Documentaliste à l'université de Princeton, Anna se rend dans une maison de retraite pour tenter de convaincre Adèle, la veuve du grand mathématicien
Kurt Gödel, de lui confier les archives de ce dernier. Mission difficile, car la veuve ne se laisse pas facilement amadouer. Entre elles nait petit à petit une complicité, nourrie de leurs histoires respectives.
La Déesse des petites victoires est un roman où, chapitre après chapitre, on alterne entre la biographie de Kurt Gödel, racontée par la voix de son épouse, et la vie d'Anna, qui présente, à des dizaines d'années d'intervalle, quelques similitudes avec celle d'Adèle.
Yannick Grannec, par cette biographie romancée du grand mathématicien, proche ami d'Einstein, nous permet d'appréhender le monde des mathématiques comme a dû le faire Adèle Gödel, ancienne danseuse de cabaret, entrée petit à petit dans ce monde si pointu de la science. Ce roman se lit facilement, même si certains passages sont plus ardus et un peu trop longs parfois, comme ces conversations d'après dîner entre
Albert Einstein,
Kurt Gödel, Robert Oppenheimer et
Oskar Morgenstern. On en ressort un peu plus savant, tout en ayant passé un moment agréable.
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