Michel Vaillant - Saison 2, tome 6 : Rébellion

Encore un excellent album pour cette nouvelle saison de Michel Vaillant, qui s'ouvre sur une scène très triste et s'achève sur une image terrible et un suspens insoutenable.
La famille Vaillant est déchirée après la mort de Jean Pierre.
L'écurie est de retour aux 24 heures du Mans avec une voiture révolutionnaire qui allie les avancées technologiques des uns et des autres, ce qui génère des désaccords dans la troisième génération.
Seul rayon de soleil dans ce tome assez sombre : l'arrivée dans la série de la pétillante Elsa Tainmont, pilote québécoise envoyée par Steve pour être la coéquipière de Michel.

Le deuil frappe la famille Vaillant. On n'est pas habitué à ces images très noires dans les albums de Michel Vaillant. C'est d'autant plus justifié qu'une fracture coupe la famille en deux.

Marc Bourgne et Benjamin Benéteau démontrent leur grand talent de dessinateurs alors que Philippe Graton et Denis Lapière rivalisent d'imagination pour corser le scénario, allant de rebondissement en rebondissement.
Pourtant, la compétition automobile reprend le dessus avec des essais pour les 24 H du Mans. Jean-Michel est très nerveux, ne supporte aucune contrariété, surtout l'absence de Jean-Pierre, son père. On apprend qu'une enquête est en cours, en Suisse… Cela devient intenable !
Heureusement, débarque une belle fille rousse, Elsa Tainmont, une Québécoise, adepte des techniques orientales pour se ressourcer. C'est Steve Warson qui l'envoie pour être la coéquipière de Michel aux 24 H du Mans.
Cette présence est d'autant plus insolite qu'Elsa se présente, au Mans, avec, dans les bras, Georges, son bébé qu'elle allaitera en pleine course ! Malgré ces sourires, les choses s'aggravent : jalousies, suspicion et… Rébellion.
Quelle bagarre sur la piste du Mans mais quelle terrible fin !

Vivement le prochain album !
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J'ai vraiment apprécié ce tome-ci car j'ai retrouvé tout ceux qui faisait le succès des premiers Michel Vaillant. Un tome concentré autour d'une seule course, qui est palpitante de la préparation à l'arrivée, avec en toile de fond un suspens supplémentaire à cause d'un problème extérieur à la course le tout avec des dessins splendides, en gros tous les ingrédients qui ont fait le succès des grands classiques de Michel Vaillant.

La famille Vaillant a perdu son entreprise, suite à une opération commerciale hasardeuse de la part de Jean-Pierre. Qui a choisi de se donner la mort. Heureusement il leur reste encore la marque Vaillante, et la famille espère bien pouvoir redonner son prestige à ses voitures. Entre le nouveau moteur de Jean-Pierre et le nouveau châssis de Patrick, tous les espoirs sont permis. La famille se lance donc dans les 24h du Mans. Enfin, tout la famille, pas tout à fait. En effet la police suisse indique à la veuve et au fils de Jean-Pierre qu'ils ont trouvé des marques suspectes sur sa voiture. le suicide n'en serait peut-être pas un.

Classique BD sportive mais pas si classique car cette deuxieme saison confirme qu'elle est plus adulte que les BD initiales : La rebellion de la troisieme génération, les sentiments de Michel envers une autre que Françoise, les démélés financières de papa et Jean-Pierre qui pour le moment se terminent mal, et la ... de Jean-Pierre (du rarement vu sur ce type de BD)!
La famille risque d'imploser...
Beau dessin classique lui aussi.
Bref à suivre.

Les albums de cette série traversent le temps en s'adaptant à chaque époque. Des années 50 aux années 2000 (et oui, il y a maintenant des téléphones portables et des drones...), les voitures de course ne sont pas les seules à évoluer. Cela fait une drôle d'impression de voir les personnages emblématiques de la série avoir des enfants, vieillir, et même mourir... Ainsi, elle a bien changé la jeune Agnès depuis l'album "Le grand défi" (1959). L'histoire plus sombre (le clan familial se déchire), et les dessins encore plus réalistes confirment le renouvellement intelligent de la série. A noter que l'album se termine sur un suspense insoutenable.