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Critique de Baldrico


Ce court récit incarne bien le style énigmatique de Peter Handke. le comportement des personnages est étrange, leurs motivations obscures, même si elles se dévoilent quelque peu. Une certaine poésie se dégage pourtant de ce flou.
Pourtant le cadre n'est pas très enchanteur: un lotissement de banlieue dans les années 1970. La modernité technologique et commerciale a encore quelque chose de neuf et de rudimentaire: grands magasins, photomatons.
Au centre de la narration, la décision de la femme (Marianne) de demander à son compagnon de partir, une décision de vivre seule, qui suscite les réactions stéréotypées de son entourage, à l'exception du jeune fils, Stéphane.
C'est un texte sur la difficulté de vivre en conformité avec soi-même, d'affronter la solitude, peut-être sur l'impossibilité de vivre vraiment avec les autres. Ces autres ne sont pas souvent, ou pas du tout, appelés par leur nom, leur identité est surtout fonctionnelle.
On prend un certain plaisir à cette lecture, mais je n'ai pas retrouvé le charme de la Nuit morave. La saison hivernale et les années 70 y sont pour quelque chose sans doute.
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