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Dès le début, le lecteur est confronté à deux psychodrames créés par des trahisons identiques. Jesper Ore fait la cour à Emma, lui offre une bague de fiançailles hors de prix, Emma organise un diner de fiançailles et …Jesper ne vient pas au dîner. Jesper ne lui parle plus. Que s'est-il passé? Longtemps avant cet évènement, Hanne Lagerlind-Schön avait décidé de quitter Owe, son mari pour partir avec Peter - ils ne pouvaient pas vivre l'un sans l'autre -, Peter devait passer à 17 heures chez Hanne pour l'emmener et ainsi débuter leur nouvelle vie commune et… Peter n'est pas venu, il avait brusquement changé d'avis! À dix ans d'intervalle, le même faux bond! Deux "salauds". Et des vies qui basculent. Progressivement, au fil des chapitres, on va apprendre à connaître intimement chacun des protagonistes d'Un cri sous la glace, on va partager leur souffrance, leurs difficultés et leur remords. Ce sont tous, pour des raisons différentes des êtres meurtris. Il semble y avoir une part de Donjuanisme chez Jesper, quand du côté d'Hanne et Peter, il s'agit plus d'une série d'occasions manquées. Quoique.
Donc, une femme décapitée a été retrouvé chez Jesper, lequel Jesper semble s'être volatilisé. Peter et Hanne - qui ne sont pas revus depuis leur rupture - font partie de l'équipe d'enquêteurs de la brigade criminelle de Stockholm en charge de cette affaire. Est-ce que Peter et Hanne vont-être capables de travailler ensemble? Est-ce qu'Hanne, atteinte d'un début de démence, est en mesure de faire le job? Très vite, on se dit que la victime - non identifiée - ne peut être qu'Emma et que le coupable est forcément Jesper. Mais connaissant Camilla Grebe, on imagine aisément que ce sont là certainement des fausses pistes que l'auteure s'amuse à nous suggérer. La lecture n'en devient que plus passionnante. À la fois drame psychologique et roman policier, c'est un récit d'une rare qualité dont le dénouement est à la fois inattendu et émouvant.
Critique de Tancrede50
Dès le début, le lecteur est confronté à deux psychodrames créés par des trahisons identiques. Jesper Ore fait la cour à Emma, lui offre une bague de fiançailles hors de prix, Emma organise un diner de fiançailles et …Jesper ne vient pas au dîner. Jesper ne lui parle plus. Que s'est-il passé? Longtemps avant cet évènement, Hanne Lagerlind-Schön avait décidé de quitter Owe, son mari pour partir avec Peter - ils ne pouvaient pas vivre l'un sans l'autre -, Peter devait passer à 17 heures chez Hanne pour l'emmener et ainsi débuter leur nouvelle vie commune et… Peter n'est pas venu, il avait brusquement changé d'avis! À dix ans d'intervalle, le même faux bond! Deux "salauds". Et des vies qui basculent. Progressivement, au fil des chapitres, on va apprendre à connaître intimement chacun des protagonistes d'Un cri sous la glace, on va partager leur souffrance, leurs difficultés et leur remords. Ce sont tous, pour des raisons différentes des êtres meurtris. Il semble y avoir une part de Donjuanisme chez Jesper, quand du côté d'Hanne et Peter, il s'agit plus d'une série d'occasions manquées. Quoique.
Donc, une femme décapitée a été retrouvé chez Jesper, lequel Jesper semble s'être volatilisé. Peter et Hanne - qui ne sont pas revus depuis leur rupture - font partie de l'équipe d'enquêteurs de la brigade criminelle de Stockholm en charge de cette affaire. Est-ce que Peter et Hanne vont-être capables de travailler ensemble? Est-ce qu'Hanne, atteinte d'un début de démence, est en mesure de faire le job? Très vite, on se dit que la victime - non identifiée - ne peut être qu'Emma et que le coupable est forcément Jesper. Mais connaissant Camilla Grebe, on imagine aisément que ce sont là certainement des fausses pistes que l'auteure s'amuse à nous suggérer. La lecture n'en devient que plus passionnante. À la fois drame psychologique et roman policier, c'est un récit d'une rare qualité dont le dénouement est à la fois inattendu et émouvant.
