Le dernier Grand Prix de la saison se déroule à Adelaide en Australie, et le titre va se jouer entre Vaillante, Williams-Renault et Benetton. le suspens est à son comble, et même Henri Vaillant a fait le déplacement pour assister à la course.
Dans les stands, les équipes se préparent pour les essais, mais des sabotages commencent à avoir lieu chez les adversaires de l'écurie Vaillante, sur qui se portent les soupçons.
Henri et Françoise Vaillant vont donc tenter de mener leur enquête pour disculper la famille, mais cela ne sera pas sans risque.
Le scénario est bien conçu avec une intrigue originale et plus de suspens que d'habitude.
J'ai bien aimé aussi le rôle un peu plus important accordé à Henri Vaillant, et surtout à Françoise qui sort enfin de sa passivité (on retrouve la Françoise des premiers albums avant son mariage, et cela préfigure son rôle dans la nouvelle série).
La scène finale est également assez touchante avec une réapparition surprise.
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"Paddock"
Cet album est placé sous la volonté de moderniser la série. Dans un premier temps, la série nous plonge en immersion dans le paddock, la vie et l'univers des mécaniciens.
Henri Vaillant va lui-même mener l'enquête pour démasquer un saboteur rôdant parmi le personnel du paddock.
La série, qui trouve du renouveau et de la fraîcheur, étoffe des personnages historiquement neutres et flegmatiques.
Nous replongeons en 1994, année qui a vu la disparition simultanée de Ratzenberger et de Magic Senna. La F1 ayant perdu son enfant chéri, devra trouver un nouvel héros à idolâtrer. La saison sera tendue jusqu'au bout, jusqu'à ce Grand Prix d'Adélaïde qui est justement la scène du sabotage. Durant ce Grand Prix, Schumacher gagnera son premier titre en commettant l'irréparable. Au 36e tour, sous la pression de Hill, Schumacher se loupe en prenant le virage serré qui mène à Flinders Street. La Benetton touche le muret puis revient en piste juste sous le nez de Hill. L'Anglais voit là l'opportunité tant espérée de prendre la tête : à l'entame du court droit à 90° qui suit, il se porte à la hauteur de son adversaire et se jette à l'intérieur. Mais Schumacher prend le virage comme si Hill n'était pas là. le choc est instantané : la roue avant-gauche de la Williams harponne le ponton droit de la Benetton qui se soulève, retombe au sol et termine le nez dans la barrière de pneus. Schumacher quitte son habitacle, livide, croyant avoir perdu le championnat. Mais Hill regagne les stands au ralenti ! En tout cas, l'abandon de la deuxième Benetton offre à Williams le titre mondial
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Je n’ai pas les moyens de penser au sport, moi. Je dois vendre ! Je suis ici pour le groupe Vaillante, pour nos usines, nos milliers d’ouvriers et d’employés ! Tu gagnais par goût du sport, moi je dois gagner pour survivre !
Séance de photogravure pour le livre Carnets de la ZAD de Philippe Graton.