C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé
Ruth Galloway, spécialiste reconnue dans le domaine des os, de la décomposition et de la mort, qui dirige le service d'archéologie médico-légale à l'université du North Norfolk. Ruth est enceinte et pour la première fois de sa vie n'est pas obligée de se soucier de sa ligne ou de son indice de masse corporelle, de trouver une position sur la balance qui lui permette de peser deux kilos de moins. Ruth n'est plus seulement en surpoids, elle attend un bébé, quel merveilleux alibi pour succomber à de nourrissantes tentations.
Comme dans
Les disparues du marais, Ruth est sollicitée par la police, en l'occurrence Harry Nelson qu'elle connaît très bien, pour dater, identifier le squelette d'un jeune enfant découvert sur le chantier d'un immeuble résidentiel, où était préalablement érigé un orphelinat. Rien n'est pire pour un promoteur que de voir débarquer des archéologues qui bloquent l'avancement de leurs juteux projets pour gratter à la brosse à dents des vestiges de poteries ou de vieux os.
Dans
le secret des orphelins, une fois encore, l'enquête policière pimente la vie privée prépondérante des personnages, pour le plus grand plaisir du lecteur. L'intrigue, bien que classique, se suit avec intérêt et fournit d'instructives informations et anecdotes sur la mythologie ou le mysticisme celtique. Au final, une très agréable lecture intelligente et distrayante. Ce serait vraiment bien que son éditeur français se rappelle que depuis
le secret des orphelins paru en 2010,
Elly Griffiths a écrit 10 autres opus de la série
Ruth Galloway, qui attendent d'être traduits. Merci.
Omnia mutantur, nihil interit. Tout change, rien ne meurt.
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