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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un prêtre et un jeune guide se retrouvent pourchassés par un étrange nuage aux allures de crapaud sans yeux. Énorme, il semble tout sauf amical. Et lorsqu'un hydravion vient leur porter secours, on commence à sérieusement se poser des questions, non ?

Ce livre est un pur délice pour les amateurs de roman d'aventures : il est pour moi l'alliance de Lovecraft, pour le côté créatures répugnantes incroyables et très effrayantes, et d'Indiana Jones mais en mode équipe, pour le côté aventures. On ne s'ennuie pas une seule minute dans ce roman qui tient un rythme soutenu du premier mot au dernier point. Si vous recherchez un bon divertissement autre qu'un écran banal et abrutissant, je vous conseille fortement ce petit bijou. Je ne m'attendais vraiment pas à un roman de cette qualité pour le premier livre de cette saison de l'étrange et je suis très agréablement surprise. Les personnages sont tous bien campés, on ne sait pas tout sur eux, loin de là car l'action prédomine dans ce roman au détriment de moments psychologiques, mais l'auteur arrive à nous les rendre attachants. Que ce soit le prêtre, le jeune guide, les aventuriers de chocs père, fille et neveu, ou encore les jeunes matelots Gog et Magog, on a envie d'en savoir plus sur chacun d'eux, de mieux les connaître. Je ne sais pas s'il est prévu une autre aventure avec un ou plusieurs de ces personnages, mais je serai curieuse de le lire si c'était le cas. le lecteur comble cependant avec plaisir les vides dans leur vie. Et comme l'histoire se déroule en des lieux connus, on croit vraiment être aux côtés de cette fine équipe. C'est vraiment un Lovecraft, sans la terreur. Certes, les créatures sont effrayantes, mais l'ambiance générale n'est ni angoissante ni oppressante, comme peuvent l'être les nouvelles du Maître. Et aucun plagiat ou volonté de s'inscrire dans le monde lovecraftien ne se fait sentir : c'est un parallèle qui se limite aux créatures épouvantables qui poursuivent nos héros. Un bon roman d'aventures et d'épouvante, bien écrit qui se lit à vive allure.

Un excellent moment de lecture, je le recommande !
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Belle surprise Que ce premier tome de la collection « Les Saisons de l'Étrange » chez les Moutons Électriques.
115 ° vers l'Épouvante de Lazare Guillemot (2018) est de la bonne littérature populaire qui ravira de surcroît tous les lovecraftiens. Nous sommes en 1925 dans les Cornouilles en compagnie du père Brown et de son jeune guide local, Billy. le père Brown est un prêtre catholique, passionné par les vieilles pierres et par les messages que laissent parfois transparaître certaines inscriptions que le temps n'a pas encore effacées. Lors d'une excursion archéologique, ils sont surpris par ce qu'il semble être un orage, mais les nuages se transforment en crapaud menaçant qui se met à les traquer. Ils seront sauvés par un avion de tourisme qui éradiquera la bestiole. Ils poursuivront leur chemin vers un site mégalithique dont la principale pierre levée a disparu. Et de rencontrer une équipe de quatre américains dont le pilote du petit avion. Ceux-ci sont sur la piste d'une monstruosité qui cherche à prendre le contrôle de la planète, l'abominable Tsathoggua . Les américains expliquent en effet être tombé sur cette affaire par un collectionneur américain possédant un artefact codé et que le but de la créature, par le biais de ses serviteurs les Voormis, est de reconstituer une clef qui permettra sa libération. Ladite clef est formée de 13 morceaux, mégalithes et autres sculptures, réparties tout autour de la planète. Leur enquête a été facilitée par un vieux libraire de Providence, qui leur a fourni de précieuses informations tirées du Culte des Goules et du Necronomicon.
Commence alors une course poursuite au travers les océans entre le navire des Voormis et le yacht des américains épaulés par le prêtre et le jeune guide. Ils se feront à chaque fois devancer par les créatures malfaisantes, qui réussiront à s'emparer des différentes pièces de la clef. La libération de Tsathohhua sera grandiose, mais de courte durée. le père Brown a mis en effet la main, grâce à l'artefact, sur une arme redoutable qui permettra d'anéantir le monstre.
Un récit bien mené, plein de surprises amusantes. Les nuages malfaisants sont des Pustulars qui aident les Voormis à transporter les lourdes pierres permettant de reconstituer la clef. Nous sommes en 1925, et les communications radio ne sont pas encore au point. Mais l'équipage américain s'est adjoint la collaboration d'Eyrimath, une mimosée pensante, plante télépathe qu'ils ont ramenée d'une précédente aventure au Gondokoro (Soudan du Sud). Quant aux petites monstruosités, nous sommes gâtés avec des champignons grenouilles ou d'inquiétantes créatures marines à tête d'obus. Last but not least, outre l'empreinte prégnante de Lovecraft, le récit fourmille de clins d'oeil à Chesterton et Rosny Ainé.
Bravo !

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