Citations sur Gone, tome 4 : Épidémie (47)
Je t'aime, Astrid. Quoi qu'il arrive, je t'aime.
Jack n'aimait guère les longues expéditions dangereuses en pleine nuit. Il ne les aimait pas davantage pendant la journée, à vrai dire. Lui, ce qui l'intéressait, c'était de passer son temps dans son lit à bouquiner.
Ce n'était qu'une question de temps avant que tous les autres découvrent qu'il existait un moyen de quitter la Zone. La porte de sortie se trouvait juste sous leur nez, allongée à quelques pas d'Astrid.
Un simple meurtre ...
D'autres qu'Astrid avaient vu la même chose qu'elle ce jour-là sur la falaise, lorsque le cerveau du petit Pete avait disjoncté après la perte de son jeu vidéo débile.
Un simple meurtre ...
Si Dieu veut empêcher le mal mais ne le peut, alors il n'est pas omnipotent.
S'il le peut mais ne le veut pas, alors il est malveillant.
s'il le veut et le peut, alors d'où vient le mal ?
S'il ne le peut ni ne le veut, alors pourquoi l'appeler Dieu ?
(p. 416, Chapitre 33)
- Tu as rencontré Dieu dans une grotte ?
Elle sourit d'un air extasié en découvrant les fils tordus de son appareil dentaire.
- Il m'a expliqué Son grand projet.
- Vraiment ?
- Son heure est venue. Tout ça... (Elle ouvrir grand ses bras.) C'est comme... comme un oeuf, Sam. Et Il doit naitre de cet oeuf.
- C'est un poussin ?
- Tu sais nager ?
- Évidemment ! répliqua-t-elle.
Il se tourna vers Jack et Toto.
- Et vous, vous savez nager ?
Ils hochèrent la tête, non sans appréhension.
- Mais il fait noir, protesta Jack.
- Et alors ?
- Qui sait ce qui se cache sous la surface ?
- Les truites et les perches ne mangent pas les petits enfants.
- C'est ça, et les serpents ne volent pas.
La maison résonnait comme un tambour frappé par des dizaines de baguettes.
- Tu sais, je suis un peu déçue, lança Brianna.
Dans une situation comme celle-là, Sam aurait trouvé un plan.
Napoléon s'était autoproclamé empereur, de même que Michael Jackson s'était consacré "roi de la pop". Bizzarement, pour devenir roi, il fallait se couronner soi-même avant de convaincre les autres.
attre son fouet sur Jack, qui reculait lentement.
Orc poussa un rugissement de douleur. Les créatures de Drake se bousculaient pour l'atteindre.
- Tu as été très courageux tout à l'heure, sur le lac, poursuivit Drake d'un ton moqueur.
Encore quelques pas et Jack serait à sa portée.
- J'ai juste...
Jack s'interrompit et fixa un point derrière Drake en ouvrant de grands yeux étonnés. Drake se retourna et Jack en profita pour se jeter sur lui. Rapide comme un serpent, Drake fit volte-face mais reçut en plein visage un coup d'une violence stupéfiante.
Quand il se releva, il s'aperçut qu'il avait fait un vol plané d'une dizaine de mètres. Il se frotta le menton.
- Bien joué, Jack. Je suis impressionné. Tu aurais pu me tuer. Enfin, si je n'avais pas été immortel.
- Ils nous suivrons, objecta Jack.
- Ils essaieront. Mais ce sont des insectes, pas des chiens de chasse. Je doute qu'ils puissent déceler des traces de pas une fois la nuit tombée.
- Il n'en est pas sûr, intervint Toto.
- Non, c'est vrai, admit Sam.
- C'est vrai, répéta Toto.
Puis, se tournant vers son ami imaginaire, il ajouta :
- Il est déroutant.