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Critique de LoupAlunettes


Dominique Silvagni vient d'avoir quinze ans et il se serait bien cassé une jambe plutôt que d'accepter son cadeau d'anniversaire.
Une mauvaise plaisanterie ? Absolument pas.
De marbre face à son incompréhension, son père et son grand-père lui révèle la dette léguée de père en fils, qui coûta d'ailleurs sa jambe à son grand-père Gus à son âge.
Donc la jambe cassée, on oublie.
Il lui faudra bien ses deux jambes, à Dom, pour exécuter son contrat dans les plus brefs délais, effectuer le « rush » de sa vie.
Dom est en plein entraînement d'athlétisme, il court, essaie de se dépasser, d'être le meilleur.
Être le meilleur, il faudra l'être car son premier contrat secret vaut pas mal de dollars et il y a du monde sur le coup.
Il ne faut pas décevoir la Dette, la 'Ndrangheta, une mafia italienne dont faisait partie un lointain ancêtre qui immigra en Australie pour lui échapper.
Mais nul ne lui échappe et ses descendants mâles doivent à présent s'acquitter de six traites, six missions au profit de l'organisation à leur quinze ans pour rembourser la liberté de l'ancêtre.
Se remettant de la révélation et du marquage au fer, « pagado », appliqué sur chacun des débiteurs Silvagni, Dom se fait inviter chez un camarade de classe, l'arrogant Tristan, sur une île près des côtes australiennes pour les vacances scolaires. Ce qui lui permettra d'en savoir plus sur sa dette. le lieu, zone de villégiatures de grosses fortunes, est le terrain de jeu d'un personnage aussi jeune que lui et très recherché, robin des bois moderne qui fait tournée la police en ridicule et dont les exploits impossibles sont idolâtrés par tous les adolescents via les réseaux sociaux.
Chaperonnant ainsi sa meilleure amie Imogen convoitée par le vil Tristan, qui n'a qu'une idée en tête, épinglée la belle sur son tableau de chasse, Dom devra dès que possible damner le pion des chasseurs de prime, de la police et de l'enquêteur qui faillit capturer le célèbre Zolt, être le plus malin et le premier à attraper le jeune voleur pour le livrer à la Dette.
Dom se sentira le courage et l'audace de faire comme son père, faire ce qui doit être fait au nom de la famille.

: le tome 1 de « Rush » de Phillip Gwynne pose l'histoire et croise la petite histoire et la grande histoire de la série, intrigue adolescente avec un possible triangle amoureux – Dom, Imogen, Tristan- et l'histoire mafieuse de la fameuse dette.
Dominique a du mal à réaliser ce qui l'attend, quoi de plus normal. Il est jeune, faisant parti d'un gotha de riches familles australiennes, insouciant, ivre de vitesse et de liberté. le jeune adolescent est condamné à devenir la main de criminels malgré lui.
Dominique senior, l'ancêtre, contracta la dette afin de libérer ses descendants de ces activités dangereuses, le choix de la liberté à un dur prix et un goût amer.
Entre l'expérience du père et du grand-père, Dom comprend vite qu'il devra rapidement devenir un homme.
Si ce premier tome n'est dans l'ensemble pas aussi trépident et vif qu'un « CHERUB » de Robert Muchamore ou un « EFFACES » de Bertrand Puard, il promet de bons moments certainement à venir, le rythme s'intensifiant dès la rencontre avec Zolt, brave gars acrobate et sympathique, voleur de voitures de sport et d'avions de luxe. Vers l'issue, les balles fusent et on roule à plein gaz.
Le second tome devrait nous en apprendre probablement d'avantage sur les dettes réalisées par le père, mystérieux, moins tendre et plus tranchée dans son attitude.
On suppose peut-être par ses paroles qu'enlever une vie humaine n'est pas une option à exclure pour remplir sa dette le cas échéant. Tuer ou être tuer.
Peut-être Dom devra t-il prendre ses propres décisions et fixer ses propres limites.
Le deuxième tome devrait nous révéler aussi si Imogen découvre le secret de Dom et si elle se décide à voir clair dans le jeu d'enjôleur de Tristan, vulgaire Casanova un peu brute qui se fait passer pour un ange.
Une lecture qui se suit bien et devrait prendre de l'épaisseur par la suite.
A découvrir.
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