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Critique de FungiLumini
J'aime encore bien me plonger dans une romance de temps en temps, et Mathieu Guibé les réussit particulièrement bien (Ashes Falling for the Sky et Ashes falling for the Sky, tome 2 : Sky Burning Down to Ashes, sans parler de Even Dead things feel your Love, lu avant d'avoir ce blog). J'ai donc craqué pour Run Away à la Foire du Livre de Bruxellesjuste avant le confinement, et j'ai eu envie en ce début d'année de le sortir de ma pile à lire. Et comme avec tous les romans de Mathieu, je l'ai dévoré.
Vicky est une jeune fille pétillante et pleine d'entrain. Elle souhaite le meilleur pour tout le monde et ne comprend pas qu'on puisse avoir envie d'être seul. Dans sa classe cette année, Lance, un étrange garçon ébranle ses convictions. Tout de noir vêtu, l'allure rebelle, la rumeur le veut bagarreur, violent et asocial. Bien que Lance attire les ennuis,Vicky va essayer de l'aider et va découvrir que sous ses airs de sombre solitaire se cache bien des secrets.
Quelques clichés du genre sont de la partie : bien sûr, Vicky est assez rapidement en couple avec Lance. Bien sûr qu'il n'est pas aussi mauvais que la rumeur le laisse croire et qu'il cache de sombres secrets, traumatismes qui l'empêchent de se dévoiler et qu'on va découvrir petit à petit. Et bien sûr, un événement dramatique va venir tout faire basculer, parce que Mathieu est le spécialiste pour faire souffrir ses protagonistes et pour arracher des larmes à ses lecteurs. 😉
Le monde de l'athlétisme et de la course ne m'intéresse à la base pas du tout, mais ce n'est pas le centre du roman et il sert plutôt de prétexte. L'auteur se sert de ce champ lexical pour les noms de chapitres et comme métaphore dans certaines situations. Pourquoi Lance court-il ? Sinon, le jeu de mot « escargothique » m'a beaucoup fait rire !
C'est aussi un roman sur les préjugés : ce n'est pas parce qu'on est beau, riche et intello qu'on est une belle personne, et ce n'est pas parce qu'on est sombre, taciturne et isolé qu'on est forcément une mauvaise personne. D'ailleurs, Vicky cache également des parts sombres, des faits de son passé qu'elle fait tout pour ne jamais reproduire, et tenter de se pardonner en essayant d'être une personne meilleure et d'aider les autres à le devenir aussi.
Le roman est illustré par les très chouettes dessins de Sinath. Dans un style manga, ces illustrations sont parfois pleine page, parfois un petit dessin au milieu du texte. Il y a aussi en bonus à la fin un petit cahier graphique. Je vous conseille cependant de ne pas trop feuilleter le roman avant sa lecture, car il y a des risques de spoils !
J'ai dévoré cette romance toute mignonne, portée par deux personnages forts et attachants, que tout semble opposer. le thème de la course sert avant tout de métaphore à des situations de vie difficiles. Une lecture très agréable, autant au niveau de la plume fluide et pleine d'émotions, qu'au niveau des dessins style mangas qui l'illustre !
Lien : https://livraisonslitteraire..
Vicky est une jeune fille pétillante et pleine d'entrain. Elle souhaite le meilleur pour tout le monde et ne comprend pas qu'on puisse avoir envie d'être seul. Dans sa classe cette année, Lance, un étrange garçon ébranle ses convictions. Tout de noir vêtu, l'allure rebelle, la rumeur le veut bagarreur, violent et asocial. Bien que Lance attire les ennuis,Vicky va essayer de l'aider et va découvrir que sous ses airs de sombre solitaire se cache bien des secrets.
Quelques clichés du genre sont de la partie : bien sûr, Vicky est assez rapidement en couple avec Lance. Bien sûr qu'il n'est pas aussi mauvais que la rumeur le laisse croire et qu'il cache de sombres secrets, traumatismes qui l'empêchent de se dévoiler et qu'on va découvrir petit à petit. Et bien sûr, un événement dramatique va venir tout faire basculer, parce que Mathieu est le spécialiste pour faire souffrir ses protagonistes et pour arracher des larmes à ses lecteurs. 😉
Le monde de l'athlétisme et de la course ne m'intéresse à la base pas du tout, mais ce n'est pas le centre du roman et il sert plutôt de prétexte. L'auteur se sert de ce champ lexical pour les noms de chapitres et comme métaphore dans certaines situations. Pourquoi Lance court-il ? Sinon, le jeu de mot « escargothique » m'a beaucoup fait rire !
C'est aussi un roman sur les préjugés : ce n'est pas parce qu'on est beau, riche et intello qu'on est une belle personne, et ce n'est pas parce qu'on est sombre, taciturne et isolé qu'on est forcément une mauvaise personne. D'ailleurs, Vicky cache également des parts sombres, des faits de son passé qu'elle fait tout pour ne jamais reproduire, et tenter de se pardonner en essayant d'être une personne meilleure et d'aider les autres à le devenir aussi.
Le roman est illustré par les très chouettes dessins de Sinath. Dans un style manga, ces illustrations sont parfois pleine page, parfois un petit dessin au milieu du texte. Il y a aussi en bonus à la fin un petit cahier graphique. Je vous conseille cependant de ne pas trop feuilleter le roman avant sa lecture, car il y a des risques de spoils !
J'ai dévoré cette romance toute mignonne, portée par deux personnages forts et attachants, que tout semble opposer. le thème de la course sert avant tout de métaphore à des situations de vie difficiles. Une lecture très agréable, autant au niveau de la plume fluide et pleine d'émotions, qu'au niveau des dessins style mangas qui l'illustre !
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