La série de l'auteur de CHERUB, Robert Muchamore.
Jay, Summer et Dylan ne se sont jamais rencontrés. Pourtant, ils partagent le même rêve de gloire. le premier ne vit que pour son groupe de rock. le deuxième possède une voix à couper le souffle. le troisième a de la musique plein la tête et des mains de virtuose.
La musique était leur passion, elle va devenir leur combat.
En partenariat avec NextPlz et OuïFM.
-Tu peux m'expliquer ce que tu fais? demanda Amy.
-Jamais de la vie. Tu te moquerais de moi.
Elle agita rapidement les doigts.
-Ne me force pas à te chatouiller à mort.
-OK, mais promets-moi de ne pas rire.
-C'est juré.
-C'est la qu'on s'est embrassés pour la première fois, Joanna et moi.
-Oh , c'est trop mignon.
Ewart mit deux doigts dans sa bouche et fit mine d'être sur le point de vomir.
-Vous aviez promis, protesta James, indigné.
-Moi? Je n'ai pas dit un mot.
-J'ai hâte de raconter à Kerry ta petite aventure avec Joanna, lança Amy.
- C'est quoi, le sujet de ton devoir?
- La fondation de l' Intelligence Service et son rôle au cours de la Première Guerre mondiale.
- Intéressant.
- Je préférerais avaler un saladier de lombrics.
- Je crois que je pourrais t'aider, mon petit. J'ai mes vieilles notes et une rédac toute faite dans mes archives.
- Merci, vieux. Tu me sauves la vie.
- Ca nous fera dix livres.
- J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Par quoi je commence ?
Lauren haussa les épaules.
- Je m'en fous. Allez, vide ton sac.
- La mauvaise, c'est que ton père est à la maison. La bonne, c'est que maman m'a filé du fric pour acheter à dîner. Il devrait s'être barré avant notre retour.
- Au moins, moi, je suis déjà sorti avec une fille, lança James. Tu as presque quinze ans et je ne t'ai jamais vu avec une copine.
Kyle prit l'air offensé.
- J'ai déjà eu des petites amies.
James sourit. Il avait réussi à pousser son camarade dans ses derniers retranchements.
- Je te précise que les nanas que tu tripotes dans tes rêves ne comptent pas, tête de noeud.

- Il y a une grosse mission dans l'air et j'ai été désigné agent senior. On a besoin de trois autres équipiers. J'en ai discuté avec Ewart Asker, et il y a une place pour toi, si ça te branche.
James ne se montra pas très enthousiaste.
- Je ne veux plus travailler avec Ewart comme contrôleur de mission. C'est un psychopathe.
- Pourtant, il t'adore. Il pense que tu as fait un boulot sensationnel lors de ta première opération. En plus, sa femme sera des nôtres. Devant elle, c'est un véritable agneau.
- Et le reste de l'équipe?
- Moi. Kerry,si elle se remet comme prévu. Il y a une place pour une autre fille. J'avais pensé à Gabrielle, mais elle est retenue en Afrique de Sud.
- Nicole Eddison, lâcha James.
- Qui ça?
- Tu la connais. Elle faisait partie du même programme d' entraînement initial que moi, et elle a abandonné au bout de vingt-quatre heures. Elle a obtenu le T-shirt gris à sa seconde tentative. Je crois qu'elle a déjà participé à une ou deux missions.
- Je vois de qui tu parles. C'est cette fille avec une énorme poitrine?
- Enorme et magnifique, précisa James avec un large sourire.
- La mère de James est si grosse qu'elle doit beurrer les bords de sa baignoire pour ne pas rester coincée.
" James, nous luttons contre des terroristes et des narcotrafiquants. Un garçon de douze ans n'a aucune chance de nous berner."
- Qu'est-ce que la chausette de ton copain fout dans mon pieu ?
- Ah, tu l'as retrouvée... répondit Kyle sur un ton parfaitement neutre. On l'a cherchée partout.
- Ne me dit pas que vous avez utilisé mon matelas pour faire... tu sais... des trucs gay ?
- Et où tu voulais qu'on s'assoie, dans ce placard ?
- Vous pouviez aller sur ton lit, dit James.
- Tom est plutôt balèze. Le lit se serait écroulé si on était montés tous les deux ici.
- Mais qu'est-ce que vous avez fait exactement dans mon plumard ?
- On est sortis ensemble, rien de plus.
- Et pourquoi vous avez retiré vos vêtements ?
- Pas tous nos vêtements. Il faisait au moins trente degrés. Tu voulais quoi ? Qu'on mette des anoraks ?
Les vieux du village avaient bâti la plupart des huttes de leurs mains. Ils s’y entendaient en plomberie et en électricité. Les instructeurs et les recrues s’’émerveillèrent de leur capacité à rétablir le fonctionnement normal de leurs habitations. Dans des circonstances comparables, les Anglais ne savaient que se rassembler dans les gymnases et les églises en attendant passivement le chèque de leur compagnie d’assurance.
Je me souviens du bon vieux temps où nous étions innocents, l’époque où le moindre smack constituait le scandale de la semaine. Quand est-ce qu’on a grandi ? Je n’ai rien vu venir. Dans cinq ans, la moitié d’entre nous seront mariés. Tout ce qui nous intéressera, c’est de dénicher la tondeuse de nos rêves dans le catalogue Argos.