Capitaine Futur, tome 5 : Les sept pierres de l'espace

Pour un challenge de lectures SF des années 1934-1963, il était inévitable que je passe par un capitaine Futur d'Edmond Hamilton.

Me voici parvenu au cinquième épisode, et je suis ravi de découvrir que la série se renouvelle un peu.
On cesse en effet d'exposer un méchant assoiffé de pouvoir dont on ignore l'identité ; identité que le capitaine et les Futuristes vont devoir découvrir parmi les personnages qui montent sur scène au cours du roman.
A la place, on a un méchant assoiffé de pouvoir dont on connait d'emblée l'identité. L'individu est d'emblée présenté comme extrêmement intelligent, scientifique brillant et disposant lui aussi d'une équipe hors normes. Comme Futur, il possède lui aussi un récit des origines, d'ailleurs très lié à celui du héros, et dont on découvrira la teneur en cours de route.
On sent qu'il s'agit de la Némésis du capitaine, son Docteur Doom. Il se nomme UI Quorn.

L'intrigue tourne autour d'une course pour trouver les sept pierres de l'espace, de superbes joyaux cachant, sous forme de message, un terrible secret qui pourrait menacer le système Solaire entre des mains malveillantes. Allez donc savoir pourquoi j'ai pensé à la course pour la découverte des gemmes de l'Infini des Avengers.
Les Futuristes sont confrontés à forte partie mais tiennent leur rang avec brio, jouant beaucoup sur les déguisements pour se rapprocher de Quorn et sa clique. Futur se sort de multiples situations périlleuses. La découverte du secret des pierres le portera dans un voyage inouï dont je ne révélerai pas la teneur mais qui a été exploité dans d'autres récits plus tardifs (je pense aux Fantastic Four de Marvel).

Je mettrais de côté ce qui me semble être un manque de rigueur d'Edmond Hamilton vis-à-vis des connaissances scientifiques de son époque. En particulier, la façon dont il stabilise l'orbite d'un astéroïde à l'aide d'une accélération continue produite par des centrales nucléaires me paraît peu compatible avec les modèles de gravitation, newtonien ou einsteinien.

Nonobstant, je me suis régalé avec cet épisode. Cerise sur le gâteau, le membre de l'équipe des Futuristes qui manquait encore – ma référence étant bien sûr le dessin animé capitaine Flam, qui est une adaptation de Futur – rejoint enfin l'aventure.
Il me reste un épisode à lire. Malheureusement, Les éditions du Bélial' ont annoncé qu'il n'y aurait pas de capitaine Futur n°7 publié cette année. J'espère pour l'année prochaine.

Le capitaine Futur est en vacances ! Eh oui, qui l'eût cru ? Lui aussi éprouve parfois le besoin de se libérer de la formidable pression qui pèse sur ses épaules, même si ces dernières sont d'une robustesse exceptionnelle. Il est donc allé se promener dans un cirque. Et, coïncidence phénoménale, il va y rencontrer par hasard et sans le savoir encore, son futur adversaire : Ul Quorn, un génie scientifique aussi brillant que Curt Newton lui-même, mais à l'esprit baigné de haine et d'une volonté de vengeance dont on comprendra rapidement l'origine.

Cinquième aventure du capitaine Futur, Les 7 pierres de l'espace ne déçoit pas. le schéma de l'histoire est classique : un homme (eh oui, on est en 1941 ! Les femmes, même si elles participent, viennent après les hommes et sont avant tout mises en avant pour leur physique félin), animé de très mauvaises intentions va menacer l'humanité tout entière. Et le capitaine Futur va venir à bout de ce terrible danger.

Mais cette fois, le méchant, dont on connaît l'identité (à une petite nuance près) dès le début (alors que dans les épisodes précédents, l'auteur ménageait un certain suspens quant à cette identité) est plus ambivalent : il est tellement brillant que Curt Newton éprouve pour lui une certaine admiration. Et ce sentiment est réciproque. Et c'est vrai qu'il a quelque chose d'attachant, ce Ul Quorn. Malgré sa détestation, ou plutôt son mépris pour les autres individus du système solaire, qu'ils soient martiens ou vénusiens, terriens ou joviens, il a une telle vivacité d'esprit, un tel acharnement à atteindre son but ! Il donne bien du fil à retordre au capitaine Futur qui va risquer sa vie plusieurs fois et va devoir faire appel à toute sa ruse et toute son intelligence pour triompher de ce nouveau défi.

Et même si j'éprouve toujours une certaine lassitude quand l'auteur se croit obligé de présenter, à nouveau, dans les premiers chapitres, tous les Futuristes (sans doute parce que les lecteurs ne lisaient pas nécessairement la série depuis le premier tome), j'ai été ravi de retrouver toute cette galerie de personnages, dont les frères ennemis, Grag et Otho, qui passent leur temps à se chamailler. D'ailleurs, dans ce volume, un nouveau petit personnage apparaît, qui va faire de la concurrence à Ik, la bestiole aux goûts alimentaires métalliques de Grag. Et il est fort bien trouvé.

