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Premier tome annoncé d'une trilogie qui s'annonce comme un nouveau poids lourd de la science-fiction militaire sous-section marine spatiale (rachitique en France).

Le Cumberland est un destroyer (ou contre-torpilleur en français). Une des missions du destroyer de classe Khyber est l'infiltration de l'espace ennemi pour y anéantir sa flotte commerciale afin d'obérer ses efforts de guerre, exactement comme les sous-marins des Etats-unis franchissaient le périmètre de défense japonais pendant la seconde guerre mondiale (sic).

Le Lieutenant Max Robichaux, après un assaut digne d'un Bolitho ou d'un H. Hornblower lorsqu'ils étaient du même grade, va prendre le commandement du Cumberland. Et à l'instar de ses ancêtres et inspirateurs littéraires, l'équipage part à vaux l'eau, la faute à un désastreux précédent commandant.
Le fraîchement promu Capitaine de Corvette devra se battre sur deux fronts. Rétablir la confiance et la combativité de son équipage, aidé en cela d'une équipe d'encadrement solide et accomplir sa mission au mieux de ses capacités. Et quelles capacités...

L'univers de la série m'est apparue très sympathique. L'union terrienne d'environ 600 planètes est en guerre depuis 30 ans contre l'hégémonie Krag, des extra-terrestres. Au centre, quelques mondes humains non affiliés (une centaine) et environ une trentaine d'espèces extraterrestres (mais nous n'en verrons que trois).
Un univers classique (que l'on peut trouver dans le vieil homme et la guerre par exemple) très cohérent.
Si effectivement l'architecture politique ne vaut pas celle d'un David Weber, rappelons nous qu'il est difficile de comparer un premier tome à toute une série d'H. Harrington, aussi géniale soit-elle, même si je pense qu'à terme, l'auteur mettra moins l'accent sur la politique et l'organisation de son univers que Weber, pour rester dans la marine spatiale et son organisation.
Puisqu'on en est aux comparaisons, le spectre de la flotte perdue de Campbell vient bien évidemment pointer son nez. Eh bien, quant à moi, je trouve cette nouvelle série plus mature, plus précise et moins manichéenne que son aînée.

L'auteur s'est également largement inspiré des oeuvres de Jack O'Brian et la rencontre, l'amitié et les aventures de Robichaud et du Docteur Ibrahim Sahin, docteur aux multiples facettes de linguiste et d'espion est digne de celles de J. Aubrey et Maturin.
Du vocabulaire de marine spatiale à foison, des acronymes militaires en pagaille, quelques références guerrières et quelques bons mots d'humour militaire font du roman un voyage qui rappelle celui de notre héroïne militaire sciencefictionesque préférée. Y'a pas, j'adore le "charabia" de navigation qui apporte une touche de crédibilité indéniable à tout le roman.
Et l'univers exclusivement masculin,avec cadets d'à peine 8 ans, rajoute à la comparaison de la marine de guerre anglaise de la fin du dix-huitième. (L'explication avancée, vaut ce qu'elle vaut, mais le but recherché est atteint).

On notera une désinflation certaine de la taille des vaisseaux, notamment par rapport à celle de l'honorverse. Mais si l'on compare, le tonnage du Cumberland (16.200 tonnes), est en fait celui des contre-torpilleurs modernes de la Marine d'eau salée terrienne. Un cuirassé fait 45.000 tonnes, un porte-avions moderne 100.000 et un Cargo jusqu'à 500.000 tonnes. (Les américains, les français sont plus petits). Ce qui correspond au volume qu'à voulu donner l'auteur à ses vaisseaux. Et ça me convient tout à fait.

Une mention spéciale à la scène de marchandage entre le Dr Sahin et un commerçant lors de la recherche d'informations sur une planète neutre. Excellent.
Au titre des reproches, puisqu'il en faut quand même un peu, je reconnais un récit parfois un peu décousu. On saute d'un problème au suivant, d'une aventure à une autre, un peu trop rapidement parfois. le roman aurait peut-être gagné à être plus étoffé (mais peut-être est-ce le fan qui parle). D'un autre côté, dans un lexique à la fin, l'auteur livre des informations sur son univers, absente du corps du récit, ce qui laisse penser qu'il aurait pu développer bien plus son roman. Peut-être une politique éditoriale de coupe ? Allez savoir.

