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Critique de Albounet


Décrit comme le parangon du réalisme socialiste , Maxime Gorki m'a toujours paru comme un écrivain à part dans la littérature russe.
Proche du pouvoir soviétique, au rebours de certains de ses pairs qui passaient des années de leur vie dans une geôle ou un bagne (Boulgakov , Dostoievski ou Soljenitsyne par exemple) , l'auteur de la Mère s'attache à peindre les réalités d'une Russie à l'aube du XXe siècle.
Paul-le-Malchanceux s'inscrit parfaitement dans cette entreprise.
Ce récit décrit en fait trois relations.
La première est celle que lie Aréfi Guibly , (l'homme qui recueille le héros) et Paulot (ce fameux héros) , relation que l'on ne peut qualifier de paternelle et moins encore d'amicale.
La seconde est celle qui décrit la passion de Paul pour Nathalie, un personnage dont les contours flirtent avec ceux de Manon Lescaut.
La troisième est celle qui unit le lecteur au narrateur.
Ce dernier n'hésitant pas à nous interpeller par des considérations sur l'amour, la littérature ou bien même sur le comportement des protagonistes.
En fait ce roman est le récit d'un garçon à qui rien ne sourit et qui peine à trouver sa place dans une société dans laquelle la vodka sert d'exutoire pour oublier sa misère.
Roman de jeunesse de l'auteur plutôt agréable à lire mais qui risque de ne pas faire partie de mes lectures de l'année.
A lire pour se faire une idée de l'oeuvre de Maxime Gorki.
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