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Critique de Schryve


Le narrateur n'a pas de nom. Il est pauvre, très pauvre. Il erre dans les rues de Christiana (Oslo), à la recherche d'un toit pour la nuit ou d'un morceau à avaler, fait quelques rencontres, observe le monde qui l'entoure. Tenaillé par la faim, son état frôle parfois la folie et pourtant il ne connaît qu'un impératif : écrire.

Depuis un an ou deux, je vois passer ce titre régulièrement, mais il ne me tentait pas vraiment. le thème de l'indigence, sans doute, me rebutait. Et puis, Knausgaard, un autre auteur norvégien, a aiguisé ma curiosité. Il parle beaucoup de Hamsun et de la faim dans Fin de combat (une de mes lectures en cours). Après, j'ai réalisé que L'art de la faim d'Auster analyse aussi l'oeuvre de Hamsun. J'ai adoré ce roman qui nous conduit dans les méandres de la pensée, dans un style annonciateur du flux de conscience, et nous montre la misère de l'intérieur, paradoxalement sans misérabilisme. J'avais du mal à le lâcher et je crois qu'il laissera sur moi une trace durable.
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