Je suis un des meilleurs publics (très indulgent) en matière de sf militaire. Mais j'affirme que ce premier opus mérite ses cinq étoiles, en dessous de Weber, mais au-dessus de Campbell (puisque ce sont les deux seules réelles oeuvres modernes de marine spatiale à notre disposition en France).
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On est dans la SF militaire US bon teint .

Le coup classique donc ( sourires ) : Une union terrestre en guerre contre les Krags des extraterrestres puissants et menaçants .
C'est une guerre totale avec ces extraterrestres vindicatifs , avec de ce fait , des enjeux vitaux qui se jouent constamment , au moins en arrière-plan .

Ce texte embarque le lecteur dans une mission cruciale ( entre autres péripéties ) : localiser du matériel extraterrestre stratégique et l'anéantir .
Une bonne ambiance bien pensée et bien posée imprègne l'oeuvre : Les aspects équipages et vaisseaux sont bien creusés , on sent un côté marine et sous-mariniers en particulier , qui est bien adapté et bien transplanté au contexte science-fictionel .
La matière est assez dense . Il a une dynamique exploratoire , de la recherche de renseignements militaires , des opérations militaires avec
des risques qui planent embusqués .
On n'est plus vraiment dans la SF à papa car il y a un décorum hard science qui est fonctionnel du point de vue romanesque , mais ce n'est pas un texte de hard science à proprement parlé , à mon humble avis .

Les personnages sont fonctionnels et crédibles , de la SF populaire satisfaisante de ce point de vue . Les personnages sont assez denses , même s'ils ont peu de réelle profondeur , hormis celle que leur délivre la trame narrative avec un trait assez épuré pour ce qui est de leur mise en forme .
Les descriptions sont fonctionnelles , assez immersives pour générer un environnement attractif .

Le rythme est soutenu mais l'action s'élance sur une trame ouvertement linéaire , un peu trop sans doute , mais c'est un premier roman , gageons que l'auteur viendra plus tard à plus de fondu dans ses dynamiques structurelles .
Mais bon , le compte y est , pas de doutes …

Un vrai bémol cependant , ces textes US de SF sont souvent Semper Fi ( Semper Fidelis ) , ce qui n'est pas nécessairement problématique , mais là , il y a une tonalité un peu mièvre autour de l'idée la Navy , que je trouve assez casse bonbons .

Je ne vois pas trop la filiation avec le « Weberistan « . je pense que l'auteur qui est un « jeune auteur « , est plus dans le ton de Ringo en beaucoup moins élaboré .
Un peu aussi en rapport avec David Feintunch aussi , pour la vision en profondeur sur la Navy ( avec une vision de cette dernière qui est complètement classique ) , et de part également un talent certain pour la dramatisation , joint à une exigence de réalisme contextuelle indéniable .

PS : lu en anglais .
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(note réelle : 3.75 étoiles)

Un roman plus proche de Jack Aubrey que d'Honor Harrington, très sympathique mais qui ne se hisse pas vraiment à la hauteur des cycles de référence en SF militaire

Ce roman fait une habile fusion entre le style et les caractéristiques de la littérature militaire navale (Jack Aubrey, Horatio Hornblower) qui inspira David Weber et les livres consacrés à la guerre sous-marine de Tom Clancy. Il se sert d'une petite touche de post-apocalyptique pour justifier le fait que les femmes soient absentes des vaisseaux de guerre en cette année 2315 mais que, par contre, des garçons de huit ans (pour les plus jeunes) y servent en tant que cadets. Au final, cependant, si nous avons affaire à une SF militaire (spatiale) qui n'est pas désagréable (il y a de l'humour, le style est agréable et fluide, c'est correctement rythmé, et certains dialogues sont vraiment très bons), il manque l'ampleur du cycle d'Honor Harrington, l'aura de ses personnages emblématiques, la richesse et la cohérence de son contexte, le côté détaillé et la tension dramatique de ses combats. Ça me rappelle Tanya Huff et les aventures de Torin Kerr, on passe un moment très agréable en lisant ses aventures mais on ne saurait qualifier ça de cycle de référence (rien que du fait que c'est trop lourdement inspiré par Weber, O'Brian ou Star Trek, pour commencer).

Je lirai sans aucun doute les deux tomes suivants, cependant. de plus, c'est à signaler, je trouve que ce roman constitue une très bonne porte d'entrée pour quelqu'un qui voudrait se lancer en douceur dans la SF militaire (spatiale), puisque c'est plus digeste que les nombreux et très gros tomes d'Honor Harrington (à moins d'être complètement allergique aux omniprésents acronymes militaires).

Retrouvez la version complète de cette critique sur mon blog.


