Sensuel et sexuel, Johnny apparaît comme un moderne Copulator qui va se noyer dans les bras d'une traîtresse. Sur "Rivière...ouvre ton lit", Johnny se livre à un tour de force vocal bestial et trouve un moyen d'agonir la traîtresse alors même qu'il coule à pic.
Le pouvoir politique a toujours essayé de s’approprier les grands chanteurs. Elvis et James Brown ont soutenu Nixon. Les Rolling Stones et le président Clinton ont eu des rapports privilégiés. Aretha Franklin, Springsteen, Jay Z et Beyoncé sont des amis d’Obama. Dans la loge de Johnny, en France, il n’est pas rare de voir défiler la classe politique.
Non, ce qui me plaît avant tout à Los Angeles, c’est le temps. Je peux faire de la moto sans mourir de froid. Les filles sont heureuses là-bas, elles vont à l’école normalement, sans que personne ne les pourchasse. Et puis mes musiciens vivent presque tous à L.A.
Les gens, en France, ne me parlent que de ma santé, de ma famille, de tout un tas de conneries qui n’ont rien à voir avec ma musique. Ici, en Amérique, on me parle de mes guitaristes, de Jimi Hendrix ou Jimmy Page, et j’apprécie ça.
Les instruments dont on se sert le plus sont toujours les plus fragiles. Pour un chanteur, c’est la gorge, pour un danseur, les chevilles, pour un guitariste, les doigts.
Pour un écrivain, la mémoire.
Quoi qu’il en soit, les faits sont là : nous sommes en train d’assister à la disparition du métier, de ce merveilleux show-business.
Est-ce qu’on va pleurer ? Non. N’oublions jamais que ce sont les majors qui ont lancé sur le marché des appareils pour copier les disques. Sony, Philips, ce sont eux qui ont inventé les machines à copier. Et maintenant ils se plaignent que le disque vende moins !
Après toutes ces années à les côtoyer, les maisons de disques restent pour moi un mystère complet.
Le problème, c’est que je ne sais rien faire d’autre que chanteur, moi !