguée dans la dernière partie.
Je n'ai pas du tout accrochée à l'histoire du bébé et j'aurais mis une meilleure note si le livre s'était achevé au même endroit que le film.
Peu importe, j'ai apprécié cette lecture et elle m'a donné envie de revoir le film pour la Xième fois.
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Oh, la, la, fichtre de fichtre, la belle histoire !
Si-si, je ne ris pas, je me suis bien amusé avec cette lecture.
Et puis, je remercie, sincèrement, Monsieur Goldman, de ses justes conseils : sautez les parenthèses, ce que je fis, à ne pas lire par les adultes (là, je me suis posé la question : à quel âge devient-on adulte ? le suis-je déjà ? En si peu de temps, je le saurais, quand même, nom d'un petit bonhomme en bois ! L'expectative. Dois-je ou ne dois-je pas lire, la réflexion m'a fait perdre beaucoup de temps et, lumière, me revinrent en mémoire, les excellents vers de Ronsard ou de Brel, au choix : il nous fallut bien du talent pour être vieux sans être adulte. Cette phrase a empoché la mise) et je l'ai lu quand même, na !
Bouton d'Or, la Jeannie Longo du conte est passée de la vingtième à la première place des belles de l'époque, entrainement difficile, rondeurs à gommer, affinement (je sais ça fait fromage, mais quel terme employer ?), prendre un peu de poids dans la tête et, surtout, surtout ouvrir les yeux. C'est vrai, quoi, le bonheur où se trouve-t-il, hein ? Tout près de soi, toujours près de soi. C'est une constatation évidente, point besoin de courir le monde, ponant, couchant, midi, septentrion (histoire de montrer que j'ai des lettres...), point, dans le cagibi qu'il était le bonheur, garçon de ferme/Westley, superman, tablettes de chocolat, yeux de la profondeur du lac Titicaca ou de Vincennes, selon que l'on voyage ou pas, bref THE prince charmant.
Et, à partir du passage de la comtesse et du comte (l'homme à six doigts, le méchant de chez méchant, vilain fanatique et monstrueux, mais nécessaire pour l'intrigue, sans méchant point de conte, donc respect au méchant, alors, quoi, bon, j'aime mieux ça !) tout va partir frénétiquement dans une course à l'amour, la mort, la trahison, la résurrection, les marais, les pirates, les fiançailles, le mariage, l'homme miracle, la sorcière, le roi, le prince, des spadassins, un géant, un malin et des seconds et troisièmes rôles à foison. Que du beau linge, du beau monde et des aventures, je ne vous dis que ça.
Comme je n'ai point l'esprit chafouin, l'âme rébarbative, j'ai apprécié les morceaux de bravoure, lisant au premier degré (quel repos de lire au premier degré, point besoin de se contorsionner pour lire entre les lignes, de s'allonger sur le livre pour lire sous les mots, ni disséquer les phrases, un bonheur simple). Ah, ce duel, ces bottes secrètes, main gauche, main droite, tromperie, ruse et dénouement attendu bien qu'étant inattendu, me fais-je bien comprendre ? J'avoue qu'ancien champion du monde d'escrime de la rue où je vis, hummm, hummm, j'exagère un peu, du 22 de la rue ou du 21 1/2, bon, pour dire que même le nom des bottes m'étaient inconnu, donc Morgenstern devait être un sacré bretteur. le zoo, extraordinaire le zoo, la descente d'Inigo et Fezzik (leur parcours respectif, magnifiquement explicité, mérite le détour, si et je l'ai suivi le détour, bien enveloppé, rien à dire, du compact, du qui prend aux tripes, vous tourneboule les synapses, mon neurone bouleversé il fut) que l'on suit étage après étage et vous étreint comme une amante religieuse, son mâle, sans retour et pourtant, la peur au ventre, l'effroi dans les yeux, ils vaincront, poussés qu'ils sont par la suite de l'histoire. Les héros sont toujours poussés par la suite de l'histoire, l'avez-vous remarqué ? Moi, cela me surprend toujours, parce que et si le héros disait : j'arrête là, qu'est ce qu'on fait, nous, hein ? Nada, rien, on pleure, se mouche, tape du pied, cassons la télé, pas la télé ? Bon, pas la télé. le vase de la belle mère, on peut, oui, merci ! Heureusement une telle prise de position est rarissime pour ne pas dire inexistante.
Ah, que de péripéties, que d'aventures et quelle fin, le lecteur, chut, je dois pas le dire, ah bon, pourquoi, le suspense vous dites, bon, donc, dénouement à vous de lire et à votre convenance personnelle.
Franchement, cette lecture ne m'a pas pesée, simplement parce que je m'y attendais et que j'ai ouvert les yeux intérieurs de mon esprit et laissé venir le récit comme je voulais le recevoir, c'est-à-dire, comme une histoire pour enfants, un conte qui allume une petite étoile dans les yeux de nos chéris, les endort dans un sourire béat de satisfaction et de bien être. Morgenstern ne veut-il pas dire l'étoile du matin ? Elle sera celle du soir pour mes petits-enfants, qui, cette matière aidant, Princess Bride, je l'espère, auront des regards illuminés de bonheur dans leur pré-sommeil.
Lecture de grand-père mais lecture quand même.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Princess Bride, c'est d'abord un film qui m'a marqué et qui a marqué la pop-culture. du coup, j'ai acheté le livre quand je l'ai vu, errant dans les, enfin, le rayonnage fantasy de la boutique du coin. Une jolie couverture des éditions Bragelonne, nous voilà partis pour une histoire d'amour, de cape et d'épées.

