Il s’agit dans ce livre de la destinée d’un citoyen français d’origine allemande et de confession protestante que Hitler fit juif.
Ce mot, d’emblée éclatant de sens et d’apparence, est l’un de ces mots de base, pas très nombreux, sur lesquels jamais personne ne se trompe, mot d’immédiate reconnaissance, mot qui ne trompe personne
Ils sont « désignés » sans rien savoir de cette désignation, désignation qu’ils ne peuvent pas démentir puisque, justement, il n’y a rien à démentir
Ils avaient l’exorbitante prétention d’être simplement des êtres humains, libres de leurs opinions, libres d’appartenance forcée
La désignation établit celui qui est désigné dans le dénuement verbal, dans l’indémontrable identité
l’exil est très particulier, sans attente, il retranche une partie de l’horizon
L’appartenance, en tant que « contrainte à penser, fait obstacle à la pensée autonome
Chacun est en droit de récuser toute identité imposée et non choisie