Lien : https://lecultedapophis.word..
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Salut les Babelionautes
En général je ne lis pas en numérique mais la je me suis laissé tenter par l'offre des éditions l'Atalante. 4,99 € par tome en Epub.
Bien m'en a pris!! j'ai découvert un Auteur qui c'est clairement inspiré de la Royal-Navy que des oeuvres d'Auteurs comme Patrick O'brian, Alexander Kent, Cecil Scott Forester ont magnifiés.
Et bien sur David Weber et son Spaces-opéra qui met en scène Honor Harrington même si dans le cas de cette trilogie le héros est un homme.
On retrouve quelques similitudes avec les oeuvres cité plus haut, un premier commandement dans un vaisseau ayant une mauvaise réputation, un médecin qui devient un ami pour le commandant, une premières mission à haut risques.
Merci a Frank Reichert pour la traduction.
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Voici un nouveau venu dans la sf militaire, Paul Honsinger avec une trilogie baptisée Coeur d'Acier, de Haut Bord en est le tome d'introduction. le lecteur découvre un jeune officier Max Robichaux tout fraîchement nommé à la tête d'un vaisseau spatial furtif, un destroyer du nom de Cumberland. L'équipage dispose d'une piètre réputation, mais l'Amiral en charge du secteur lui adjoint quelques solides ou brillants officiers pour le seconder. Sa mission infiltrer un secteur neutre et saper les voies logistiques ennemies.

Un navire de haut bord présente la particularité de ne pas pouvoir couler, en théorie. Nous pouvons d'ores et déjà apprécier l'inspiration maritime de l'auteur. Nous fera-t-il une Titanic ou pas ? A-t-il les moyens de détrôner David Weber et son cycle référence, Honor Harrington? Rivalise-t-il avec La Flotte Perdue de Campbell ?

De haut bord se dissocie de ces deux cycles, dont les « empires galactiques » sont en guerre entre humains. Dans Coeur d'acier, les humains affrontent des aliens, les redoutables Krags. D'autres organisations, nations spatiales, ou planètes sont originaires de notre bonne vielle Terre, mais peu d'entre elles se sont alliées à l'un des belligérants. Les communautés humaines présentées ne révolutionnent pas nos connaissances des diverses cultures actuelles : nous rencontrons un peuple marchand avec quelques influences multiculturelles, croisons un équipage prétendument mormon, des spatiaux digne de sa Majesté E.R. II…

A la différence de Weber, Honsinger met en scène plusieurs puissances extraterrestres spatiales. Les deux races mises en avant sont d'une part les Krags dont le rat bien de chez-nous est l'ancêtre, et les plefungs ressemblant au poisson-chat, en bien plus gros … et plus intelligent!

Il y a un peu plus de 30 ans, les Krags ont agressé brutalement et inopinément la Terre et ses planètes. Les raisons seront dévoilées plus tard dans le livre, aussi je m'abstiendrai de vous faire des révélations. La survie de milliards d'humains sont en jeu, car les faces de rat sont organisées, violentes et résistantes. C'est un peuple barbare et malin, l'association de ces deux caractéristiques en fait un adversaire coriace voire léthal.

Sur une autre partie du spectre extra-terrestre, se trouve les plefungs qui ressemblent fort au Peuple de l'eau de Poul Anderson dans Enseigne Flandry, la conquête spatiale en plus. C'est une espèce ayant un goût prononcé pour l'intégrité de son territoir spatial, la paix, ainsi que pour l'esthétisme; et j'ajouterai pour la contemplation. Elle demeure une nation farouchement neutre, comme la Suisse, mais sera amenée à jouer un rôle dans l'aventure de Max et compagnie.

En comparaison des deux sagas de Sf militaire, ce premier tome peine à sortir du lot en terme d'univers. Il n'offre pas un « empire » aussi fouillé que Manticore. Même s'il est régulièrement reproché à David Weber ses descriptions politiques et socio-économiques tranchées, l'univers d'Honsinger ne possède pas cette complexité. Campbell dans La Flotte perdue développe davantage l'aspect politique et les jeux diplomatiques au sein d'une même coalition et introduit un mode de vie qui ne reflète plus les us et coutumes des Armées et Marines passées et actuelles.