Ce qui surprend dans un premier temps, c'est la façon dont William Goldman utilise son média. Il n'hésite pas à interrompre le récit pour nous partager ses pensées. Car ce n'est pas lui l'écrivain originel de l'oeuvre, mais l'éminent Morgenstern (fictif en réalité). C'est un procédé narratif qui ne plaira pas à tout le monde, mais j'ai trouvé ses interventions rafraîchissantes, avec ce qu'il faut d'humour et de sarcasme.

Ce fut également un plaisir de retrouver les personnages qui hantaient mon imaginaire. En particulier Inigo Montoya, le fougueux hispanique en quête de vengeance et le géant Fezzik. Ils sont plus attachants que jamais. En réalité, Princess Bride confirme avec brio une pensée que j'avais formulée il y a bien longtemps lors de mes précédentes lectures. L'archétype est un outil puissant. Bien utilisé, il crée les personnages les plus présents dans l'imaginaire populaire. Mal utilisé, il devient le cliché, créature insipide qui hante les cauchemars des lecteurs. Princess Bride en tire avantage en créant des personnages sympathiques, même les les vils, que l'on peine à quitter.

Il y a peu de temps mort dans Princess Bride, les aventures s'enchaînent entre enlèvements, rongeurs de taille inhabituelle et duels flamboyants. L'humour est très présent, je me suis surprise à glousser devant certains dialogues piquants entre Westley et Inigo ou les délire de Max le miracle. On ne s'ennuie jamais réellement, même la niaiserie nous semble soudainement charmante.

En somme, Princess Bride est un bijou d'humour et d'aventure que j'ai beaucoup apprécié. Un feel-good book avec de l'action et de l'amûûûûr.
Lien : https://lageekosophe.com
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(...) Etait-il vraiment nécessaire que je vous fasse un résumé de cette histoire? Parce que si vous ne connaissez pas le livre, vous connaissez probablement le film? Si ce n'est pas le cas, c'est le moment de réparer cet oubli! Surtout que c'est le genre d'histoire qui se prête bien à la période de Noël à mon avis 🙂

Bon, honnêtement (et c'est assez rare pour le souligner), je préfère le film. Pas que le livre soit mauvais, bien au contraire. Mais l'auteur ne se contente pas de raconter ce qu'on voit dans le film. Il explique que cette histoire est celle écrite par un écrivain florin du nom de Simon Morgenstern et qu'il s'est contenté de l'abréger pour le confort du lecteur. Ce qui fait qu'il met un temps fou avant d'en venir à l'histoire elle-même et qu'il digresse souvent. C'est quand même amusant à lire, mais franchement, c'est l'histoire de Bouton d'Or et Westley, d'Inigo, de Fezzik et de leurs aventures, qu'on a envie de lire ^^ Bref, le film est assez fidèle au livre, mais il tranche dans le vif en nous épargnant beaucoup de blabla. Dans les deux cas (qu'on lise le bouquin ou qu'on regarde un écran), on a un sourire plaqué sur la figure du début à la fin, du moins quand on est pas en train de rire 🙂

Parce que l'histoire est très chouette, déjà. Au programme: de l'aventure, du Grand Amour, de la vengeance, des bastons, des trahisons, etc. Et aussi, de l'humour. Beaucoup d'humour. On rit très souvent, que ce soit avec le livre ou avec le film. Répliques et situations très drôles, protagonistes hilarants, même ceux dont on aurait pu penser au départ qu'ils seraient ennuyeux. Il y a là-dedans des trouvailles géniales et des personnages inoubliables.

Le livre développe davantage certaines choses par rapport au film. le passé de Fezzik et Inigo, par exemple, ou encore la personnalité d'Humperdinck. Il y a aussi beaucoup de détails supplémentaires et, s'ils ne manquent pas au film, on prend plaisir à les découvrir.

