La lecture du Château d'Argol est en voyage dans mes souvenirs d'enfance, dans ces lieux qui m'oppressaient par leurs immensité, lenteur et silence. Décidément,
Julien Gracq a(vait) la magie de l'écriture qui emprisonne le lecteur dans l'histoire qu'il raconte. A la fin, on retrouve le soleil, le coeur se libère de cette sujétion sourde, mais tellement heureux d'avoir lu ce court roman (moins de 200 pages). Que dire du plaisir sensuel de libérer les pages, non massicotées, à la lecture ? Je ne sais pas si les dernières éditions de ces oeuvres ont su conserver cette originalité suprême.
Commenter  J’apprécie         30