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Une belle découverte ce premier roman sur fond de souvenirs irlandais
Personnages touchant
Un ouvrage bourré d émotions
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J'ai eu un grand coup de coeur pour ce roman, et surtout pour Maurice...

Toute une vie et un soir est un roman bouleversant du début à la fin.

C’est l’histoire d’une vie entière contée en l’espace d’une toute dernière soirée. Une vie, avec ses moments heureux surtout, mais aussi ses moments douloureux.

Maurice passe sa dernière soirée à se souvenir et à nous raconter. En réalité, c’est à son fils qui a quitté l’Irlande pour les États-Unis qu’il s’adresse, mais on se sent si vite proche de Maurice qu’on en oublie que ce n’est pas à nous qu’il parle, et qu’il ne fait pas partie de notre vie.

Car on l’aime Maurice ! Bon sang, comme on peut l’aimer ! Avec ses défauts dont il ne se cache pas, mais aussi ses qualités avec en première ligne l’amour qu’il porte à sa femme.

C’est de cela qu’il s’agit, bien sûr.

Une belle histoire de vie et d’amour, une vie vécue humblement, une vie heureuse malgré tout.

Il y a les pertes d’êtres chers, des drames difficiles à vivre et encore plus à oublier.

C’est peut-être bien ce qui fait le drame de Maurice, car il n’oublie pas l’amour pour son frère, ni celui pour sa fille ni celui pour sa femme.

Il y a aussi la rancœur, et cette histoire de rivalité entre deux familles sur plusieurs générations qui nous tient en haleine.


A travers les derniers toasts portés aux personnes qui ont le plus compté dans sa vie, Maurice se raconte avec honnêteté, simplicité et pudeur.

On est ému lorsqu’il se souvient de sa rencontre avec Sadie, sa femme, on en tomberait presque amoureux nous aussi tant les sentiments, les émotions de Maurice transpercent les pages.

On pleure avec Maurice dans les pires moments de sa vie, lors de ses pertes impossibles à oublier.

Face à cette vie, à tout ce qu’il a accompli mais aussi perdu, on a le tournis et le souffle coupé.



Ce n’est pas triste, c’est poignant, parfois grave, mais tellement rempli d’amour et de gratitude.

Maurice, on l’aime, avec l’armure qu’il s’est forgée très jeune, car on découvre un homme sensible qui doute de lui et qui ne peut pas vivre sans celle qu’il était prêt à aimer jusqu’à son dernier souffle.


