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Critique de ThrillersFred


C'est Patrice Guirao qui un jour m'a appris que la « mer n'existe pas ».
Grand fan depuis toujours d'Art Mengo pour son univers, ses mélodies et bien entendu pour les textes de ses chansons, j'ai toujours aimé la plume de Monsieur Guirao en tant que « parolier », mais je ne connaissais pas celle de l'auteur jusqu'à ce que je tombe sur « le bûcher de Moorea ».
J'ai eu la chance de lire ce livre en plein confinement ! Et oui la chance d'avoir pu, pendant quelques heures, rejoindre Lilith et Maema en plein coeur de la Polynésie française et de plonger mon subconscient dans l'eau limpide des lagons de Moorea.
Au fil des pages le paradis turquoise est devenu pourpre, souillé par un infernal bûcher ou 4 têtes, ainsi que des bras et des jambes finissent de se consumer.
Lilith, la photographe et Maema, la journaliste vont devoir couvrir l'affaire pour leur journal et sont décidées à mener leur enquête jusqu'au bout.
Parallèlement à cela, vous ajoutez un tueur en série sévissant en France et qui va bientôt s'envoler pour l'archipel, vous mélangez le tout et vous obtenez un très bon bouquin, parfois dur comme du récif mais également coloré, dépaysant et envoûtant.
L'écriture est ciselée, saupoudrée d'un léger accent tahitien et les titres des chapitres flirtent entre poésie et sujets de philo : « Les mots sont des bruits civilisés », « aucun mur n'empêche les départs », « le silence est le meilleur écho de ce qu'on ne veut pas comprendre ».
Vous avez 2 heures (pour commander ce livre 🙂 🙂, moi je pars sur l'îlot de Pukatapu suivre Lilith et Maema pour une autre aventure.
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