Réfugiés

A la base peu convaincue, lu a 4 " yeux" avec mon fils....quelle baffe! Un livre magnifique, poignant, terrible! A chaque époque son lot de malheurs , de guerres, de familles déchirées . Ces 3 enfants en sont une truste preuve, un récit mène d'une main de maître, même les passages d'une époque a une autre sont réussis et une FIN , quelle fin qui vous laissera les yeux humides . A lire et a faire lire

Trois histoires entrelacées qui vont faire écho aux réfugiés de part le monde.
Nous suivons trois familles contraintes au départ à des moments différents de l'Histoire.

Joseph fuit avec sa famille juive l'Allemagne nazie, il erre en 1939 sur un bateau à la recherche d'un port d'accueil et a l'espoir d'être accueilli avec ses parents et sa petite soeur à Cuba.

Isabel va fuir Cuba avec ses parents et ses voisins pour espérer une vie meilleure aux Etats-Unis. Mais la fuite en 1994 est en partie improvisée, l'embarcation pour le moins artisanale et les conditions d'accueil sont drastiques.

Mahmoud fuit la Syrie en 2015 avec ses parents et ses petits frères et soeurs, suite à l'écroulement de leur maison. La guerre les pousse vers l'Europe.

Dans les trois cas, le voyage est périlleux et tous ne ressortiront pas vivants de leur terrible épopée...

Un roman qui évoque la détresse et le courage de ses enfants portés vers d'autres rivages suite à l'écroulement de leur univers.

Inspiré de faits réels, il apporte en annexe des précisions utiles à la compréhension du récit.

Un ouvrage utile afin de remettre en perspective les discussions actuelles sur les migrants et réfugiés.

Donner des noms à des destins personnels humanise ceux qui sont parfois ressentis en Europe aujourd'hui comme un flot voire un danger.

A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Si ce livre est une fiction, l'auteur s'est servi d'histoires et de personnes qui ont réellement existés.
Alan Gratz mêle 3 histoires de 3 adolescents de 12 ans à 3 époques différentes. Toutefois si les lieux et les époques différent, ces 3 histoires ont de multiples points communs : la fuite, l'errance, la perte d'un membre de la famille, la peur, la violence ou la faim décrient avec justesse.
Josef en 1939 à Berlin : parce qu'il est juif, son père est emmené après la nuit de Cristal à Dachau. Il est finalement libéré mais a l'obligation de fuir l'Allemagne. C'est l'histoire de cette fuite à bord d'un bateau le Saint Louis en partance pour la Havane qui leur a accordé un visa. Finalement Cuba va refuser de les accueillir….
A Cuba en 1995, la population meurt de faim et est opprimée. Deux familles profitent d'une permission par Fidel Castro de quitter le pays pour s'embarquer sur une barque de fortune. Atteindront-ils leur eldorado les États-Unis « El Norte » ?
Alep en 2015, Mahmoud échappe de justesse lui et sa famille à une bombe. N'ayant plus de toit et poussée par la peur la famille décide de quitter la Syrie pour l'Allemagne qui accueille des réfugiés. Leur voyage va être long et très difficile.
L'auteur arrive à mêler astucieusement les 3 histoires : le grand père cubain a connu le bateau Saint Louis et se rappelle que lui n'a pas bien agi à l'époque et va donc se sacrifier tandis que Mahmoud et sa famille vont être accueillis par une rescapée de la Shoah.

L'idée d'Alan Gratz est intéressante, faire le lien entre les destins tourmentés de 3 enfants et leur famille en exil qu'ils soient nés en Allemagne, à Cuba ou en Syrie. On suit ainsi des histoires à travers le temps de chapitres en chapitres, alternés entre les récits de Josef, juif allemand persécuté par les nazis qui cherche à gagner Cuba en bateau en 1939, Isabel, jeune cubaine qui tente la traversée en embarcation de fortune pour prendre pied en Floride en 1994, Mahmoud, jeune syrien qui fuit la guerre civile et sa ville d'Alep pour entamer un dangereux voyage jusqu'en Allemagne en 2015. Tous ces récits - de fiction - sont nourris d'événements dramatiques ayant réellement eu lieu et cela devrait leur donner de la puissance. Ce n'est pourtant pas ce que j'ai ressenti à la lecture de ce roman dont l'écriture m'a laissé de marbre malgré les destins tragiques des trois familles. J'ai eu le sentiment d'être pris par la main pour me contraindre à m'émouvoir et je n'ai pas aimé cela. Mais peut-être est-ce le dispositif narratif qui m'a bloqué, le cheminement avec les personnages étant sans arrêt interrompu (les chapitres sont très courts avec une volonté exacerbée de faire du page turner), j'ai eu beaucoup de mal à me laisser embarquer dans le roman et au lieu d'être ému, j'ai parfois été agacé par le trop de. Une chose est sûre, j'ai lu achevé le roman parce que je le devais, mais cela m'a pris du temps, ce qui n'est jamais bon signe...

