Lorsqu'il fallut choisir, après avoir terminé ses études au lycée, Antoine Villaert ne sut pas.
De tempérament intellectuel et littéraire, il fut tenté de faire Normale Lettres. Mais il s'en dissuada, à cause de sa paresse, laquelle était extrême. Il préféra à la place entrer à Polytechnique où, là, il n'éprouverait aucun remords à ne pas travailler. Il n'avait en rien l'esprit militaire ou mathématique, aussi cette façon d'agir fut-elle blâmée par tout son entourage. Sa famille, indignée, essaya de le faire changer d'avis, mais Antoine était têtu et passa outre; ce qui ne l'empêcha pas une fois qu'il fut reçu au concours d'admission, de confier à son dentiste que «ça m'ennuie beaucoup de faire cette école de crétins. Un polytechnicien, on sait ce que c'est ».
Après quelques mois passés dans cette école son opinion changea, d'ailleurs. Il constata avec quelque surprise qu'il existait des polytechniciens intelligents et fins, et qui n'avaient pas forcément l'esprit militaire. Mais ces quelques mois furent cependant tout ce qu'il put supporter d'une institution vers laquelle aucun de ses goûts ne le portait et dont l'enseignement l'ennuyait à en mourir. Il choisit donc de donner sa démission et, afin de calmer le mécontentement de sa famille, partit faire son service militaire.
Lorsqu'il fallut choisir ,après avoir terminé ses études au lycée, Antoine Villaert ne sut pas.
De tempérament intellectuel et littéraire il fut tenté de faire Normale Lettres.Mais il s'en dissuade,à cause de sa paresse,laquelle était extrême. Il préféra à la place entrer à Polytechnique où ,là,il n 'éprouvait aucun remords à ne pas travailler.(Page 9).
Alors le bruit s'estompa et un profond e gourdissement s'empara des sens d'Antoine, qui ne s'aperçut jamais qu'il s'endormait enfin.
Dehors ,le jour se levait,pluvieux et maussade. ( Page 112).
Quand par malheur des plats aussi terrifiants que du poisson faisaient leur apparition, le malaise était à son comble.
12. Parce que je ne suis rien. Ce n'est pas vivre que de n'être rien. Je ne suis rien pour personne je suis seul.
C'est ainsi que leur amour devint plus vif encore.Nulle jalousie ne vint plus obscurcir le paradis qu'était maintenant l'existence d'Antoine ,et le général fut heureux de découvrir quelles avaient été les souffrances de son jeune amant lorsque celui-ci l'avait cru infidèle : cela prouvait l'existence d'un amour dont une trop grande se tenir de la part d'Antoine lui avait fait mésestimer la profondeur .( Page 63).
Mais les plus belles résolutions et les plus nobles décisions sortent souvent vaincues du combat avec l’Amour. Un soir, alors qu’ils marchaient ensemble dans les rues de Montmartre, le Général prenant doucement le bras d’Antoine lui demanda s’il voulait bien être aimé.
Antoine ému et défaillant murmura un oui à peine audible, et baissant la tête, pleura silencieusement.