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Critique de Laury-Anne
Tsippora est le deuxième tome de la série La Bible au féminin de Marek Halter, paru chez Pocket en 2005.
Ne connaissant pas grand chose à la Bible (qui reste quand même le livre le plus vendu au monde), que j'ai juste abordé lors de mes études de lettres, je me suis dit qu'il fallait que j'essaye de combler un peu cette lacune. Bon, je n'allais pas lire la Bible (un peu abrupte quand même), mais il y a quelques années, j'ai récupéré la trilogie de Marek Halter dédiée aux grandes femmes de la Bible.
Il y a quelques temps, j'ai lu le premier tome de cette Bible au féminin, Sarah, dont le personnage principal était la femme d'Abraham. Dans ce second tome c'est Tsippora, la femme de Moïse, qui est mise à l'honneur (à noter la superbe peinture de la couverture, qui est l'oeuvre de Karen Blixen, l'auteur d'Out of Africa).
Tsippora est la fille adoptive de Jethro, le sage des rois de Madiân. Adoptée et même préférée aux autres filles de sang de Jehtro. Une autre particularité fait de Tsippora une superbe jeune femme à part : la couleur de sa peau. Noire, d'origine koushite, elle reste l'étrangère, notamment auprès de la soeur de Moïse qui l'exècre. Pourtant, c'est sur ses conseils que Moïse ira délivrer les esclaves hébreux du Pharaon…
La plume de Marek Halter est très agréable, c'est bien écrit, et l'histoire nous emmène dans des événements qui sont connus de tous : le buisson ardent, Moïse qui ouvre la mer Rouge pour laisser passer les Hébreux et noyer les armées du Pharaon, les plaies d'Égypte, les tables de la loi… Néanmoins, le talent de l'auteur n'est pas de raconter ces passages bibliques, il les évoque seulement, puisqu'il se focalise sur l'inconnue, sur la femme qui, d'après lui, serait à l'origine de la destinée de Moïse.
Il y a, inévitablement, une présence de la religion dans tout l'ouvrage, mais qui n'est ni pesante, ni dans une optique d'évangélisation, ce qui rend ce texte universel.
Un joli moment de lecture !
Lien : http://therewillbebooks.word..
Ne connaissant pas grand chose à la Bible (qui reste quand même le livre le plus vendu au monde), que j'ai juste abordé lors de mes études de lettres, je me suis dit qu'il fallait que j'essaye de combler un peu cette lacune. Bon, je n'allais pas lire la Bible (un peu abrupte quand même), mais il y a quelques années, j'ai récupéré la trilogie de Marek Halter dédiée aux grandes femmes de la Bible.
Il y a quelques temps, j'ai lu le premier tome de cette Bible au féminin, Sarah, dont le personnage principal était la femme d'Abraham. Dans ce second tome c'est Tsippora, la femme de Moïse, qui est mise à l'honneur (à noter la superbe peinture de la couverture, qui est l'oeuvre de Karen Blixen, l'auteur d'Out of Africa).
Tsippora est la fille adoptive de Jethro, le sage des rois de Madiân. Adoptée et même préférée aux autres filles de sang de Jehtro. Une autre particularité fait de Tsippora une superbe jeune femme à part : la couleur de sa peau. Noire, d'origine koushite, elle reste l'étrangère, notamment auprès de la soeur de Moïse qui l'exècre. Pourtant, c'est sur ses conseils que Moïse ira délivrer les esclaves hébreux du Pharaon…
La plume de Marek Halter est très agréable, c'est bien écrit, et l'histoire nous emmène dans des événements qui sont connus de tous : le buisson ardent, Moïse qui ouvre la mer Rouge pour laisser passer les Hébreux et noyer les armées du Pharaon, les plaies d'Égypte, les tables de la loi… Néanmoins, le talent de l'auteur n'est pas de raconter ces passages bibliques, il les évoque seulement, puisqu'il se focalise sur l'inconnue, sur la femme qui, d'après lui, serait à l'origine de la destinée de Moïse.
Il y a, inévitablement, une présence de la religion dans tout l'ouvrage, mais qui n'est ni pesante, ni dans une optique d'évangélisation, ce qui rend ce texte universel.
Un joli moment de lecture !
Lien : http://therewillbebooks.word..