En traitant de l'Allemagne de 1939, de Cuba de 1994 et de la Syrie de 2015, Alan Gratz offre un récit garant d'intensité à ses lecteurs. Les trois jeunes personnages, vivant tous une terrible tragédie personnelle et sociale, doivent faire face à des défis difficilement imaginables pour de jeunes occidentaux du 21e siècle. Pensons seulement aux périples navals des personnages : Josef sur un bateau nazi; Isabel en chaloupe dans l'océan; Mahmoud dans un pneumatique qui ne résistera pas sur la Méditerranée. le roman devient ainsi poignant, effrayant, mais aussi captivant. Et si ces éléments de l'histoire peuvent parfois être complexes à aborder, les non initiés peuvent compter sur plusieurs explications, bien intégrées aux récits, afin de comprendre les bases des trois conflits. Par exemple, Josef apprendra bien vite les conséquences qu'auraient pu impliquer sa décision de se promener dans un train sans son brassard juif.

Les courts chapitres du roman sont tous construits autour d'une péripétie principale, racontée en quelques pages seulement, et terminant généralement par un suspens à suivre deux chapitres plus loin. Au début, cela peut être essoufflant et mêlant, puisque le lecteur connait encore peu les personnages. Mais en progressant dans sa lecture, il remarquera certains échos entre les histoires. D'abord discrets et secondaires, ceux-ci se révéleront de plus en plus forts au fil des pages. Quant à la finale, elle m'a bien surpris et touché : les trois aventures des réfugiés, malgré le temps et l'espace qui diffèrent, malgré tout ce qui semble les séparer, malgré les origines juives de Josef, celles, catholiques, d'Isabel et celles, musulmanes, de Mahmoud, finissent par se recouper habilement.

Ce qui frappe dans ce livre, c'est à quel point l'humanité n'a pas appris de ses erreurs dans le dernier siècle. L'oppression continue, le mépris continue, le racisme continue. Réfugiés est un roman jeunesse qui, par les injustices et les tragédies abordées, propose une critique sociale assez dure de notre monde et de l'hypocrisie de certains systèmes envers les plus vulnérables. Mais au final, le lecteur réalise aussi que la bonté et la soif de paix est au coeur des préoccupations de plusieurs, et ce, même dans des systèmes oppressifs.

Pour clore son livre, l'auteur propose quelques intéressantes notes historiques qui permettent de peaufiner nos connaissances sur ces trois tragédies et termine avec une invitation à l'action pour aider les réfugiés actuels, malheureusement encore extrêmement nombreux en 2018.

En bref, Alan Gratz a écrit un livre qui saura captiver, révolter, toucher, éduquer et interpeller les enfants qui le liront.

Lisez ma critique complète ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=2024
Lien : http://sophielit.ca/critique..

Plutôt que de lire un chapitre après l'autre et de passer d'un parcours de réfugié à un autre, j'ai choisis de lire l'un après l'autre chacun des 3 destins proposés par l'auteur américain Alan Gratz. Celui de Joseph d'abord, qui en 1939 fuit avec ses parents et sa petite soeur le nazisme sur le paquebot "Le Saint Louis" à destination de Cuba. Celui d'Isabel ensuite qui avec sa famille et ses voisins se lancent, en 1994, dans une embarcation de fortune dans le détroit de Floride pour rejoindre la côté des Etats-Unis. Puis enfin celui de Mahmoud qui quitte avec ses parents et son frère, en 2015, sa ville natale Alep détruite pour tenter de rejoindre l'Allemagne.

Alan Gratz, dont les récits sont basés sur des fait historiques réels, nous fait partager avec un grand sens de réalité, le sort de ces jeunes réfugiés et de leur famille, confrontés à l'incompréhension, à la colère, à la peur, la leur et celles des autres, et qui n'ont pas d'autre choix que de laisser leur vie antérieure derrière eux pour tenter de sauver leur vie.

Trois destins de jeunes gens, à trois époques différentes : cela nous rappelle que le destin d'exilé est universel, et que dans chaque pays, à différentes époques et pour différentes raisons, nous sommes susceptibles de devoir partir, pour protéger nos vies.
Ces trois récits sont bien menés et suscitent l'intérêt du lecteur. Un thème revient d'un récit à l'autre : la frilosité des dirigeants des pays d'accueil. Il y a aussi de l'hospitalité qui se développe, mais c'est rarement suffisant pour faire face aux besoins des réfugiés. Par exemple cette scène surréaliste dans laquelle Isabel, jeune cubaine fuyant le régime castriste, approche sur une embarcation des merveilleuses plages des Bahamas... sur lesquelles se baignent de riches vacanciers, qui pourraient aussi bien vivre sur une autre planète tant leur quotidien est éloigné de celui d'Isabel et de ses proches ! le contraste est alors saisissant.
Une lecture qui me semble nécessaire.