L'originalité la plus flagrante tient en l'absence des femmes dans le récit. Bien que je ne sois pas affiliée à un mouvement féministe revendicatif, ce parti-pris me chagrine fortement. Les droits des femmes et le regard équitable dont elles doivent bénéficier sont un combat permanent. de nos jours, un auteur ne devrait pas les poser en simples poules pondeuses ! Oui, c'est un coup de gueule! D'ailleurs la raison, plutôt fallacieuse invoquée dans son roman n'apporte absolument aucune plus-value au récit ou à la dramatique.

Critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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Bon je vais le dire dés le début, ça n'a pas été une excellente lecture mais je ne peux pas dire non plus que je n'ai pas aimé ce roman, on est vraiment entre les deux. Une lecture mitigée en fait, d'un coté j'ai bien aimé l'action, le scénario global et certains des points abordés que je trouve relativement originaux, alors que je n'ai pas trouvé crédible d'autres points que je vais détailler ici.

Je pense qu'une partie de ma déception vient justement de la comparaison que j'attendais avec Honor et la Flotte perdue, que j'ai lu et bien aimé. Comme toujours c'est plus facile d'expliquer ce qui ne va pas donc on va surtout parler des problèmes de ce livre.
J'ai trouvé que toute la première partie du livre, qui concerne la gestion de son équipage vraiment pas à mon gout. En fait tout était trop lisse, trop facile. Un problème? La solution est trouvée dans les pages qui suivent. Mais je pense que pour une personne qui lit ce genre pour le première fois ce livre peut être une bonne introduction au genre parce qu'il est loin d'être aussi dense que ceux de ces prédécesseurs qui peuvent faire peur. En gros c'est pour moi un tome parfait pour un nouveau lecteur, voir un amateur de YA.

La gestion de l'équipage, qui correspond environ à la moitié du livre manquait de plein de petits détails qui airaient pu rendre le tout plus réaliste. Un exemple vraiment pris au hasard : ils ont en réunion au début, et on a vraiment un monologue du capitaine, assez long, qui liste une foultitudes de points à changer. Et a aucun moment l'auteur ne décrit ce que font les autres personnages participants à cette réunion, il ne dit pas de quelle façon ils retiennent la liste sans prendre de note, ni comment ils organisent les changements, il manquait les interruptions pour clarifications et autres dialogues quoi, ça m'a directement donné une impression de stérilité du récit.

Je n'ai pas non plus vraiment aimé le fait que pendant toute cette partie du livre, les seules fois ou on suis d'autres personnages que le héros c'est pour un point bien précis pour étayer le problème qu'on était en train de résoudre. Ça ne faisait absolument pas naturel, c'était comme si on mettait une flèche pour souligner le problème avec pour sous-titre "vous voyez, il a raison le capitaine, il y a bien un problème". C'était redondant et ça gâchait un peu la résolution vu qu'on se doutait comment ça allait finir à chaque fois.

En gros j'avais l'impression que l'auteur avait une liste de problèmes à résoudre dans ce genre de situation et qu'on les passait les unes à la suite des autres en les résolvant de la meilleur façon qu'il soit bien sur.
Et c'est un des autres points que je n'ai pas trop aimé sur cette partie, c'est le capitaine, notre personnage "principal" qui manquait de cohérence que ça soit au niveau de la narration (des fois on a toutes ses pensées et à d'autres moment c'est le blanc complet) ou niveau de son caractère et de son passé.

C'est difficile à expliquer concrètement ce que j'entends par la. En fait, la plupart du temps on entend ses pensées, ce qu'il décide, et pourquoi il le fait, ce qui est normal quand ce personnage est le narrateur, alors qu'a d'autre on s'en éloigne et on le traite comme si le narrateur devenait extérieur, et ces changements m'ont déstabilisé je pense. Par exemple à un moment il consulte des personnes sur un n-ième problème, on nous décrit les dialogues, les débats que les consultants ont sur le sujet, et finalement le capitaine les interromps et leur dit que c'est bon, qu'il a décidé ce qu'il fallait faire. En fait pendant tout le passage pour moi il manquait le débat intérieur que le capitaine aurait du avoir dans sa tête en écoutant ses consultants pour nous expliquer pourquoi il a pris la décision, c'était comme si le personnage du capitaine sur cette scène n'était plus le personnage principal, et qu'on se contentait d'être un observateur extérieur.
Je ne sais pas si j'ai été claire la dessus en fait.
En tout cas le résultat c'est que j'ai pas eu l'impression de connaitre le personnage, je m'en suis détachée et il a fini par manquer vraiment de profondeur.
Surtout que pendant la quasi totalité du livre on a vraiment l'impression que c'est une personne équilibrée, même dans les pires moment il est calme, posé, sensé, aucun souci quoi. Et d'un coup ... on découvre qu'il avait en fait un gros problème psychologique et qu'il a un passé très sombre et dramatique qui le mine de l'intérieur depuis longtemps ... Non, vraiment la pas crédible, ça fait vraiment trop "rajouté à la fin pour dramatiser la situation". Il n'y avait vraiment RIEN qui laissait supposé que ça soit le cas avant, pas la moindre indice.

