Terminé en 1963, soit trois ans après la confiscation de
Vie et destin, la vocation de son livre était sans doute celle d'être une sorte de testament. Comme si pour l'auteur, il était urgent et nécessaire d'écrire, avant qu'il ne soit trop tard et que son cancer généralisé ne l'emporte. Il va à l'essentiel, abandonnant rapidement une narration " classique" à la
Tolstoï. C'est un condensé de sa pensée et de son écriture C'est un dernier cri devant l'injustice, la souffrance d'un peuple, et c'est aussi un brûlot courageux contre la dictature. J'ai adoré ce livre !
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