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Critique de wbarnood


L'histoire de Catherine Parr ne m'était pas plus familière que celle des deux précédentes épouses d'Henri VIII. Après un premier contact dans "Lady Elisabeth" d'Alison Weir, je me suis donc plongée dans ce roman, que je possédais déjà, pour en savoir plus.

Une très belle découverte et mon roman préféré de l'autrice avec "The Lady of the Rivers" (lu en anglais et que j'espère voir un jour traduit en français pour en savourer toutes les subtilités).

Mais revenons à Catherine Parr, la seule femme
d'Henri VIII ayant réussi à conserver sa place sur le trône jusqu'au trépas de son époux. Ce qui n'est pas un mince exploit car elle a bien failli, comme Anne Boleyn et Catherine Howard, finir la tête tranchée sur le billot, nouvelle victime de ce roi complètement ignoble et taré et de certains de ses courtisans fomentant moult complots pour obtenir le plus de pouvoir et de richesses possible.

Catherine donc, était une grande dame dans tous les sens du terme. Belle, intelligente, érudite, avec une âme pure et pleine de bonté. On ne peut que la plaindre de s'être retrouvée liée à ce monstre répugnant, et l'admirer d'avoir réussi à lui survivre en triomphant de ceux qui voulaient l'éliminer.

Dans ce roman, il est également beaucoup question de religion, on ne peut que déplorer le nombre d'innocents torturés et exécutés sur le bûcher, et ce quelles que soient leurs façons d'honorer leur Dieu, papistes ou protestants convaincus, souvent juste des êtres humains qui ne savaient plus comment exercer leur foi, le moindre faux pas s'avérant fatal, les règles changeant constamment.

Les relations entre Henri VIII et Catherine Parr sont très différentes entre le livre d'Alison Weir et celui de Philippa Gregory, deux historiennes et conteuses talentueuses, cela m'a interpellée, la vérité se trouve peut-être entre leurs deux visions des événements.
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