Bon je précise que malgré ces problèmes à aucun moment je n'ai eu l'envie de fermer mon livre, non pas à ce point, en fait j'ai juste trouvé que c'était vraiment trop traité en surface, et que ça manquait de profondeur. Un peu comme si le livre était destiné à un public YA plus qu'adulte. Passons sur ce début orageux.

Pour ce qui est du reste sur cette première moitié de livre, il y a plusieurs points abordés que j'ai bien aimé. Par exemple le fait que l'auteur ajoute des abordages de vaisseaux dans son histoire. C'était bien la première fois que j'en lisais, en général dans ce genre de littérature on est plus dans de la tuerie à distance que dans le corps à corps (vu les distances dans l'espace). Et j'ai trouvé que ça rajoutait le coté combat à l'arme blanche très sympa.

Le second point que j'ai bien aimé c'est le coté psychologique de l'équipage et l'usage et la fabrication de drogues sur les vaisseaux. J'avoue que c'est la aussi un point qui est très rarement abordé, en général on retrouve le thème sur des bases, au sol quoi, mais jamais dans le confinement d'un vaisseau. Sans parler des histoire de dépression et de suicide qui la encore, même si elles étaient abordées de façon trop simple (je ne vais pas revenir sur le sujet), étaient originales.

La seconde partie du livre, qui était bien plus centrée sur l'action était pour moi bien meilleure. On sortait enfin du huis clos d'avant pour se tourner vers l'extérieur. Et le résultat était bien distrayant, l'histoire est sympa et la résolution aussi. Je l'ai lu quasiment d'une traite et ça à fait du bien à mon humeur je dois dire.

Du coup c'était d'autant plus dommage que ce début ai duré si longtemps pour pas grand chose vu que ce n'était que l'introduction de l'histoire.
En gros je me doute que la suite sera meilleur, car maintenant que les problèmes sont principalement résolus on ne va surement pas revenir la dessus, et on va rester sur les parties les plus intéressantes du livre.
C'est pourquoi malgré cette lecture moyenne je donnerais sa chance au tome suivant pour voir ce que ça peut donner sur le long terme !

14/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Pas simple à noter...

J'ai indubitablement pris du plaisir à la lecture des trois premiers tomes. L'univers est potentiellement immensément vaste et intéressant, tant géographiquement que culturellement, historiquement et politiquement.
On enchaine les combats à l'arme nucléaire (toujours un kif, hein, faut pas se mentir) et pour un non scientifique comme moi, les descriptions techniques restent accessibles. Des dialogues ça et là sympas quoiqu'en nombre trop limité à mon goût.
Par contre, cela manque vraiment de noirceur...L héroïsme, la bravoure et l intelligence c'est bien, bel et bon, mais faut se ramasser de temps à autre quand même. D'ailleurs les quelques pertes ne donnent pas l occasion de s'appesantir...peut être est ce mieux à vrai dire, le larmoyant, sans nul doute à l'occasion déployé, n'eut rien rajouté.
Tout se passe toujours trop bien même dans des situations inextricables (à 8 plus gros que toi contre 1, t'en détruit 5...sérieux?)....Des plans qui sont même plus tirés sur la comète mais sur une grosse lune de Jupiter et qui se déroulent sans accroc...Autant pour cette sentence que l'on retrouve dans nombre de romans, un plan de bataille est génial jusqu'au premier coup de feu (ou à peu prêt vous avez compris l'idée).
La narration....suis ambigüe aussi. le rythme est assez soutenu ce qui sied à la lecture, mais peu réaliste quant à l'évolution dans l Univers. Les évènements miraculeux s'enchainent ce qui retire du réalisme tout autant que les demis pépins qui arrivent comme un cheveu sur la soupe.
Notre héros omniscient qui se rend compte en tombant (seul fois en 1500 pages...)dans son vaisseau que des pièces sont défectueuses et que un de ses subordonnés, non moins brillant, lui a justement pondu un rapport à ce sujet quelques minutes avant...magique.

