Vita nostra brevis est, brevi finietur Notre vie est brève, elle finira bientôt C'est dans le bourg paumé de Torpa que Sacha entonnera l'hymne des étudiants, à l'« Institut des technologies spéciales ». Pour y apprendre quoi? Allez savoir. Dans quel but et en vue de quelle carrière? Mystère encore. Il faut dire que son inscription ne relève pas exactement d'un choix : on la lui a imposée Comment s'étonner dès lors de l'apparente absurdité de l'enseignement, de l'arbitraire despotisme des professeurs et de l'inquiétante bizarrerie des étudiants? A-t-on affaire, avec Vita nostra, à un roman d'initiation à la magie? Oui et non. On évoque irrésistiblement la saga d'Harry Potter et plus encore Les Magiciens de Lev Grossman. Mêmes jeunes esprits en formation, même apprentissage semé d'obstacles. Mais c'est sur une autre terre et dans une autre culture, slaves celles-là, que reposent les fondations d'un livre qui nous rappellera que le Verbe se veut à l'origine du monde. Les lecteurs de fantasy occidentale saturés d'aspirations à l'héroïsme tous azimuts en seront tourneboulés. Plus d'informations : https://www.l-atalante.com/catalogue/la-dentelle-du-cygne/vita-nostra-9791036000195/ Commander sur le site de la librairie L'Atalante : https://librairielatalante.com/a/collectif/vita-nostra
Parfois, il éclatait de rire sans raison précise. Prudent comme à son habitude, il expérimentait l'idée d'être heureux, trempait un pied hésitant dans le pétillement des eaux enivrantes du bonheur.
S'il y a une leçon que nous enseigne la vie, c'est qu'on n'obtient rien en le souhaitant. les paroles, les pensées ne peuvent rien changer. Le langage et la réalité sont deux phénomènes distinct.
Le plus dur, c’est toujours les débuts, l’apprentissage des fondamentaux, ce qui explique que la plupart des gens renoncent vite. Ainsi va le monde : ce n’est pas que les choses soient plus difficiles qu’on le croit, c’est qu’on ne s’attend jamais à la nature de leur difficulté.
Il est facile d'être courageux quand on est prêt à mourir plutôt que de renoncer. La fatigue ne signifie rien quand on désire activement souffrir.
Jamais la religion n’avait passionné Julia. Elle se considérait comme trop intelligente pour croire sans preuve à des trucs qui violaient tous les principes qu’elle respectait ou jugeait plausibles. Et trop endurcie pour croire à des trucs pour leur seule valeur consolatrice. La magie, ce n’est pas pareil. Avec la magie, au moins, on a affaire à des expériences reproductibles. Mais la religion ? C’est une affaire de foi. Des élucubrations d’esprits débiles.
J'ai obtenu ce que je désirais, songea-t-il, et c'est là que mes ennuis ont commencé.
Le problème, quand on vieillit, c'est qu'on cesse d'être amusé par la jeunesse.
Toute forme de technologie suffisamment avancée est impossible à distinguer de la magie. Retourne-le dans l’autre sens. Toute forme de magie suffisamment avancée est impossible à distinguer de...de quoi ? Du miracle.
La magie, c’est ce qui arrive lorsque l’esprit affronte le monde et que c’est l’esprit qui gagne – pour une fois.
Il est des choses qu’un homme peut faire et qu’un dieu ne doit point faire. Celui qui accomplit une quête ne se contente pas de faire. Il devient.
Qui est né le premier : Milo BRUNELLE ou Maxime GENIOT ?