Merci Maurice de nous avoir ouvert votre cœur, et d’avoir partagé avec nous votre vie, je ne vous oublierai jamais, Maurice.
Lien : https://www.inmybookworld.co..
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Un huit-clos époustouflant avec son personnage principal, ce taiseux, bougon, ronchon et si peu démonstratif de ses sentiments pour ses êtres chers qu'est Maurice Hannagan 84 ans. Toute une vie de silence et de retenue et en un soir il va nous faire partager tout ces non-dits, ses gestes contenus, et surtout cet amour immense qu'il a gardé si longtemps au fond de lui et quelques secrets aussi.
L'auteure ne manque pas d'originalité dans sa manière de nous conter cette histoire. C'est à Kevin, son fils, que Maurice narre le feuilleton de sa vie, à travers 6 chapitres, chacun mettant en avant les proches qui ont marqué son existence. La construction est parfaite avec des enchaînements d'une fluidité absolue entre présent et passé. La plume est à la fois poétique et le style peu alambiqué, les mots sonnent justes et les thèmes traités intemporels.
Maurice déroule sa vie à travers des temps forts de son passé dans une ambiance purement irlandaise. Il se dévoile à son fils et à nous lecteurs, tel qu'il est avec sa force et ses faiblesses, reconnait ses erreurs, parfois ses regrets. Sa vulnérabilité nous touche tant son histoire est poignante. L'émotion est très présente, mais l'humour aussi.
Nous plongeons dans un passé pas si lointain, cependant marqué par un mode de vie dépassé, découvrons les liens entre les Hannigan et les Dollard, entre Maurice et Emily la propriétaire de cet hôtel dans lequel notre protagoniste vient, semble-t-il s'enivrer au comptoir.
Anne Griffin nous entraîne dans son Irlande natale, celle des années 40, jusqu'à l'époque contemporaine. Nous y suivons le Maurice de 10 ans, alors employé chez la famille Dollard, fils de fermier, peu destiné à l'avenir qui l'attend. Cependant comme pour tout un chacun, bonheurs et drames sont étroitement liés. Des anecdotes, de celles qui ressemblent aux nôtres,que l'on partagerait autour d'une table lors d'un repas en famille, y sont parfaitement narrés, crédibles. Ces tranches de vies sont si intenses que l'on s'émeut pour cet octogénaire que l'on aimerait avoir pour père, grand-père, oncle, ami, malgré ses airs bourrus et sa rudesse.
Toute une vie et un soir de Maurice Hannigan est palpitante à vivre. Tant et si bien qu'une fois plongée dans le roman, je n'ai pas pu en sortir jusqu'au dénouement. Tout d'abord parce que l'on s'en vient à aimer la famille Hannigan, et parce que l'auteure nous tient en haleine avec son fil conducteur, cette fameuse pièce d'or qui jouera sur la destinée des 2 familles.
Les thèmes de son roman, deuil, solitude, choix de vie, pudeur des sentiments, ne laissent pas indifférents. Ils sont fortement développés. Les comportements des protagonistes mesurés et en adéquation avec les sujets abordés, comme la dyslexie non détectable à l'époque, certains troubles mentaux, la perte d'un enfant, et d'autres encore, que l'auteure maîtrise pour nous offrir un roman vibrant de sentiments.
C'est loin d'être un roman triste, bien qu'il soit bouleversant, parfois, tant d'épreuves émaillant la vie de Maurice. le dernier chapitre, est lui, une ode au bonheur, tant il prend le pas sur les drames vécus par notre protagoniste qui au crépuscule de sa vie va jusqu'au bout de ses décisions, de ses choix, fidèle à lui même, à ses sentiments, ses valeurs. Une histoire qui sonne vraie, des personnages vivants tant ils sont réalistes auquel l'on s'attache au fil des pages. C'est pourquoi on a du mal à quitter Maurice, Kevin, Sadie, Emily et tous les autres qui ont marqué la vie de notre personnage principal.
Je remercie Masse Critique privilège et les Editions Delcourt pour m'avoir permis de faire cette magnifique découverte. Coup de coeur
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Traduit par Claire Desserey

Maurice Hannigan, vieux monsieur de 84 ans s'installe au bar du Rainsford House Hotel le samedi 7 juin 2014 à 18h25. Calme plat avant l'effervescence à venir : c'est le soir de la remise du prix du Comité sportif, ici, dans le comté Meath. Il a décidé de porter un toast à chaque personne qui a compté dans sa vie :
à 19 h 05 : pour Tony, son frère aîné adoré, allez hop, une bouteille de stout ;
à 19 h 47 : pour Molly, sa fille morte-née, avec un verre de Bushmills (single malt 21 ans) ;
à 20 h 35 : pour Noreen, sa belle-soeur si spéciale, encore une bouteille de stout ;
à 21h20 : pour Kevin, son fils, ce sera un Jefferson's Presidential Select ;
à 22 h 10 : pour Sadie l'amour de sa vie décédée il y a deux ans, un whiskey Midleton.
A 23 h 05, il monte dans la suite nuptiale qu'il a réservé, révélant par là-même qu'il est le VIP que l'hôtel attend...