Vous l'aurez compris, Les 7 pierres de l'espace est une aventure particulièrement réussie de la série du capitaine Futur. On peut donc encore remercier les éditions du Bélial' et le passionné Pierre-Paul Durastanti, traducteur et responsable éditorial de la collection Pulps, pour ce travail de mise en lumière d'un pilier de la littérature de SF. En attendant le sixième tome !

(...)
On entre dans le vif du sujet dès le premier chapitre et, à partir de là, pas de temps mort jusqu'à la fin. On est dans l'aventure spatiale et l'action pendant tout le récit et on n'a pas le temps de s'ennuyer, il se passe toujours quelque chose. C'est un peu (beaucoup) n'importe quoi, que ce soit scientifiquement ou dans les rebondissements qui parsèment l'histoire, mais c'est ce qui fait le charme de ce genre de vieux pulp kitchouille.

C'est fun, extrêmement distrayant et très simple d'accès.

L'écriture est dans la même veine que l'intrigue: ça va vite, tout s'enchaîne et les actions sont soulignées avec des points d'exclamation, comme si l'auteur ajoutait des roulements de tambour.

Le seul point négatif que j'ai à signaler pour cette lecture, c'est que j'ai fredonné le générique de Capitaine Flam pendant plusieurs jours après ça 😆

Une bonne lecture, à savourer en se rappelant que ce n'est pas fait pour être réaliste ou même crédible, mais juste pour s'amuser.
Lien : https://bienvenueducotedeche..

C'est dans la collection Pulps et ça dit tout. Une série d'aventures où notre héros sans peur et sans reproches affronte avec ses amis le méchant, sorte de savant fou qui veut trouver la connaissance ultime et dominer le monde à tant que faire. C'est simple, ça ne s'arrête jamais et je ne suis pas étonnée qu'on en ait tiré un dessin animé : le texte appelle la visualisation. C'est une série de scènes d'action et de dialogues qui s'enchaînent sans coup férir jusqu'au triomphe des justes. On se laisse entraîner sans trop réfléchir aux invraisemblances.
Ce livre me semble plus approprié pour des enfants, de jeunes lecteurs, ou du moins des lecteurs qui ont gardé une âme d'enfants.

Niaaa retour du capitaine Flam (futur pardon… je suis tellement habituée à l'animé). Merci à la masse critique de Babelio qui m'a permis de lire ce titre. Je signale qu'il s'agit normalement de la 5ème aventure, cependant je n'ai pas trouvé dérangeant d'en avoir manqué quelques uns. Il y a une continuité mais tout est expliqué.

Le capitaine Futur, scientifique, et sauveur du système solaire est en Vacances ! Eh oui même les « super héros » en ont besoin. Mais pas de bol, s'il ne va pas au devant des ennuis, ils viennent à lui ! Et c'est au sein d'une troupe de cirque qu'il va devoir s'infiltrer afin de déjouer les plans d'un être originaire de Mars, Ul Quorn. Il s'agit d'un grand scientifique intelligent qui cherche à rassembler les 7 pierres de l'espace qui renferment un pouvoir fantastique. Il faut à tout prix l'empêcher d'agir…

Une fois l'intrigue commencée, l'action ne s'arrête plus ! rebondissement sur rebondissement, héros qui font des erreurs, cul de sac, il n'y a pas de temps mort. Et en même temps on a pas l'impression de courir. C'est avec beaucoup de légereté et de simplicité que l'auteur s'exprime. La science devient on ne peut plus simple et même si le tout est simplement irréaliste et abracadabrantesque, on s'amuse ! Oui car le but c'est ça. La distraction. On s'en fiche que c'est totalement impossible c'est ce qui fait le charme de ces récits kitch. C'est fun, complètement fou et accessible à tous. Ça fait rêver.

Forcément, je me suis donc éclatée et franchement après une période bien compliquée, je savais que c'était le genre de roman dont j'avais besoin. En même temps je suis déjà fan du genre, des années 70-80, de tout ce qui est kitch et j'en passe donc forcément ça aide.

En même temps, j'aime le fait que ce soit accessible aux enfants, car il y a toujours beaucoup de morale dans tout ça. le pouvoir corrompt, même les héros peuvent se tromper, il ne faut jamais abandonner,…. Bref c'est plein de petits messages dissimulés dans une myriade d'actions mais qu'on en peut pas louper tellement ils sont évidents.

Les personnages sont tous creusés, ils ont leur histoire, leur caractère, ils évoluent tous. Peu importe qu'il s'agisse du héros, des secondaires, des méchants, ils ont tous droit au même traitement et ça j'adore. J'aime connaître les personnages à fond. Avec une part de mystère quand même sinon c'est pas drôle.

En résumé je me suis régalée, je suis retombée une fois de plus en enfance, j'ai chanté le générique de l'animé pendant des jours, et j'ai vu davantage de positif dans mes journées. Que vous soyez nostalgique, ou que vous ayez des enfants à même de lire un peu de science fiction toute simple, ou encore que vous ayez besoin de légèreté, je vous conseille ce petit roman !
Lien : https://refugelitteraire.com..

Une petite préférence pour ce livre par rapport a ceux d'avant car l'intrigue était (pour moi) plus recherchée.
C'est toujours aussi bon de retrouver ces héros de mon enfance ,nostalgie quand tu nous tiens...
Ca a un peu vieilli mais c'était pour l'époque d'un bon niveau.