Sous la ceinture

[...] un cliché, c'est comme un bon mensonge. Le plus dur, c'est de savoir quelle part de vérité il contient.

- Donc, tu n'es pas vraiment raciste, toi ?
- Non. Je n'aime personne. Sans discrimination.

Picoler à en être malade, c'est idiot. On n'apprécie même plus. Mais ceux qui ne boivent jamais une goutte, je m'en méfie. Ce sont soit des alcoolos en sevrage, soit les membres d'une secte.

Je te le garantis : tant qu'il y aura des cons, il y aura de l'espoir pour le terrorisme. Le seul souci, avec les imbéciles, c'est qu'ils ont tendance à être imprévisibles. C'est difficile de comprendre la logique d'une absence d'intelligence.

Il y avait donc une justice en ce pays, puisque l'on pouvait y être considéré comme sain d'esprit après avoir massacré quatre-vingt-trois personnes.

On ne pouvait pas se balader légalement avec une croix gammée dans le dos, mais rien n'empêchait d'affirmer ses convictions par le biais d'une simple date... La version latine, en lettres gothiques, clameraient solennellement un retour aux sources : "Anno 732"....
...six mille T-shirts et mille cinq cents sweat-shirts, du M au XXXL. Plus de deux mille casquettes de base-ball et autant de bonnets.
Le portable vibra, et une image des articles litigieux apparut : un T-shirt chiné affirmait en lettres bleu pétrole : "732 anus".
Et le message concluait :
-Tu voulais bien du latin, non ?

On raconte beaucoup de conneries sur le pognon : moi, je te dis qu'il fait le bonheur. En tout cas, une certaine forme. Mais le truc, vois-tu, c'est que le fric, il n'y en a pas assez pour tout le monde. Du coup, pour le bonheur, c'est pareil. L'offre est inférieure à la demande.

Votre langue caresse le cristal et l'argent alors que c'est une pelle et une pioche qu'il faut pour jeter la fange dans la bauge du terrorisme ! La souillure, au gré de vos allitérations toniques, passe du fiel au miel ? Mais une gifle a-t-elle jamais été subtile ? Un crachat, capiteux ? Une flatulence digne ? Je vous décharge de cette basse besogne, épargnez-vous cambouis et ongles noirs !

Je te le garantis : tant qu'il y aura des cons, il y aura de l'espoir pour le terrorisme. Le seul souci, avec les imbéciles, c'est qu'ils ont tendance à être imprévisibles. C'est difficile de comprendre la logique d'une absence d'intelligence. Je me dis souvent qu'il est étonnant qu'autant d'angles obtus puissent aboutir à une droite extrême.

Pour qu'il y ait des riches, faut des pauvres, logique. Ben, pour être heureux, faut des malheureux.