ce narcissisme blessé, exacerbé, en un mot malade, qui caractérise selon moi les personnalités qui basculent dans le fanatisme. (p.67).
Jésus aurait eu pour mission de délivrer les hommes de l'emprise du fantasme caïnique, fantasme à la source de la violence humaine. (p.49).
Le crime de Caïn est le véritable péché originel des hommes, tapi dans chaque âme humaine. (p.38).
[...] ce complexe [de Caïn] dont il m’apparaît qu'il mène le monde. (p.27).
Le lien fraternel au sein d'une famille est la matrice où se forge et s'apprend le lien social. (pp.24-25).
Au cours de mon analyse du fantasme comme pathologie psychique de groupe, la question de la fraternité m'est apparue comme l'une des clés pour comprendre ce phénomène et les actes terroristes qui en découlent. (p.13).
Ce choc du monde de l'enfance avec celui des adultes est sans doute l'un des plus grand traumatismes de l'existence. (p.114).
L'analyste idéal devrait avoir cette qualité de sainteté, c'est-à-dire, selon moi, non seulement avoir "tué" Caïn en lui, mais aussi de posséder la seule solution à l'impasse de la violence: l'aptitude au pardon sans restriction. (p.91).