A la base je ne lisais pas ce livre de mon plein gré. Mais au fur et à mesure du livre j'ai commencé à vraiment prendre du plaisir à le lire et à l'apprécier. J'avais le choix, je n'étais pas obligé de choisir celui-ci, il y avait plein d'autres livres mais si j'ai choisi ce dernier c'est le fait de suivre 3 histoires différentes en apparence mais finalement liées.

Je trouve qu'il se lit très facilement et rapidement malgré sa taille et pourtant je ne suis pas lecteur du tout, il est donc abordable par tout le monde. Il se lit rapidement car il n'y a pas de longs moments où rien ne se passe car le fait d'avoir trois histoires nous permet de toujours avoir une certaine forme de dynamisme. Les petits extraits des trois personnages qui se suivent ne sont pas trop pour que cela devienne ennuyant mais pas trop courts pour ne pas pouvoir enregistrer leurs histoires.

Pour parler des histoires en elles mêmes, je les ai trouvées chacune très émouvante et très bien racontée. Alan Gratz utilise beaucoup d'adjectifs, utilise souvent la description, ce qui fait que l'on peut parfaitement visualiser les histoires malgré leurs époques.
Après des recherches j'ai trouvé que ces histoires n'avaient pas été réelles mais bel et bien de la fiction. Mais des scénarios similaires se sont passés, sont entrain de se passer notamment avec la guerre en Ukraine. Je pense que ce livre devrait être lu par beaucoup plus de monde pour ouvrir les yeux, se mettre à la place des millions de migrants dans le monde pour les aider. Parce que quand l'on connaît leurs parcours, ce qu'ils ont traversé, les injustices subies on devrait tous les aider.

J'en conclus que ce livre est très facile à lire et est aussi très intéressant car au fil du temps nous comprendrons pourquoi ces histoires sont liées.

Le récit est basé sur des faits réels. Nous suivons 3 adolescents de 12 ans, à 3 époques différentes. Josepf en Allemagne en 1938, Isabel à Cuba en 1994 et Mahmoud en Syrie en 2015. Ces derniers, pour des raisons différentes, sont contraints de fuirent leur pays.
Bien que cet ouvrage soit destiné à la jeunesse, il n'en reste pas moins poignant, émouvant. C'est une histoire magnifique, celle de plusieurs destins…
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Il m'a fallu un long moment avant de pouvoir reparler de ce livre. Touché, émue, blessée, par notre histoire, par leurs histoires, par une histoire d'inhumanité qui a finalement traverser tous les siècles et qui malheureusement ne s'arrêtera pas, jamais, il faut en être conscient.

Que dire... Tellement dur de trouver ses mots, je vais plus parler en ressenti dans ce cadre. Nous suivons l'histoire de Joseph, pendant la seconde guerre mondiale, d'Isabel, pendant la révolution cubaine, et de Mohamoud, pendant la guerre en Syrie.

Je me suis tout de suite attaché à Joseph, à cause de mon histoire personnelle, mes arrières grands oncles cachaient des juifs dans leurs maison pendant la seconde guerre mondiale en Normandie, ils ont été dénoncés et tués par les collabos français.

Ce roman retracent 3 histoires vraies (mais plus romancés, tout est expliqué à la fin de l'histoire) et nos personnages principaux sont tous exilés. À cause de la guerre, de la violence, du racisme et de l'instinct de survie. C'est complètement un page turner que j'ai terminé en 1 après midi, les chapitres s'enchaînent et s'attardent sur un seul personnage à chaque fois.

Je ne lis pas beaucoup de ce genre de livre, j'ai souvent tendance grâce aux livres à vouloir m'échapper d'un quotidien parfois difficile, la fantasy et le jeunesse me permet ce genre de chose. Mais il faut aussi pouvoir redescendre sur terre et se prendre une claque, "réveille toi Audrey, ta vie n'est pas si merdique" et putain mais quelle claque, quel brusque retour à la réalité qui fait malgré tout du bien !

Comme vous l'aurez compris, j'ai adoré ma lecture que j'ai découvert grâce à ma box livresque reçu en janvier de chez Once Upon a Book.

Et l'histoire de Joseph et de sa famille à détruit mon coeur, rien que pour ça je vous le recommandés 10 milles fois.