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Citations sur Dans la gueule du loup : Mariée à un pervers narcissique (16)

Ces dix ans avec lui avaient ébranlé durablement ma confiance en les hommes d'une manière générale.
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Je craignais de ne pas être crue,surtout pas ceux qui le voyaient épisodiquement et avec qui il se montrait sous son meilleur jour
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Le plus dur, ce n'est pas de partir, de vivre dans des conditions difficiles, d'élever seule des enfants. Non, le plus dur, c'est d'oublier les craintes, les angoisses, comme des vieux masques inutiles. Au moindre choc, ils surgissent comme des fantômes et paralysent la réalité.
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Elle ajoutait : « Tu sais, quand on a vécu comme moi avec un caractériel, on les repère... »

Ce qui est vrai. Aujourd'hui je sens immédiatement quand un homme peut être potentiellement violent. Je sens à distance cette disposition et, parfois, je me raidis face à des hommes qui ne m'ont rien fait mais chez lesquels je décèle de la violence. C'est comme un sixième sens. Tel un chien habitué à renifler la drogue, je déchiffre les comportements caractériels et les masques se déchirent dès que je suis en présence d'un homme instable et potentiellement agressif.
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Car l'habitude crée la soumission, le quotidien nimbe de normalité ce qui est atroce.
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Ce récit est inspiré d'une histoire vraie. La mienne.
Les dix années que j'ai vécu aux côtés d'une personnalité perverse auraient pu me détruire et ont laissé une empreinte forte sur la femme que je suis devenue. Il m'a fallu du temps, beaucoup de temps, et de l'aide pour pouvoir regarder cette période de ma vie sans honte et sans (trop) de culpabilité. Aujourd'hui je comprends mieux, j'accepte ma part de responsabilité et surtout je suis convaincue que j'ai agi au mieux. Il n'y avait rien d'autre à faire. Fuir, mettre de la distance et rassembler les morceaux de ma vie.
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Pour reprendre les termes d’une célèbre sociologue, Evelyne Sullerot : "les hommes s’occupent de leurs enfants quand ils le peuvent et les mères quand il le faut".
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Et si je suis en mesure d'écrire ces lignes c'est que cette histoire fait définitivement partie du passé, un passé difficile, mais qui est constitutif de la personne que je suis devenue. Je revendique ma responsabilité, mais je ne me sens plus coupable.
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L'agressivité verbale est évidemment une étape avant la violence physique. Mais ce n'est pas obligatoire. Certains restent au stade verbal ce qui ne diminue en rien la souffrance et le traumatisme. C'est même encore plus pervers car cette violence-là ne laisse pas de traces visibles.
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" aurais- je pu d'un seul mot tout arrêter ? J'avais peur de me tromper, de rater quelque chose d'important, de le perdre. Je me sentais déjà coupable. "
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