AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur À l'ombre de nos secrets (69)

Je crus voir une larme dégringoler le long de la joue de Louis. Je ne dis rien pour la laisser glisser dans le secret et finir par disparaître. Je la laissai emporter toute la tristesse et toute la rancœur. Je la laissai rester discrète. Parce qu'elle le méritait. Cette larme qui ne savait jamais quand elle avait le droit de couler.
Commenter  J’apprécie          00
Et notre seule liberté... celle que personne ne pourrait jamais nous retirer...
Que ce soit de jour comme de nuit. Que ce soit écrit sur un papier ou condamné. Que ce soit un chemin qu'on nous interdisait d'emprunter, une maladie ou une ignominie. Que ce soit sous des regards de haine ou dans le plus grand des secrets.
Je continuerais toujours de l'aimer.
Commenter  J’apprécie          10
Mourir, oui.
Mais mourir de lui.
Mourir de plaisir.
Commenter  J’apprécie          00
Nous étions là, tapis dans notre colère silencieuse. Dans notre haine muette. Dans cette culpabilité qui nous tenait aux tripes. Nous n'étions responsables de rien, mais nous ne pouvions nous empêcher de le penser.
Comme des amis qui ne pouvaient pas le sauver. Comme des frères terrassés par une seule peur. Celle de devoir bientôt le pleurer.
Commenter  J’apprécie          00
Quand je pense à Engel je n'ai qu'une seule certitude. Qu'il est le seul à pouvoir me détruire. Le seul aussi à pouvoir récupérer chaque morceau pour me reconstruire. Il est ma propre guerre. Un combat que je ne gagnerai jamais. Et je déposerais mes armes à ses pieds, si ça pouvait le sauver.
Commenter  J’apprécie          00
La plupart du temps je ferme seulement les yeux pour avoir la chance de voir les tiens. De voir le noir absolu de tes iris. Quand tu es heureux, ils brillent comme le ciel d'une nuit étoilée. Quand tu es blessé, ils ne sont plus que les profondeurs abyssales dans lesquelles il est si facile de se noyer.
Commenter  J’apprécie          00
Je le regardai s'écorcher sur chacun de nos sentiments.
Parce que c'étaient eux qui nous tuaient.
C'étaient eux qui nous avaient condamnés.
Commenter  J’apprécie          00
Qu'est-ce que je ressentirais si Engel n'était plus que ça, une inscription sur du marbre froid ? Si je n'avais plus de lui qu'une place dans un cimetière et des minutes solitaires à me rappeler ce qu'il avait été pour moi, avant ? Si je ne pouvais plus toucher sa peau, embrasser ses lèvres ou contempler son sourire ? Qu'est-ce qui arriverait si la mort prenait tout ça et que j'étais obligé de continuer de vivre dans les éclats qu'elle me laisserait ?
Commenter  J’apprécie          00
J'étais en vie, sans doute. Mais tout ce qu'on m'avait arraché, c'était lui qui me l'avait pris. Il avait tout pillé et tout détruit.
Il m'avait ravagé.
Dévasté.
Comment faisait-on pour pardonner ça ?
Commenter  J’apprécie          10
Il n'avait aucune idée de ce que voulait dire être un homme bien. Ce que ça demandait comme abnégation. C'était grandir avec les armes que nous avaient données vos parents et vivre en apprenant à vous en servir. C'était avancer en essayant de vous montrer digne de tout ce qu'ils vous avaient légué et passer toute une existence à tenter de vous hisser à leur hauteur. C'était marcher droit, la tête haute, et apprendre de chacune de vos erreurs. C'était ne jamais abandonner, ni devant l'effort, ni devant l'adversité, encore moins quand tout semblait perdu d'avance. C'était se battre et résister, oui !
Commenter  J’apprécie          40






    Lecteurs (270) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3247 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}