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Critique de LoupAlunettes


Pleine Lune, Plein soleil, Pleine Jungle, Pleine mer, la série continue de se développer, nous sommes de nouveau prêt à braver les éléments en traversant les découpes savantes, à profiter des couleurs et à en prendre plein les yeux avec des jeux d'ombres et de lumière.
Bienvenue en Plein désert!

Si tant est que l'on puisse se sentir comme chez soi en plein désert.
Nous ne voyons qu'une solution, nous lecteurs, pour profiter du paysage aussi ardant, croiser des nomades et profiter de la fraîcheur d'une oasis devant un thé à a menthe.

Et cet album, que raconte t-il?
Nous nous attardons sur la couverture, aux tons très chauds, si lumineux. L'horizon de l'illustration joue déja de mirages, le visage d'un nomade voilé par les dunes se profile.
Nous serons peut-être exaucé selon notre demande plus haut.

Antoine Guilloppé nous replace à la sortie des classes.
Non, non, vous n'aurez pas la berlue, une classe du désert et une petite fille est attendue à sa sortie par son papa.

C'est une surprise, il ne semble pas avoir l'habitude de le faire.
L'idée nous plait déja, transposer une tranche de vie ordinaire dans un autre contexte que le nôtre.
Nous voyageons déja.
Nous avons en tête ces séries d'émissions documentaires bien faites et surprenantes sur la scolarité à travers le monde, "Les chemins de l'école autour du monde".
On y voyait des enfants traverser, pour certains, des jungles et des rivières pour aller à l'école la plus proche qui était à des kilomètres.
Nous sommes dans la même dimension, c'est à dos de dromadaire que notre héroïne rentre à la maison avec son père.
En quelques minutes, vous, jeunes lecteurs, seriez rentrés pour le goûter, ici la nuit tombe et le chemin semble très très long.
L'instruction semble se mériter parfois quand l'accessibilité est difficile.

Nous passons du jaune des sables au bleu de nuit, et le père, nomade bleu, commence à se confondre parmi le ciel étoilé.
"Hommes bleus" est le nom donné aux Touaregs, des nomades du Sahara central qui, pour certains, se sont peu à peu sédentarisés.
Ils sont répartis sur 5 pays d'Afrique, nous disent des sources écrites.

Les découpes sont encore somptueuses, jusqu'au détail du grain de sable.
Cette technique rehausse vraiment l'illustration et porte la nature sauvage à un rang artistique.
Nous sommes encore tenus ici par la chute de l'histoire et avec patience, nous profitons du paysage.
Il y aura une surprise pour Assya la jeune écolière à la fin de l'histoire, son père lui a promis.
Avec peu d'éléments du texte, on comprend que le moment est très spécial, Assya a en plus le droit de monter le dromadaire toute seule.

C'est un moment familial à ne pas manquer.
L'album inspire la chaleur, même les soirs de grande fraîcheur, par la flamme qui brûle d'un personnage à l'autre, une intimité douce et tendre.

Encore un joli rendez-vous accordé au lecteur.
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