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Critique de Totophe17


Vincent Henry et Valéria Guffant nous propose une adaptation du roman de Virginie Grimaldi "Et que ne durent les moments doux". Je n'avais pas lu ce roman, j'ai été attiré par la couverture de cette adaptation, par le graphisme proposé mais aussi par le nom du scénariste, Vincent Henry, qui a créé les Éditions "La Boîte à bulles" en 2003. J'ai donc abordé cette lecture sans aucun a-priori et sans idée préconçue.

Deux destins nous sont proposés. Celui d'Élise qui est enfin à la retraite et va pouvoir se consacrer à elle, elle va devoir apprendre à le faire car elle a toujours vécu pour les autres. Celui de Lili qui attend un enfant à naître mais n'est pas encore à terme

Lili va accoucher prématurément d'une petite fille et va commencer l'accompagnement des parents pour ces enfants arrivés trop tôt, n'ayant pas encore toutes les défenses pour résister à notre monde parfois hostile. C'est un combat qui commence et une lutte contre les angoisses. C'est la découverte du monde de l'hôpital, de l'incroyable investissement des personnels soignants.

Élise, elle, devoir apprendre à vivre seule, sans son fils. Elle va devoir occuper ses journées. Elle repensera au passé, au temps passé avec ses enfants et son mari avant leur séparation. Élise va devoir trouver une occupation. Ce sera dans un service de néonatalogie à l'hôpital pour s'occuper des nourrissons prématurés.

Vincent Henry et Valéria Guffanti nous font entrer dans le monde des parents d'enfants prématurés et dans leur stress, dans leurs angoisses dans la peur de la mort ou des difficultés à venir. Ils nous montrent la solidarité entre les soignants et les parents mais aussi celle des parents entre eux. Ces parents vont partager leurs joies, leurs angoisses, leurs espoirs. Ils vont finir par constituer une vraie famille qui saura s'entraider dans las moments difficiles.

Élise va se trouver une nouvelle famille, va s'ouvrir à d'autres horizons, va revenir vers des valeurs qu'elle connait bien.

J'ai adoré le graphisme de Valéria Guffanti, ses traits et ses couleurs. J'ai aimé les plans proposés, bref j'ai aimé cet univers graphique qui pourrait aussi convenir à des adolescents. Chapeau pour le découpage du scénario de Vincent Henry. Je me suis laissé porté et suis allé jusqu'au bout du suspense (d'où l'avantage de ne pas connaître le roman d'origine).

Roman graphique très agréable à lire, des auteurs que je vais suivre. Et naturellement je vais lire le roman de Virginie Grimaldi.


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