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Critique de Matilda2b
J ai aimé ce livre plus que je ne l aurais cru...pourtant acheté sur un coup de tête (la couverture chatoyante y est pour beaucoup) le sujet m a intrigué et intéressé.
Nous suivons le parcours personnel et spirituel de Gifty, jeune femme d origine ghanéenne, brillante étudiante puis chercheuse en neurosciences, toute entière tournée vers ses recherches.
Le fait d héberger sa mère, qui rechute dans sa dépression, va la confronter a sa façon de vivre la foi. Elle s est détournée depuis longtemps de la foi qui a l opposé compte beaucoup pour sa mère, catholique pratiquante.
Les drames familiaux, la trahison de son père qui est retourné vivre au Ghana, et surtout la mort de son frère et la dépression de sa mère ont profondément ébranlé la foi de l enfant (qui réalise que dans sa congrégation l addiction de son frère est un sujet de honte qu on occulte, comme si Nana n avait de valeur que tant qu'il était un basketteur doué) puis de la jeune femme qui trouve plus d apaisement dans ses expériences sur les souris que dans la fréquentation des églises.
C'est un beau portrait de femme.
Attachante presque malgré elle, Gifty tient les autres a distance, évite obstinément de se confier, de peur de faire l objet de pitié si elle évoque sa mère ou l overdose de son frère. Elle tâche de s occuper de sa mère du mieux possible. Il y a toujours eu des difficultés de communication entre elles.
Et surtout Gifty refuse de se laisser réduire à son genre, à sa condition de femme noire, pour que seuls ses travaux scientifiques priment.
Yaa Gyasi aborde des sujets difficiles avec subtilité et pertinence, et Gifty trouvera son chemin spirituel sans se renier, par sa réflexion, son besoin de questionner sans cesse les choses dans son travail comme dans son rapport à la foi.
Le sujet me paraissait difficile et austère puis s est révèlé captivant (bien qu'un peu répétitif car Gifty est dans ses pensées et ses souvenirs) et traité avec sincérité.
Nous suivons le parcours personnel et spirituel de Gifty, jeune femme d origine ghanéenne, brillante étudiante puis chercheuse en neurosciences, toute entière tournée vers ses recherches.
Le fait d héberger sa mère, qui rechute dans sa dépression, va la confronter a sa façon de vivre la foi. Elle s est détournée depuis longtemps de la foi qui a l opposé compte beaucoup pour sa mère, catholique pratiquante.
Les drames familiaux, la trahison de son père qui est retourné vivre au Ghana, et surtout la mort de son frère et la dépression de sa mère ont profondément ébranlé la foi de l enfant (qui réalise que dans sa congrégation l addiction de son frère est un sujet de honte qu on occulte, comme si Nana n avait de valeur que tant qu'il était un basketteur doué) puis de la jeune femme qui trouve plus d apaisement dans ses expériences sur les souris que dans la fréquentation des églises.
C'est un beau portrait de femme.
Attachante presque malgré elle, Gifty tient les autres a distance, évite obstinément de se confier, de peur de faire l objet de pitié si elle évoque sa mère ou l overdose de son frère. Elle tâche de s occuper de sa mère du mieux possible. Il y a toujours eu des difficultés de communication entre elles.
Et surtout Gifty refuse de se laisser réduire à son genre, à sa condition de femme noire, pour que seuls ses travaux scientifiques priment.
Yaa Gyasi aborde des sujets difficiles avec subtilité et pertinence, et Gifty trouvera son chemin spirituel sans se renier, par sa réflexion, son besoin de questionner sans cesse les choses dans son travail comme dans son rapport à la foi.
Le sujet me paraissait difficile et austère puis s est révèlé captivant (bien qu'un peu répétitif car Gifty est dans ses pensées et ses souvenirs) et traité avec sincérité.
