Le sang des bêtes

Décidément, je ne sais pas pourquoi je m'obstine régulièrement à retenter les ouvrages de cet auteur ! Chaque fois, je me laisse convaincre par les commentaires dithyrambiques de ses fans alors que je sais que je risque de ne pas aimer.

Certes, il y a pleins de réflexions intéressantes dans le Sang des bêtes. Il a même des passages que j'ai trouvé très beau, notamment les passages d'introspection du personnage principal : un homme d'une cinquantaine d'années qui cherche un sens à sa vie. Mais ce roman tombe trop dans l'absurde et la parodie. On finit par ne plus savoir si l'auteur encense certaines causes (féminisme, véganisme, écologie, etc.) ou s'il s'en moque. L'histoire est bien trop folle que pour être plausible et pas suffisamment développée pour que j'arrive à y croire (or, je peux adhérer à d'autres univers fantastiques irréalistes). Et malgré tous ces défauts, j'ai dévoré le roman en deux soirées pour savoir comment tout cela allait se finir.

Bref, on n'est littérairement pas sur la même longueur d'ondes Thomas Gunzig et moi. Je vais me cantonner à ses chroniques radios et à ses blagues sur Twitter qui savent souvent piquer juste là où il faut.