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Citations sur Du polar (13)

Un jour (James Cain) il rend visite à un de ses amis, Vincent Lawrence, qui lui raconte qu'il attend un colis, mais qu'il saura quand le facteur sera là, parce que le facteur sonne toujours deux fois. Et soudain Cain s'exclame :"Vincent vous venez de me donner le titre de mon roman!"
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Figure toi que Pierre Siniac était aussi astrologue. Un très bon, soit dit en passant. Je ne mens pas : Pierre Siniac m'a prédit que...
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Et ça vaut le coup de le relire aujourd'hui Siniac ?
Ah c'est formidable, génial. Il faut absolument lire Femmes blafardes, un de ses plus beaux livres. Et La course du hanneton dans une ville détruite. Et Bon cauchemar les petits. Et Luj Inferman. Ce qui est drôle, c'est quand on a réédité Luj Inferman, Siniac m'a dit qu'il voulait revoir le texte. Quand il m'a rendu le manuscrit, je me suis aperçu qu'il avait enlevé les trucs les plus délirants. Alors, je lui ai dis : "Pierre, pourquoi as-tu fait ça ?" Et il me répond : "Oh ! tout de même, je trouve que je poussais le bouchon un peu loin" (rires) alors je lui ai conseillé de pousser le bouchon !
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Au-delà de tout cela, tous ces polars constituent le meilleur reflet de la société, dans toute sa complexité. Je pense que si aujourd’hui on veut parler du monde, il faut entrer dans le monde du polar. Au moment où on a l’impression que le monde déraille complètement, le roman noir s’attache à décrire cet instant. Les adversaires du roman noir vont dire que ce succès tient au fait que c’est facile à lire – ce qui n’est bien sûr pas toujours le cas. En fait, ce qui fait la richesse inépuisable du roman policier, c’est qu’il s’est adapté à toutes les époques sans jamais faiblir. Corneau, dans la préface qu’il m’avait écrite pour un bouquin sur le film noir américain, disait : « Peu importe la sauce à laquelle on veut me le fourguer, SF, fantastique, épouvante, drame psychologique, au goût du jour, je ne dis jamais non. Le polar est un virus qui s’infiltre partout, même dans les citadelles apparemment les mieux protégées. » Je partage cette idée. En fin de compte, j’aurais tendance à faire la même remarque que Robin Cook : je me rends compte que, personnellement, 80 % de ce qui m’intéresse dans mes lectures, c’est du roman noir. Voilà…
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C'est là où le roman policier et le cinéma noir sont les genres qui reflètent le mieux leur époque : ça se gâte, parce que le crime, dans la réalité, a changé de visage. Terminé les petits voleurs des années cinquante, les petits pickpockets sympas. On tombe désormais sur de terribles serial killers, d'horribles violeurs, sur des crimes absolument abominables... Tout ça sur fond de misère sociale. Et au fur et à mesure que ces crimes s'aggravent, les policiers changent.
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A la fin,la salle était bouleversée. Je n'oublierai jamais les mots de la fin. John Williams a dit : "Arrêtez, je vois que vous êtes bouleversés, il ne faut pas, la mort de Robin Cook n'a rien eu de triste. Elle s'est passée comme ceci : l'infirmière s'est penchée sur lui pour changer le goutte-à-goutte. C'était une très jolie femme. Il l'a regardée et il a dit : "My dear, your hunsband is a lucky bastard !" Et il est mort."
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http://www.babelio.com/auteur/Robin-Cook-II/132764
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Concernant les traductions de romans policiers dans les années 50, 60 :

Quand c'est un "grand écrivain", on le prend au sérieux, et quand c'est un écrivain de roman noir, on le maltraite. C'est aussi méprisant pour les lecteurs que pour les auteurs. Et l'on ne ferait jamais la même chose pour la littérature classique. Aucun auteur digne de ce nom ne signerait un contrat qui permettrait à un éditeur étranger de tronquer 30 % du livre. C'est inimaginable. On a traité ces gens de façon complètement choquante.
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Chabrol lui répond que c’est quand même décevant. Langlois lui dit, « oui, mais il y a quand même des moments sublimes », et Chabrol approuve. « Eh bien alors ? s’exclame Langlois. Dans un film, on se souvient des moments sublimes, on s’en fout des moments ratés ! »
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En quoi Sherlock Holmes est-il si moderne que ça ?
Premièrement, il n'est pas de la police. Ca, c'est important. Il ne représente pas l'ordre établi. Il est moderne parce que bien qu'enquêteur, c'est un anarchiste complet dans sa façon de penser. Il est moderne parce qu'il se drogue. Il est moderne parce qu'il n'est pas croyant - il n'y a pas une nouvelle où Sherlock Holmes s'en remet à Dieu. C'est un asocial. Il vit en ermite ou presque, avec Watson et reçoit dans leur appartement. Et il est moderne parce qu'il préfigure la police scientifique. La pensée devance l'action. En plus, il a a beaucoup d'humour. Bref, il est unique. Et comme il est unique, il est moderne.
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- La littérature policière, c'est quoi pour vous ?
- Dorothy B. Hugues : De la littérature.
(Polar, printemps 1983)
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