J 'ai la dent dur....mais j'ai dévoré les 3 tomes en moins de 3 jours (confinement effect...). C'est sans doute un peu trop mâtiné de ricain qui tâche pour moi, un peu comme un Clancy quoi...non quand même pas, niveau inégalable.
Mais au fond je crois que ce qui me déçoit c'est que je pressens que l Univers décrit ne sera jamais exploité à sa juste mesure et cela serait objectivement très très décevant. J'espère me tromper.
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Pour être honnête, je n'ai vraiment apprécié ce roman qu'à partir de la moitié environ. La première partie ne dégageant, pour moi pas beaucoup d'intérêt. C'est une mise en place, on découvre le héros, son nouveau vaisseau, on y évoque les enjeux de la guerre contre les Krags (les rats géants).
Ce que j'aurais retenu de cette première partie ? Une overdose de termes militaires, des stratégies alambiquées trop détaillées qui empêchent de se plonger dans l'action et la tension du moment. Peut-être que les fans de Hard Science fiction s'y retrouveront car il est vrai que j'éprouve plus de plaisir à lire de la science fiction moins détaillée, plus facile à aborder.

Un autre point négatif, le manque de développement des personnages secondaires. Nous suivons Max, le commandant, qui reste assez lisse dans ce premier opus. Je me suis, pour ma part, plus attachée au personnage de Sahin, le médecin de bord (il me rappelle un peu Bones dans Star trek). Il est plus approfondi que la plupart des autres personnages mais il manque un petit quelque chose pour le rendre vraiment réel, vraiment attachant. Il est souvent là seulement pour obliger Max à préciser les termes techniques utilisés et que le lecteur ne comprend (en général) pas.
Autre point, qui à mon avis découle du fait que l'auteur veuille recréer l'ambiance des navires militaires d'antan, il n'y a pas de femmes. Alors, oui, la majorité des femmes a été décimée par un virus mais de là à les empêcher de s'engager dans la Spatiale si elles le veulent... Bonjour le progrès. En gros, leur rôle est d'avoir des bébés pour faire perdurer l'espèce humaine ?

La deuxième partie ressemble plus à ce que j'attends d'un roman de science-fiction. Il y a de l'action, des problématiques plus humaines. On visite des planètes, on rencontre des aliens non humanoïdes. C'est plus fluide, plus agréable à lire et de ce fait, plus immersif.

Je pourrais donc recommander ce roman à ceux qui ont déjà l'habitude de lire de la science fiction militaire et qui aiment savoir combien de kilos pèse le missile bidule truc, à quelle vitesse il va, qui l'a construit, de quelle couleur il est, etc.
Pour les autres, ce n'est peut-être pas par de haut bord qu'il faut commencer.
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Coeurs d'acier est le premier tome de « de haut Bord », une trilogie de science-fiction militariste. On y fait la connaissance de Max Robichaux qui prend le commandement du Cumberland, un vaisseau que le commandant précédent a laissé avec un équipage au moral le plus bas. le nouveau commandant devra se charger de cet équipage, tout en se lançant dans la guerre contre les Krags, une espèce extra-terrestre.

Cette lecture m'a dès le départ fait penser à la série « Honor Harrington » et j'ai eu tendance à faire beaucoup de comparaison au début du roman. C'est surtout la présentation des personnages qui m'a un peu gêné. Alors que dans la série « Honor Harrington », chaque personnage est bien détaillé et approfondi, j'ai trouvé que c'était beaucoup moins le cas ici, et ça m'a un peu gêné de ne pas connaître davantage l'équipage. J'ai également été gêné par l'absence de personnages féminins, certes après quelques temps, ce point est expliqué, mais je ne sais pas trop, ça m'a plus fait l'effet d'une excuse qu'autre chose.

Après passer ma phase de comparaison, je suis assez rapidement rentrée dans l'histoire et je l'ai vraiment beaucoup apprécié. L'histoire est clairement découpée deux parties, une première plus lente où on suit toute la prise en main de ce nouvel équipage et son évolution. J'ai trouvé tout ce travail avec l'équipage intéressant, même si parfois la résolution des problèmes semblait un peu facile. Mais plein de thèmes sont abordés par rapport au moral et à l'efficacité de l'équipage et c'est plutôt intéressant. Dans la seconde partie, il y a beaucoup plus d'actions et on approfondi un peu la connaissance de cet univers que j'ai bien apprécié.

Au final, je trouve ce début de trilogie prometteur et fort sympathique et un univers qui m'a bien plu. J'irais lire la suite très prochainement !

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