Le Da Vinci Code a ouvert les portes à un torrent de théo-fictions, de qualités diverses, mais dans l'ensemble agréables à lire. Avec
Codex, le Manuscrit Oublié,
Lev Grossman (Calman Lévy, juin 2007) renoue avec un courant alternatif du genre, celui de la biblio-fiction ; un genre, est-il utile de le rappeler, brillamment lancé par
Arturo Perez-Reverte et son
Club Dumas. Un jeune banquier d'affaires new-yorkais se voit confier, par une riche cliente, le soin de retrouver un manuscrit mystérieux, une oeuvre mineure d'un certain Gervase de Langford intitulé Voyage au pays des Cimériens. Un conte philosophique, publié à Londres en 1366, et qui devrait permettre d'éclairer l'histoire familiale de la commanditaire. Un beau sujet, prétexte à dérouler un thriller haletant, à la fois dans les vieux papiers et dans les mondes virtuels. Car à la thématique de base se superpose une autre énigme, celle d'un jeu vidéo qui semble recouper de façon perturbante la recherche dans le monde réel.
Un ouvrage à dévorer !
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