A l'âge de 10 ans, on ne laisse pas trop le choix à Maurice, en difficulté scolaire à cause de sa dyslexie. Son père lui annonce que "le maître d'école est d'avis qu'il vaut peut-être mieux qu'[il] devienne fermier", lui aussi.
"Je sentais ma gêne planer au-dessus de nous, tourner en rond autour de la théière, du pot à lait et de la jatte d'oeufs durs", avoue Maurice. A 10 ans donc, on l'envoie travailler chez les Dollard, famille qu'on devine d'ascendance anglo-irlandaise. Sa mère y travaille déjà le matin pour aider la cuisinière. Les Dollard traitent leurs serviteurs comme des chiens. "D'après mon père, c'était à cause de la baisse de leurs ressources et de leur pouvoir au cours des cinquante dernières années (...). Ils n'ont pas digéré qu'on soit devenus propriétaires de nos terres". Ainsi Maurice devient-il le martyr du fils du propriétaire, simplement parce qu'il a été témoin des raclées que lui administre son père. Seulement, le hasard fait souvent bien les choses. Ce sera, ironie de l'histoire, un souverain en or d'Edouard VIII de 1936, édition limitée, qui fera basculer la destinée de Maurice mais aussi de cette famille, et de leur descendance. Personne n'en saura rien, jamais, même pas Sadie, son épouse, même pas Emily, une Dollard avec qui il conclut un pacte à ne pas divulguer, une histoire de gros chèque, voyez-vous. Mais je ne vous en dirai pas plus.

Nous passerons quelques heures avec Maurice dont chaque toast sera l'occasion de nous faire découvrir qui se cache derrière ce papi qui jette sur sa vie, sa famille et le monde qui l'entoure, un regard ironique, mais aussi mélancolique et drôle. Je me suis prise d'empathie pour ce petit vieux, un peu ronchon, qui râle après les tabourets trop bas, les toilettes trop loin, le service qui se fait attendre, etc. Il a la gouaille irlandaise, comme toujours teintée d'humour : "Je ne comprendrais jamais pourquoi les Irlandais s'acharnent à calciner les bons morceaux de boeuf" ; "Il est temps que j'aille au petit coin. Un des avantages d'avoir 84 ans, c'est qu'avec toutes ces expéditions aux toilettes, on fait de l'exercice." :)

Chaque toast permet au lecteur de découvrir aussi sa famille, les moments clés de sa vie. Un grand frère adoré, soutien de tous les moment difficiles de l'enfance, parti trop tôt, emporté par la tuberculose pendant que tout le monde pense qu'il a juste la crève. Une lente agonie mais "la mort et la maladie étaient taboues et sacrées, c'était motus et bouche cousue". Adulte, Molly son bébé mort-né, "poupée de porcelaine aux cheveux d'or". Des femmes ravagées par la douleur, des maris qui s'éloignent pour ne pas sombrer eux aussi. Il y a Kevin, le fils unique, journaliste aux Etats-Unis.

Il y a cette belle-soeur folle-dingue-carrément-barrée qui risque de faire basculer la vie de Maurice ; il y cette femme qui sait tout, de la clique de l'Ascendency. Il y a des demeures transformées en hôtel dès les années 1970, dont les vrais propriétaires ne sont pas ceux que l'on croit...

Enfin et surtout, il y a Sadie, l'amour d'une vie dont l'absence est insupportable.

Ce roman vous met le coeur en miettes, mais d'une jolie manière. Vous ne pleurerez pas comme des Madeleine, non. Pas de pathos, mais une tendresse particulière, une émotion rieuse et lumineuse, un peu taquine.
L'auteure irlandaise, dont c'est le premier roman, vous entraîne dans une bien belle balade alcoolisée. Une histoire d'amour (et de désespoir) où sont convoqués les fantômes du passé, les remords, le poids de la culpabilité. Une réflexion sur la solitude et la vieillesse également.

