AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Elouan00


Dans une entrevue à la Librairie des Signes, Markowicz disait que la littérature russe était une littérature de barbus, c'est-à-dire une littérature qui vous apprend comment vivre... voilà une bien bonne occasion de le vérifier avec cette bande de personnages partis, bon gré, mal gré, dans une folle excursion, envers et contre toutes les intempéries possibles. Une "terrible maladie" née de l'angoisse de l'inertie, de la fatigue, de la mort. Pour eux, le vrai malade n'est autre qu'un personnage précurseur d'Oblomov, Tiajelenko.

On ne peut s'empêcher d'avoir un doute quand ce dernier n'en est qu'à envisager de se reposer sur l'autre flanc – l'effort est décisif –, quand le narrateur alarmé surgit chez lui pour lui décrire la bougeotte frénétique de ses amis. le récit ressemble à une farce ironique, Gontcharov retourne un état que connaissait la société pétersbourgeoise à son époque, à savoir une langueur chronique.

C'est aussi bref que léger, peut-être pas inoubliable, je me souviens de ce que l'angoisse du vide avait fait d'Hamm chez Beckett, une corrosion qui demeure...
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}