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Critique de Baldrico


Une nouvelle étape dans le labyrinthe de Peter Handke.
Cette fois-ci, Bloch, le protagoniste, ancien gardien de but de football, part à la dérive. Il quitte son boulot, ou est viré (ce n'est pas clair), erre dans la ville, recherche une femme, la tue, et part pour la campagne, le long de la frontière, où il connaît la gérante d'un hôtel. On dirait qu'il fuit, mais il n'a pas le comportement cohérent du fugitif. Au contraire, il se fait remarquer, se bagarre. Il commence à se sentir traqué, probablement à tort. Les pensées de Bloch commencent à se déliter, à déformer les faits, à devenir incohérentes. Bloch débloque, si j'ose dire.
Tout cela nous est raconté par une voix off, qui décrit aussi bien les actes de Bloch que ses pensées. C'est ce qui est étrange et fascinant chez Handke. Il décrit les événements de façon apparemment réaliste, voire froide, et il en ressort une sorte d'indétermination, voire de mystère. C'est probablement très juste. Serions-nous capables de dire de façon certaine la vérité sur tous nos actes? Nos actions ne nous échappent-elles pas dans une certaine mesure? Voilà semble-t-il ce que Handke tente de saisir et de nous montrer.
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