Anne Griffin signe un livre magnifique, tendre, mélancolique, bouleversant mais jamais tout à fait triste. Une jolie découverte.
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions Delcourt, de m'avoir gracieusement envoyé ce livre en avant-première dans le cadre d'une Masse critique privilégiée. C'est le genre de lecture qui ne m'attire pas aux premiers abords, mais qui peut s'avérer extrêmement passionnante. Je me suis donc laissé tenter par ce roman irlandais.

Toute une vie et un soir, c'est l'histoire de Maurice, 84 ans, qui retrace l'intégralité des grands moments de sa vie en seulement un soir. Ce vieux monsieur, veuf depuis deux années, a vécu des moments de profondes tristesses, notamment lorsqu'il a perdu son frère bien-aimé, ou sa première fille. Mais il a également vécu bon nombre de joies, aux côtés de sa femme et de son fils, de ses amis et de ses animaux. Une vie bien remplie qu'il nous raconte autour d'un verre, comme une histoire que l'on raconterait à un jeune enfant avant qu'il ne s'endorme.

Cette histoire est jalonnée de souvenirs, de regrets, de sourires, de moments d'intense bonheur, de joies, de pleurs, de tristesse, de déceptions aussi, mais de fous rire parfois. C'est l'ensemble de sa longue vie qu'il étale à nu devant nous, dans sa pure simplicité et sa beauté toute entière. Maurice se confie dans pudeur aux lecteurs, mais à son fils avant tout, celui qu'il a délaissé durant toute ces années, mais celui qui constitue aujourd'hui sa seule famille.

Cette lecture m'a fait passer à travers différentes émotions, qui se succédaient sans jamais se ressembler. J'ai été maintes fois peinée par les dures épreuves traversées par Maurice, puis folle de joie quand je me rends compte de ce qu'il a réussi à accomplir et de la revanche qu'il a prise sur sa vie d'avant – passant d'un labeur compliqué, vil, au service de personnes médisantes et peu scrupuleuse à un homme fier, honnête, indépendant et bussinessman dans l'âme. C'est sûrement ce qui ressort le plus dans ce livre : les dix mille vies vécues par Maurice. Il n'y a pas à dire, en 84 ans, on en voit passer des choses !

Malheureusement, je suis peinée de vous dire que je ne me suis pas particulièrement sentie proche du protagoniste et narrateur, Maurice. J'ai beaucoup aimé me balader dans les entrailles de ses souvenirs, mais je ne me suis pas attaché tant que ça au personnage en lui-même, à ce qu'il était et à ce qu'il est devenu. Ça ne remet pas en cause la beauté de l'écriture de l'auteure, ni la puissance de son aura émotionnel, qui a réussi à me toucher à maintes reprises. Je veux seulement dire que cette histoire est belle, mais pas exceptionnelle non plus, puisque je l'oublierai certainement dans quelques semaines à peine.

Une lecture irlandaise aux couleurs du pays : triste, nostalgique, mais belle. J'ai passé un bon moment de lecture, mais celui-ci ne sera pas mémorable.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Un premier roman à la construction originale, qui plonge le lecteur dans une petite bourgade irlandaise, où s'entrecroisent et se lient les destinées d'une famille de notables et celle d'un jeune garçon qui deviendra fermier. Ce dernier, en une soirée, au crépuscule de sa vie, se confie, avec honnêteté et pudeur. On referme ce roman en ayant le sentiment de bien connaitre Maurice et d'avoir été son proche confident. Un roman dont la richesse tient dans le partage et le don avec le lecteur. Une très belle lecture.
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Aux abords un peu froid au départ, j'ai ensuite apprécié la lecture de ce roman, qui tout en faisant des toasts aux personnes qui ont le plus compté, un homme de 84 ans
nous raconte son histoire, ses joies, ses peines, dans le but aussi de pouvoir se sentir libre.
C'est un livre qui est émouvant jusqu'au bout. On comprend où le roman nous mène, mais il nous y mène subtilement.
Un très beau roman.
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Il est attachant', Maurice.
Il a eu une vie sommes toutes aussi extraordinaire que chacun de nous, c'est-a-dire, avec ses joies, ses drames, ses rencontres, ses liens, ses tracas quotidiens, ses amours si ordinaires à l'échelle mondiale, et si importants, précieux, et particuliers pour ceux qui les vivent.

