Les stars passaient, comme le parfum du jour. De jolis garçons devenaient objets de rumeurs et de calomnies. Des femmes superbes arrivaient quotidiennement par camions entiers. Ici, à Hollywood, une seule chose comptait : l’argent.
L'argent, c’était le pouvoir. Les starlettes découvraient bien vite qu’il valait mieux fréquenter les gros bonnets que les jolis cœurs.
Mieux valait jouer le rôle d’un homme qui se préoccupait davantage d’une vie humaine que des bénéfices publicitaires.
On tue pour voler, par jalousie, par peur. Le mobile du crime doit être élucidé devant un tribunal, sauf lorsqu’on a affaire à un psychopathe. Et encore. Ils ont leurs raisons aussi. Plaisir sexuel, goût de la violence, ivresse du pouvoir sur autrui, ces sortes de choses.
– Les scandales ont du bon, tu sais. Le public adore toutes ces histoires de qui fait quoi avec qui.
– Je ne te parle pas des aventures sexuelles des vedettes, mais de scandale autour d’une mort, et je ne pense pas que tu veuilles revoir ton feuilleton sali par ce genre de chose.
Qu’une femme adulte ait peur des ombres, peur du noir, peur d’un souffle de brise estivale, c’était grotesque.
Jamais elle n’aurait dû se marier. Les hommes n’étaient que des traîtres et des égoïstes qui se servaient des femmes. Pas un pour racheter l’autre. Elle avait donc appris à se servir d’eux en retour. Avait même tiré profit de l’échec cuisant essuyé des années plus tôt dans un moment de faiblesse. Et à plusieurs reprises !