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Citations sur Maïma (17)

Nous n’écoutons que la musique que nous jouons, celle de nos voix et celle de la nature.
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Sur le pont, avec le froid de la nuit qui s’installait peu à peu, on se serrait tous les uns contre les autres. On ne regardait pas si son voisin était un homme ou une femme, on ne se préoccupait pas de ne l’avoir jamais vu. On ouvrait sa couverture pour tout le monde, on partageait une chaleur collective.
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Le moteur tournait bien, on traversa la rade en direction de la passe, et Maïma vit pour la premier fois s’éloigner la grande baie de Papeete. Elle n’avait jamais eu une telle vue d’ensemble de son île. Le soleil qui descendait à cette heure en soulignait particulièrement les contours et les cimes. L’île lui parut haute tout d’abord, ce qu’elle est puisqu’elle s’élève à deux milles mètres, puis elle la vit s’amenuiser peu à peu jusqu’à la voir tout entière, comme elle aurait regardé un « motou », un îlot. Devant elle et à perte de vue, il restait l’océan Pacifique, vide. Elle avait le sentiment qu’avec le bateau, le monde lui appartenait. Qu’il aurait suffi de changer de cap pour choisir d’arriver en Amérique, en Australie où tout simplement en France. Le bateau lui apparaissait comme le véhicule miraculeux qui remplaçait les nageoires du poisson et les ailes de l’oiseau dont la liberté et la mobilité avaient peuplé ses rêves de petite fille. Elle imaginait que les poissons ou les oiseaux pouvaient aller jusqu’à l’autre bout du monde dans plus de difficulté qu’ils circulaient dans la mer ou dans le ciel. Et elle n’avait pas tort, un certain nombre d’espèces ont pour territoire la planète toute entière.
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... si tous les hommes qui regardent une femme et qui lui font un baisemain étaient amoureux ça ferait des révolutions.
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Maima était fascinée par les transformations successives de ce paysage sous-marin. Elle n’avait toujours connu que cela. Mais ses parents lui avaient appris à voir, à regarder. Ses lectures aussi lui avaient ouvert les yeux sur toutes les beautés auprès desquelles il ne faut pas passer sous le prétexte qu’on les voit tous les jours. Victor lui expliquait que c’était ça la culture. La vraie richesse.
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Victor avait raison lorsqu’il disait que les fruits sont comme les gens. En France, ils sont civilisés, car on peut les manger proprement. C’etait Le cas de la pomme, de l’abricot, de la pêche, de la prune et du raisin que M’aima avait pu goûter. Sous les Tropiques, on s’en mettait partout. Essayez de croquer un ananas proprement dans la nature ! En échange, il n’y avait qu’un pas à faire pour se rincer les main, que ce soit à l’eau de mer, à la rivière, à la cascade ou aux robinets dans tous les jardins.
La nature avait tout prévu... Sauf que si La Fontaine avait connu Tahiti et les cocotiers, il n’aurait jamais écrit la fable du Glabd et de la Citrouille ! Un coco reçu sur la tête aurait ébranlé ses meilleures convictions.!
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Victor avait raison lorsqu’il disait que les fruits sont comme les gens. En France, ils sont civilisés, car on peut les manger proprement. C'était Le cas de la pomme, de l’abricot, de la pêche, de la prune et du raisin que Maima avait pu goûter. Sous les Tropiques, on s’en mettait partout. Essayez de croquer un ananas proprement dans la nature ! En échange, il n’y avait qu’un pas à faire pour se rincer les main, que ce soit à l’eau de mer, à la rivière, à la cascade ou aux robinets dans tous les jardins.
La nature avait tout prévu... Sauf que si La Fontaine avait connu Tahiti et les cocotiers, il n’aurait jamais écrit la fable du Gland et de la Citrouille ! Un coco reçu sur la tête aurait ébranlé ses meilleures convictions.!
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La radio avait changé la vie. Sa vie. Depuis que cette musique lui était arrivée de l’autre bout du monde, son envie de partir avait trouvé le moyen le plus sûr. Étudier, lire et travailler la musique classique, c’etait Pour Maima, avoir déjà un pied en Europe, en France!
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Victor répétait souvent que la plus grande richesse, c'était de lire ou de contempler de belles choses. Que c'était la seule richesse que personne ne pouvait vous voler.
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L'année 1949 allait encore marquer les sept ans de Maima. Ce vendredi 23 novembre, Marc, un jeune Français qui avait perdu une jambe à la guerre, diffusait la première émission de Radio-Tahiti.
Jusque-là, les gros postes à lampes captaient l'essentiel des informations mondiales la nuit, lorsqu'il faisait jour dans les pays "civilisés". On écoutait avec attention, on tendait l'oreille, on faisait taire les femmes et les enfants.
Les voix qui parvenaient ainsi à l'autre bout du monde avaient quelque chose de magique, d'irréel et de nasillard.
On était incapable de mettre un visage sur cette voix qui savait tout, qui donnait avec un très grand sérieux des nouvelles du monde entier.
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