Maurice les revit, au soir de sa vie, et nous les fait vivre dans son joli récit à son fils, si ordinaire, lui aussi. le genre de fils que nous sommes (presque) tous : aimant, bienveillant, préoccupé de son père, présent autant que sa vie active le lui permet, c'est-à-dire si peu, pas assez, trop rarement et parfois maladroitement.

Maurice m'a touchée.
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C'est l histoire d'une pièce de monnaie qui va changer l'histoire de la vie d'une famille.
C'est l histoire d'un homme qui de domestique est devenu un agriculteur très riche.
Cette histoire se passe en Irlande avant et après 1980.
Le héros au seuil d'intégrer une maison de retraire raconte à son fils sa vie , sa famille.
La narration a une forme originale , je n'ai pas perdu pied dans la chronologie des évènements.
C'est l'histoire d'un frère qui a du mal à supporter le deuil de son frère
Un bon roman qui m'a parfois mis la larme à l'oeil .
Plein d'émotion ,de tendresse .
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Derrière ces cinq verres, c'est toute la vie de Maurice qui défile. Il s'adresse à son fils, lui parlant comme il n'a jamais pu le faire. C'était difficile de parler face à face avec ce jeune homme si lettré, si intelligent, lorsque l'on est un fermier dyslexique et que les mots se refusent à vous. Pour une fois, il lui racontera tout. Dans sa tête, dans sa barbe, certes, mais ce monologue lui est tout de même adressé. Et les mots seront là. Forts, percutants, justes, pour lui raconter son père, sa vie et les êtres qu'il a tant aimés.
On écoute ce récit personnel, cette confession. On s'assoit au bar (même quand on n'aime pas l'alcool) et on laisse Maurice nous emmener parcourir les rues du village, arpenter ses terres, traverser les époques qui dessinent diverses facettes de l'Irlande.

L'existence qui se dessine est une aventure humaine : des débuts rudes, des humiliations, des réussites, des succès discrets ou éclatants, du travail, de l'acharnement, de drames, des rencontres, des coups durs… Un homme plein de qualités, mais aussi de défauts qui se dessinent inévitablement, mais qui ne le rende pas moins attendrissant, juste humain et donc imparfait. L'histoire d'une vie concentrée en 270 pages. Ce n'est pas évident de se livrer ainsi quand on a appris à se débrouiller, à garder pour soi ses sentiments, ses peurs et toutes ses pensées intimes. Quand on préfère agir plutôt que discuter.
Mais il n'y a pas que Maurice entre ses pages. Il en est le coeur évidemment, mais c'est aussi l'histoire de Sadie, de Noreen, de ses parents, de son fils, de toute sa famille. Et l'histoire des Dollard. Ah, les Dollard, riche famille du bourg qui a été le calvaire de son adolescence. Les Dollard, ses meilleurs ennemis. Les Dollard dont il a pris sa revanche au fil des années, savourant la déchéance de cette lignée. Les Dollard dont l'histoire et le rôle de « méchants » se compliqueront au fil du récit. Evidemment, tout n'est jamais si simple.

Anne Griffin propose ici un roman bouleversant, humain. La construction du roman est parfaite, peignant, mot après mot, chapitre après chapitre, toast après toast, la fresque qui raconte la vie des Hannigan et des Dollard. L'écriture est sobre, pudique, lumineuse. J'ai été absorbée par cette histoire comme si Maurice était à côté de moi avec son air bougon.

Un portrait sublime et sincère, un texte beau et grave. Un premier roman absolument stupéfiant. Une autrice à suivre de près. Une superbe découverte pour laquelle je remercie Babelio et les éditions Delcourt.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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