Black dog

Première scène : Stefan, un immigré polonais, est jeté du haut d'une falaise. Deuxième scène, Mme Deville, l'épouse d'un gangster, découvre le cadavre de son chien accroché au fond de sa piscine. Les planches suivantes reviendront sur la lente descente aux enfers de Stefan et permettront au lecteur de comprendre le lien entre les deux premières scènes. le récit est placé sous le signe d'un chien noir d'une taille colossale, un animal redoutable. La bande dessinée a de faux airs de films policiers des années soixante-dix. La chaleur est étouffante et le soleil est implacable ; une impression accentuée par la palette de couleurs utilisées par Loustal. Un scenario classique, des cases elliptiques, mais le plaisir reste dans la contemplation des cases qui sont chacune des oeuvres à part entière. La bd s'ouvre sur une scène très forte et les auteurs parviennent ensuite à mettre en place une ambiance pesante. Je ne suis pas un amateur de bandes dessinées mais j'avoue avoir apprécié la qualité des illustrations de ce livre qui se trouve à mi-chemin entre cinéma et roman policiers.

Un coup de coeur pour le graphisme et les planches aux couleurs contrastées.
il contribue largement à nous imprimer dans une ambiance cinema noir. Loustau revisite "Noir" paru en 2012 en transposant l'ambiance dans les années 70.

Il y a des lectures qui m'ont jadis marqué aussi bien en positif qu'en négatif. J'associais Loustal à un style graphique rigide et à un verbe pompeux. Bref, ses oeuvres ne me plaisaient pas. C'est donc avec une certaine appréhension que j'ai abordé cette lecture de Black Dog.

J'ai remarqué une évolution positive à savoir que les textes qui composent la narration sont beaucoup moins rébarbatifs. Bref, il y a des dialogues et c'est beaucoup plus vivant que le style contemplatif d'antan.

Ce polar noir dans la plus pure tradition hollywoodienne se laisse suivre. Je ne dirai pas non plus que la lisibilité est bonne car il y a des scènes de flash-back qui ne sont pas évidentes comme il n'y a pas d'indication de temps ou quelque chose pour marquer cette rupture temporelle. Par ailleurs, le scénario est d'une simplicité déconcertante qui n'apporte rien.

Pour autant, je vais quand même donner la moyenne car j'ai repéré de sérieux progrès. Cela vient petit à petit. Il est vrai que parfois, on découvre un nouvel auteur qui a déjà tout.

Une BD au bon goût de polar !

Travail très réussi autant pour l'histoire que pour les illustrations.
Un style peu commun ( ou en tout cas je n'ai jamais rien lu ressemblant à cette bande dessinée), ça se lit très facilement c'est hyper fluide.
Je l'ai lu comme j'aurais regardé un bon film policier.

Un vilain mafieux et sa bimbo, un mec qui tombe dans des combines pas très jolies pour survivre...et une enquête et un procès pour enrober l'ensemble.

Ça change, ça m'a bien plu.

2 patrons, Loustal au dessin, Götting au scénario (inspiré de Noir, autre album de 2012). Autant dire qu'on ne prend pas de gros risque. Et comme avec Pigalle 62.27 dont j'ai déjà parlé, on n'est pas déçus.
Un raté prêt à tout pour du fric, des gangsters sans pitié, une blonde vénéneuse à souhait… tous les ingrédients du polar us des années 60 sont là. On y ajoute un chien noir et nous voilà partis dans une sombre noyade, une chute inexorable vers les enfers pour Stefan qui ne sait pas où il met le petit doigt (c'est le cas de le dire) en acceptant l'offre qui lui est faite : tuer quelqu'un. Sauf qu'il n' a jamais fait ça Stefan et que c'est pas si facile….
Le style graphique de Loustal est coloré, taillé à la serpe, c'est vivant et les personnages ont beaucoup de consistance.
En conclusion, encore une réussite pour ce duo, mais est-ce une surprise ?

Dès les premières planches... Stefan, immigré polonais se retrouve à l'arrière d'une voiture, un doigt en moins et quelques images plus loin, tout simplement jeté par dessus une falaise.

Une page noire sépare les images et nous retrouvons un chien noir mort et attaché au fond d'une piscine.

Le décor est posé mais nous allons revenir en arrière pour tout comprendre cela.

L'histoire est un peu simple et les images, couleurs font ressentir cette descente aux enfers pour Stefan.
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