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Critique de Lison50


Nantes, 1943 : Antoine Desvrières, le doigt sur la gâchette, s'apprête à abattre le lieutenant Werber qui est sur la piste de son réseau de résistance. À l'heure où le lieutenant quitte à pied son bureau, le feldgendarme Eidemann se met au volant de sa traction avant pour la patrouille. La voiture démarrera-t-elle tout de suite ou pas ?
Balayant la notion de destin et suggérant que Dieu joue aux billes avec son petit monde, Paul Guimard explore deux trajectoires dépendant des caprices d'un démarreur. Un petit rien est modifié et tout change, par une cascade de conséquences : le prénom d'un enfant, un nom sur un monument aux morts, le sort d'une vieille femme traversant la rue dix-sept ans plus tard…
Je recommande vivement ce court roman aux résonances philosophiques, brillamment construit, au style élégant et précis, typiquement le genre d'ouvrage qui pose question et donne le vertige.
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