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Critique de emelivres


"Tortues à l'infini" fut une jolie surprise. Au vu des avis assez mitigés, je ne savais pas à quoi m'attendre. Je pense que soit on accroche soit on déteste la plume de John Green. Et moi il se trouve que j'ai toujours apprécié ses romans, et ce fut le cas de celui-ci.

J'ai trouvé que le roman se lisait très rapidement et était plaisant. Je n'ai pas forcément accroché avec, mais globalement ce fut une bonne lecture.
La protagoniste principale a une maladie qui fait qu'elle est terrorisée par les microbes, et notamment une maladie en particulier. J'ai trouvé cela vraiment très intéressant d'introduire une jeune fille avec ces problèmes et tout ce que ça entraîne comme difficultés dans son quotidien et dans ses expériences de petit-ami.
La romance entre Aza et Davis est pure, mignonne et aussi un peu naïve. C'est vraiment une représentation d'un premier amour. Mais j'ai été un peu gênée par cette histoire d'argent que donne Davis. Cela ne fait pas très honnête d'accepter ça.

J'ai apprécie que l'héroïne soit loin d'être parfaite. Aza n'est ni une très bonne amie, ni une très bonne petite-amie. Elle fait ce qu'elle peut. Elle est juste humaine. Elle fait face à des problèmes d'adolescente, et d'autres problèmes plus inquiétants dus à sa maladie.

Il ne se passe pas de gros rebondissements, c'est surtout les déboires de cette adolescentes, sa première romance, ses difficultés avec sa meilleure amie... Je ne garderai pas de souvenirs très marqués de cette histoire, mais en tout cas j'ai apprécié ma lecture.
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