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Critique de sylvaine


Jens Christian Grondahl m'apparait une fois encore un brin hors sol de la littérature contemporaine. Je m'explique:
"il n'y a jamais eu guère d'action dans ce que j'écris. Combien de choses ne se passent que dans la tête d'une personne ? "(p75) nous dit le narrateur . Nous voilà prévenus.
le narrateur est écrivain, un écrivain reconnu par ses pairs. Il rend visite à Scott, son ex beau-père, un homme qu'il a toujours apprécié dont il est proche par le coeur et la pensée. Scott ne se remet pas du départ d'Elena, sa secondé épouse rencontrée à Bucarest, épousée sur un coup de tête afin de lui permettre de quitter la Roumanie cadenassée par Ceausescu .. Mariage certes mais mariage blanc.. le narrateur va partir sur les traces d'Elena . ..

le lecteur est averti:il n'y aura ni rebondissements inattendus, ni grands discours, ni retrouvailles suivies de réjouissances inoubliables. Non, tout se passe en petit comité, dans l' intimité oserais-je dire. Il est question de choix de mode de vie, de liberté, de l'épanouissement individuel, de résistance ou de résilience .
Scott est un homme bienfaisant, un brin placide , un observateur attentif , un homme amoureux déraciné au Danemark , Elena est une femme déterminée, prête à tous les sacrifices pour acquérir sa liberté , choisissant l'exil , une femme dure, centrée sur elle-même, choisissant de vivre dans un monde dont elle est le centre .. amour, famille, bonheur que lui importe au final.
J'avoue ne pas avoir succombé au charme d'Elena et avoir eu du mal à apprécier ma lecture, trop de longueurs, de redites, de phrases alambiquées , de digressions inutiles.
Magnifique consolation, les pages dédiées à la découverte des somptueux paysages du Jutland, la promenade dans Bucarest ou dans Rome ...... que du plaisir

Il va de soi que cela ne va pas m'empêcher de découvrir d'autres livres de Grondahl
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