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Critique de Mome35


Ouvrir un livre de John Grisham c'est l‘assurance de s'offrir quelques heures d'immersion dans son monde et parfois une à plusieurs nuits blanches. Un monde qui est celui d'une justice équitable face à celui diamétralement opposé de la finance véreuse. La bataille des petits, des pauvres, des gens honnêtes et droits face aux gros trusts, aux fourbes, aux tricheurs, aux mafieux et criminels de tous genres.
« L'ombre de Gray Mountain » ne déroge pas à la règle. Une jeune avocate, célibataire de 29 ans, suite à la chute de Lehmann Brothers, se retrouve à la rue, virée d'un grand cabinet new-yorkais. On lui propose d'entrer gratuitement dans un centre d'aide juridique en province pendant un an, avec la possibilité d'être reprise ensuite par son ancien employeur. Citadine, gagnant 150000 dollars par ans (plus divers avantages) mais en travaillant 90 heures par semaine, elle se retrouve au fin fond des Appalaches. Spécialisée dans le droit fiscal, elle va s'occuper de pauvres gens en bute à des problèmes financiers, familiaux, de maladies. Surtout cette dernière catégorie, avec des employés silicosés, broyés par des compagnies qui extraient à ciel ouvert des mines de charbon, détruisent des propriétés, tuent accidentellement des enfants, exterminent la faune, la flore, massacrent les paysages. Et naturellement gagnent tous les procès intentés grâce à des cabinets juridiques intraitables, des méthodes mafieuses et de l'argent à profusion.
Samantha Kofer va être prise dans cet engrenage sans expérience des procés.
Un grand roman d'aventures dans un pays où les lobbys sont maîtres des destinées. Un John Grisham qui se passe moins souvent dans les prétoires que ses précédents mais qui annonce - peut-être – une suite.
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