Une excellente lecture, qui m'a donné une pêche d'enfer. Une semaine après l'avoir refermé, je me marre toujours comme une idiote rien que d'y penser 😆 Mon conseil: regardez le film. Il vous donnera envie de lire le livre dans la foulée 🙂
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Depuis le temps que j'avais craqué sur cette édition collector, j'ai enfin pris le temps de le lire. (merci au challenge de septembre le mois américain sur insta)
Et comme toujours dans ce cas: mais pourquoi je ne l'ai pas lu avant?
Alors certes, je connais le film par coeur, mais le livre, si il n'apporte pas beaucoup d'éléments nouveau, mérite d'être lu. Tout d'abord pour le plaisir de retrouver tous ces personnages hauts en couleur, ensuite pour prolonger, allonger le plaisir de l'histoire.
Présenté comme une version abrégée d'un livre ancien, l'auteur entrecoupe l'histoire de ses réflexions et des anecdotes qui entourent l'émergence de cet ouvrage en s'adressant directement au lecteur. Pourtant cela ne nuit pas au rythme de l'histoire. Tous les codes du conte, du roman d'aventure et de cape et épée sont là et c'est impossible de le lire sans prendre l'accent espagnol quand Inigo Montoya déroule sa célèbre présentation ("Bonjour, je m'appelle Inigo Montoya! Tu as tué mon père! Prépare-toi à mourir!) (et pendant que j'écris cette phrase, ma fille la lit par dessus mon épaule en essayant de prendre l'accent. oui! j'ai contaminé toute ma famille et j'en suis fière :).
Bref, si vous n'avez pas lu ce monument de littérature jeunesse, si vous connaissez le film par coeur ou même si vous n'en avez jamais entendu parler, lisez ce livre!

challenge mauvais genre 2019
challenge multi défis 2019 item 10 un livre au format original
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Si je n'avais pas vu le film une bonne centaine de fois étant plus jeune, je ne pense pas que j'aurais acheté cet ouvrage au résumé mièvre à souhait.
L'histoire? Un valet de ferme du nom de Westley tombe éperdument amoureux de Bouton d'or, une jeune fille magnifique (mais stupide... y'a une justice!). Lorsque celle-ci est enlevée par trois brigands, le beau et courageux Westley va tout faire pour la retrouver.
Classique me direz-vous. Et pourtant, on s'aperçoit très vite que ce livre, présenté comme un texte abrégé du chef-d'oeuvre de S. Morgensten (un auteur fictif en réalité), se joue des codes pour nous entraîner dans des aventures rocambolesques.

Au programme: duels à l'épée, rencontre avec un géant excellant dans l'art de la rime, marais de feu, combats contre des RDTI (Rongeurs de Taille Inhabituelle), machine de torture, potion magique, bateau pirate... et j'en passe!
L'humour se mêle à la fantaisie et on entre facilement dans cet univers magique où le ridicule côtoie le romantisme.

Mais, car il y a un mais, le style de l'auteur est assez déroutant. William Goldman interrompt régulièrement le récit pour partager des anecdotes ou exprimer un jugement sur l'oeuvre du prétendu auteur Morgenstern. Ces interventions, quoique amusantes, sont un peu trop nombreuses à mon goût et ralentissent le rythme.
Si la mise en abyme fait partie intégrante du récit, l'auteur passe souvent trop de temps à nous expliquer qu'il a abrégé l'oeuvre originale (la sienne en fait puisque Morgensten n'existe pas). Ce faisant, il délaisse l'intrigue, résume certaines scènes, limite les descriptions voire gâche le suspense. Tout cela est volontaire mais pas toujours très agréable.
Quant à la fin, abrupte, je l'ai trouvée décevante (et la suite, "Le bébé de Bouton d'or", franchement inutile).

Princess Bride est une lecture divertissante et pour le moins originale mais, une fois n'est pas coutume, j'ai préféré le film, très fidèle au livre (William Goldman en est le scénariste) mais beaucoup moins bavard.
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Challenge Variétés 2015
Catégorie : Un livre choisi pour sa couverture

Film culte de 1987, "Princess Bride" a longtemps été un roman introuvable en France, en tout cas pour moi. Après de longues recherches infructueuses, c'est l'initiative de Bragelonne de fêter les 40 ans du livre qui m'a enfin donné l'occasion de le découvrir.

Comédie fantastique, parodie, "Princess Bride" s'amuse gentiment des codes du genre pour nous proposer une histoire délectable. Des personnages haut en couleur, une histoire d'amour épique, un monde plein de surprises et de dangers, bref autant d'éléments qui raviront les amateurs du genre.

Si le film m'avait d'emblé conquis, ce n'est pas le cas de sa version romancée. Les 45 premières pages d'introduction de William Goldman sont laborieuses malgré quelques passages amusants. Je n'ai retrouve mon véritable plaisir qu'avec le premier chapitre intitulé "La fiancée". A part ça, on retrouve tout ce qui a fait le film et plus encore !

En plus de revivre le film dans son intégralité, le roman approfondi beaucoup d'éléments dont le passé des personnages. C'était une de mes principales attentes en me procurant ce livre et je suis comblé. Mieux encore ! La fin n'est pas tout à fait la même puisque si la version cinématographique se conclut sur un happy ending, le livre, lui, s'achève sur un suspense intenable. Heureusement, "Princess Bride" a eu une suite : "Le Bébé de Bouton d'or", également abrégée ici (et pas qu'un peu !) par William Goldman.

Un roman qui a su satisfaire mes attentes juste dans sa belle édition reliée chez Bragelonne.
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