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Critique de LoupAlunettes
Un chien qui parle, cela tient du miracle.
Les miracles sortent-ils d'une poubelle et sont-ils remplis de puces ?
Rarement, diriez-vous ou alors des dresseurs de puces qui récitent l'alphabet
Et pourquoi pas pourtant.
Les histoires nous content tant de choses étonnantes et incroyables.
Chaplapla le chat aplati, la tortue sans carapace et le perroquet muet -euh non, pas lui- pourraient vous en raconter sur cette courageuse catastrophe ambulante des rues.
Le sauvetage d'une jeune fille enlevée par des gangsters et celui d'une troupe d'animaux destinés à finir empaillés pour le Musée des Horreurs. Ça tient du miracle, non ? Lorsque l'on connaît l'animal serviable à la langue pendante.
« Empaillé, c'est lorsqu'on boit à la paille ? demande Chien pourri »
Il était trop tard en revanche pour ces pauvres quatre pattes qui finirent en mini-hot dogs.
Chien Pourri et aimable cherche gentils maîtres.
Sous les poils emmêlés et crasseux se cache un coeur en or, un petit appétit et une âme de vrai héros !
« Je suis l'ouvre-boîte de la conserve, le berger des moutons, la coquille de l'escargot et je sauverai mes amis! »
Vive Chien pourri !!!
Les jeunes lecteurs qui connaissent le chien le plus stupide de l'ouest et incroyablement gaffeur , « Rantanplan » imaginé par René Goscinny, chien fidèle de Lucky Luke à son grand regret et qui gagna sa propre série tant ses opérations catastrophes étaient à mourir de rire, vont adopter d'office ce Chien Pourri fait du même bois.
Colas Gutman profite de ce format de premier roman pour traiter des animaux abandonnés sur le ton décomplexé de l'humour. Ces rencontres, peu bienveillantes, ne lui font pas de cadeau et se montrent même impitoyables mais le brave Chien pourri sourit à la vie de toutes ses dents qui sentent la sardine. Son coeur brave lui vaudra de trouver un maître qui saura le récompenser de sa générosité et lui fera enfin goûter les délices d'un bain de héros bien mérité. Chaplapla ne sera pas en reste, un copain pour la vie. Les dialogues sont irrésistibles pour de jeunes lecteurs. Les illustrations de Marc Boutavant jettent un voile de tendresse sur cet univers de pelures de bananes qui grattent, poste de garde de l'engin catastrophe . C'est réellement et paradoxalement frais et amusant, les lecteurs qui appréciaient les talents de l'illustrateur sur des albums vont pouvoir continuer à en profiter sous ce format de poche.
Les miracles sortent-ils d'une poubelle et sont-ils remplis de puces ?
Rarement, diriez-vous ou alors des dresseurs de puces qui récitent l'alphabet
Et pourquoi pas pourtant.
Les histoires nous content tant de choses étonnantes et incroyables.
Chaplapla le chat aplati, la tortue sans carapace et le perroquet muet -euh non, pas lui- pourraient vous en raconter sur cette courageuse catastrophe ambulante des rues.
Le sauvetage d'une jeune fille enlevée par des gangsters et celui d'une troupe d'animaux destinés à finir empaillés pour le Musée des Horreurs. Ça tient du miracle, non ? Lorsque l'on connaît l'animal serviable à la langue pendante.
« Empaillé, c'est lorsqu'on boit à la paille ? demande Chien pourri »
Il était trop tard en revanche pour ces pauvres quatre pattes qui finirent en mini-hot dogs.
Chien Pourri et aimable cherche gentils maîtres.
Sous les poils emmêlés et crasseux se cache un coeur en or, un petit appétit et une âme de vrai héros !
« Je suis l'ouvre-boîte de la conserve, le berger des moutons, la coquille de l'escargot et je sauverai mes amis! »
Vive Chien pourri !!!
Les jeunes lecteurs qui connaissent le chien le plus stupide de l'ouest et incroyablement gaffeur , « Rantanplan » imaginé par René Goscinny, chien fidèle de Lucky Luke à son grand regret et qui gagna sa propre série tant ses opérations catastrophes étaient à mourir de rire, vont adopter d'office ce Chien Pourri fait du même bois.
Colas Gutman profite de ce format de premier roman pour traiter des animaux abandonnés sur le ton décomplexé de l'humour. Ces rencontres, peu bienveillantes, ne lui font pas de cadeau et se montrent même impitoyables mais le brave Chien pourri sourit à la vie de toutes ses dents qui sentent la sardine. Son coeur brave lui vaudra de trouver un maître qui saura le récompenser de sa générosité et lui fera enfin goûter les délices d'un bain de héros bien mérité. Chaplapla ne sera pas en reste, un copain pour la vie. Les dialogues sont irrésistibles pour de jeunes lecteurs. Les illustrations de Marc Boutavant jettent un voile de tendresse sur cet univers de pelures de bananes qui grattent, poste de garde de l'engin catastrophe . C'est réellement et paradoxalement frais et amusant, les lecteurs qui appréciaient les talents de l'illustrateur sur des albums vont pouvoir continuer à en profiter sous ce format de poche.
