Première scène : Stefan, un immigré polonais, est jeté du haut d'une falaise. Deuxième scène, Mme Deville, l'épouse d'un gangster, découvre le cadavre de son chien accroché au fond de sa piscine. Les planches suivantes reviendront sur la lente descente aux enfers de Stefan et permettront au lecteur de comprendre le lien entre les deux premières scènes. le récit est placé sous le signe d'un chien
noir d'une taille colossale, un animal redoutable. La bande dessinée a de faux airs de films policiers des années soixante-dix. La chaleur est étouffante et le soleil est implacable ; une impression accentuée par la palette de couleurs utilisées par
Loustal. Un scenario classique, des cases elliptiques, mais le plaisir reste dans la contemplation des cases qui sont chacune des oeuvres à part entière. La bd s'ouvre sur une scène très forte et les auteurs parviennent ensuite à mettre en place une ambiance pesante. Je ne suis pas un amateur de bandes dessinées mais j'avoue avoir apprécié la qualité des illustrations de ce livre qui se trouve à mi-chemin entre cinéma et roman policiers.
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